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Rin1015 tn2 Politiques et pratiques de gestion de la main-d’œuvre vieillissante

Dissertation : Rin1015 tn2 Politiques et pratiques de gestion de la main-d’œuvre vieillissante. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Décembre 2020  •  Dissertation  •  7 213 Mots (29 Pages)  •  824 Vues

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RIN 2015

Politiques et pratiques de gestion de la
main-d’œuvre vieillissante

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Travail noté 2, Série C

100 POINTS

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INTRODUCTION3-4

RÉDACTION

Description et analyse de la situation de la France5-7

    Comparaison de la situation de la France avec les autres pays étudiés8-11

Les pratiques publiques de gestion de la main-d’œuvre vieillissante qui sont le plus appropriées dans le contexte québécois et canadien12-14

CONCLUSION15-16

ANNEXES 1 ET 217-31

BIBLIOGRAPHIE32

Introduction

Dans ce travail, il sera question d’une analyse comparative entre la France et d’autres pays dont le Québec, la Belgique, le Japon et les États-Unis ainsi que la Finlande et la Suède sur le vieillissement des travailleurs sur le marché de l’emploi. Plus précisément, cette analyse comparative sera basée sur les différentes politiques ainsi que les différents programmes de fin de carrière de chacun des pays énumérés ci-dessus. Pour faire une entrée en matière, voici un bref survol des pays à l’étude. Tout d’abord, au Japon, les hommes et les femmes travaillent longtemps et ce, même après avoir pris leur retraite. C’est dans ce pays que l’on dénombre le plus grand nombre de personnes âgées. On peut déduire qu’avec les années, e Japon se retrouve avec un faible bassin de main-d’œuvre. Deux des faiblesses de ce pays ressortent. Il y a le faible taux de remplacement du revenu à la retraite ainsi que la précarité d’emploi. Les États-Unis, quant à eux, recensent un taux d’emploi de 62 % en 2008 chez les travailleurs vieillissants. L’augmentation de ce taux d’emploi a été une réussite grâce à l’encouragement ainsi qu’au développement des différentes politiques positives. Les Américains reçoivent généralement des pensions assez généreuses, car ils doivent payer de leurs poches les frais de santé et désirent garder un salaire stable. Plus de 80 % des salariés sont affiliés à un régime complémentaire de la part de l’employeur. Aux États-Unis, il n’y a pas de système public universel de soins de santé. Un autre pays à l’étude est la Finlande. C’est dans ce pays qu’on y retrouve le plus faible taux d’inégalité. Différents programmes ont été mis de l’avant pour aider et encourager les travailleurs âgés à rester sur le marché du travail. En 2007, leur taux d’emploi se chiffrait à 55 %. Passons maintenant à la Suède. Ce pays comptait un taux d’emploi en 2007 de 70 % pour la tranche d’âge de 55-64 ans. Il est le premier pays à adopter une réforme radicale du système de retraite. L’âge moyen du retrait définitif du marché de l’emploi est de 64 ans. Comme plusieurs autres pays, la Suède a mis en place différents programmes favorisant l’emploi des travailleurs âgés.

Terminons ce tour express des pays avec la France. Il est l’un des pays à avoir le plus bas taux d’emploi, soit de 38.2 % en 2008.

Le système français est un exemple clair d’une grande générosité et d’une grande diversité. On y note un manque évident de stratégies pour créer de l’emploi pour leurs travailleurs âgés. C’est donc une partie de l’explication de leur faible taux d’emploi.

L’intérêt de faire une approche comparative entre différents pays est de mettre en perspective la situation du vieillissement des travailleurs dans notre pays versus d’autres pays. Cela nous permet de voir comment ils interprètent et accueillent ces travailleurs dans les milieux de travail. Cette analyse permet aussi de voir cette situation d’un œil critique et différent. Elle met en lumière des pratiques, des programmes pour garder les travailleurs âgés sur le marché de l’emploi et différents régimes de retraite. En fait, faire la comparaison entre plusieurs pays permet de constater ce qui est bien appliqué et ce qui devrait être modifié. C’est en prenant des idées de ces différents pays que nous serons mieux outillés pour faire face au vieillissement des travailleurs. De plus, c’est un phénomène généralisé à travers le monde.

Description et analyse de la situation de la France

Voici un survol de la situation en emploi des travailleurs âgés. Premièrement, la France est le pays qui connaît le plus bas taux d’emploi des travailleurs âgés entre 55-64 ans, soit de 38.2 % en 2008. Entre 2000 et 2007, le taux d’emploi des personnes entre 55 et 64 ans paraît avoir augmenté. Dans les faits, il a passé de 29.9 % à 38.1 % en 2007.

Le niveau de revenu influence le temps où un salarié prendra sa retraite. Effectivement, l’écart présent entre le niveau de vie des retraités ainsi que des actifs a diminué. Selon ce que nous rapporte COR (2007), l’amélioration conjoncturelle serait davantage profitable pour les actifs que pour les retraités. Les personnes âgées entre 50 et 59 ans, en 2004, avaient un niveau de vie moyen le plus élevé soit de 21 000 euros. Ce sont les jeunes âgés entre  18 et 29 ans ainsi que les gens de 70 ans et plus qui ont un niveau de vie très bas. Ils gagnent en moyenne 16 900 euros.

Voici maintenant le portrait des attitudes des travailleurs âgés face à la retraite. Ces travailleurs se doivent de calculer leurs revenus pour connaître le montant de la prestation à leur retraite, car le revenu est une influence directe de la prise de décision de choisir le moment de sa fin de carrière. Le niveau de vie des travailleurs ainsi que leur motivation à quitter le marché de l’emploi sont deux autres éléments à ne pas négliger dans la décision finale. Si l’on parle des individus ayant le plus de diplômes, qui vivent seuls et se disent satisfaits dans leur emploi, alors ces derniers resteront plus longtemps sur le marché actif. Ce raisonnement est le même  pour les salariés qui ont eu une carrière plus courte ou vécu des périodes de chômage et qui ont une certaine frousse pour leur emploi. Par contre, il en est autrement pour les travailleurs ayant une mauvaise santé ou même que le métier qu’ils exercent est dangereux. Alors, ces derniers auront davantage l’intention de quitter prématurément pour la retraite.

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