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Contrôler le climat

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Par   •  22 Décembre 2020  •  Résumé  •  1 391 Mots (6 Pages)  •  316 Vues

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INTRODUCTION

De nos jours, l’atmosphère se réchauffe et notre planète se dégrade considérablement (cf. annexe I).  En effet, Les nombreux échecs quant à un accord visant à protéger le climat nous amène à assister au gonflement des océans, aux hausses de températures, à de plus violentes tempêtes ou encore à d’autres scénarii apocalyptiques.  On estime que d’ici 2100, la température globale de la terre aura augmenté de 3oC[1] . De nombreux scientifique essayent de trouver une solution pour réparer le climat.  L’une d’entre elles se trouve être la géo-ingénierie.  Entre outre, les différentes techniques mises en place pour modifier le climat ainsi que les avantages et les inconvénients de la géo-ingénierie sur l’économie sont des points intéressants à découvrir.

  1. Application de la science

        La géo-ingénierie consiste à intervenir directement à l’échelle planétaire dans le système climatique, tout en gardant notre mode de consommation afin de lutter contre le réchauffement climatique. La géo-ingénierie n’est pas un concept récent! En 500 a.C.n., la danse de la pluie des amérindiens est l’un des premiers exemples de la volonté des hommes de contrôler le climat.  Le paratonnerre, créé en 1752, fait aussi référence au contrôle du climat[2].  La mise en application de projets de géo-ingénierie implique en outre plusieurs figures d’autorité comme des climatologues, des ingénieurs, des biologistes mais aussi le gouvernement et les forces militaires qui collaborentt ensemble pour prendre une décision. Dans la lutte contre le réchauffement climatique, la géo-ingénierie se divise en plusieurs catégories dont deux principales: la gestion de la température terrestre et le stockage des gaz carboniques.  La mise en application des techniques en géo-ingénierie se passe sur terre et dans l’espace mais aussi dans l’océan et dans la stratosphère.  

  1. La gestion du rayonnement solaire

En gérant le rayonnement solaire, on peut modifier la température globale terrestre.  Une des solutions proposées par des ingénieurs est de créer des « volcans artificiels » qui pourraient envoyer chaque année 1 tonne de particules de souffre pour refroidir l’atmosphère[3].   Une autre option contre le rayonnement solaire serait le parasol spatial. « L’idée est d’envoyer dans l’espace la bagatelle de 1 600 milliards de miroirs de 60 cm de diamètre qui intercepterait les rayons du soleil »[4].  

  1. La capture de gaz carboniques

En vue de capturer le surplus de gaz carbonique dans l’atmosphère, des scientifiques ont proposé la fertilisation des océans avec du fer.  En effet, le fer contribue au développement des phytoplanctons et des algues qui agissent comme des arbres, c’est-à-dire qu’ils aspirent le CO2 pour le rejeter sous forme d’oxygène par la suite (cf. annexe II).  Lorsque le plancton meurt, il se retrouve enterré sous les eaux avec le carbone stocké en lui.   Une autre technique de capture du carbone serait l’enfouissement dans le sol (nappes phréatiques, grottes, mers, etc.).  Le captage stockage, comme son nom l’indique, consiste à capturer le gaz pour ensuite le stocker sur terre.

  1. Un aspect fondamental : l’économie

Il existe nombre de projets de géo-ingénierie pour contrer le réchauffement climatique, cependant les avis sont partagés.  Pour certains, la géo-ingénierie est un concept innovateur et prometteur car elle permettrait de véritablement contrôler le réchauffement climatique.  D’autres sont sceptiques quant au coût émis par la  mise en application de projets aussi colossaux sur notre planète.  

Certes, il est bien de vouloir réparer notre planète, mais à quel prix? Par exemple, en Alberta, le gouvernement a dépensé des milliards de dollars dans le captage-stockage du carbone[5].  « En comparaison, le coût de la réduction des émissions de dioxyde de carbone (CO2) est évalué entre 0,2 et 2,5% du Produit Intérieur Brut mondial pour 2030, soit en somme 200 milliards à 2000 milliards de dollars[6] » nous affirme le journal La Presse, ceci va de pair avec tous les autres projets visant la capture du CO2 de même que pour le rayonnement solaire.  Cela dépend donc de l’ampleur que prendrait un projet à être amorcé.  Néanmoins, ces coûts énormes pourraient avoir un impact sur l’économie mondiale car ils pourraient entrainer des conséquences économiques majeures telles qu’une hausse des impôts par l’État pour pouvoir les subventionner.  Il va de soi que cela dépend entièrement de la volonté des gouvernements.

        Toutefois, la géo-ingénierie compte déjà des technologies de bases qui pourraient être appliqués dès aujourd’hui pour moins de 5 milliards de dollars par ans[7].  De plus,  l’investissement dans des techniques réalisables de géo-ingénierie peut être intéressantes dans la mesure où s’il on reste inactif, les conséquences négatives qui découleraient d’un changement climatique pourraient nous revenir beaucoup plus cher.  En effet, les impacts liés à un changement climatique sont estimés entre 21 et 43 milliards $/an en 2050 soit de 0,8 à 1% du PIB[8].

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