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Portrait descriptif des travailleurs de 45 ans et plus

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Par   •  23 Mai 2017  •  Dissertation  •  2 461 Mots (10 Pages)  •  697 Vues

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Portrait descriptif des travailleurs de 45 ans et plus

L’espérance de vie des Québécois augmente de plus en plus. En 2008, elle était de 78 ans chez les hommes et 83 ans chez les femmes. Puisque la santé est encore au rendez-vous,  les personnes de 55 ans et plus continuent de participer au marché du travail. On constate d’ailleurs une augmentation lente, mais constante de leur participation depuis l’an 2000. Il n’y a plus d’âge normal de la retraite. Certains qui ont encore la santé ont envie de continuer à travailler, d’autres ont envie de poursuivre à temps partiel. D’autres qui sont à la retraite et qui voient leur santé s’améliorer peuvent avoir envie de retourner sur le marché du travail.

En 2009, la population des 45 à 54 ans embauchés pour un emploi était de 22% de l’embauche totale au Québec. Quant à ceux de 55 ans et plus, elle n’était que de 10% de la population totale embauchée.

Un grand changement démographique aura lieu dans les prochaines années. En 2030, le Québec aura comme résidents plus de 2,2 millions de personnes de 65 ans et plus. Ces personnes âgées seront quatre fois plus nombreuses qu’en 1980. En 2030, la population en âge de travailler sera d’environ 200 000 personnes de moins qu’en 2013. On parle d’une réduction de travailleurs d’environ 3,8 % sur une période de 17 ans, alors il faudra trouver un moyen de palier à cet écart.

Malgré une augmentation des gens travaillant plus vieux, en 2009, l’âge moyen de la retraite pour les hommes au Québec se situait à 59,9 ans, tandis que dans l’ensemble du Canada elle était de 61,6 ans. Ce fait est observé depuis 1987. Les hommes à cette époque prenaient leur retraite environ 18 mois plus tôt que ceux dans  l’ensemble des Canadiens. Les femmes, pour leur part, prennent leur retraite à 60,1 ans, deux ans plus tôt que les Canadiennes. Le Québec cherche  donc à pousser les travailleurs vieillissants à rester en poste plus longtemps. Selon un sondage Ipsos Reid (2005), ceux qui restent en emploi le font puisqu’ils auraient un revenu insuffisant à la retraite. Selon Statistique Canada, 40% le font pour des raisons financières, 22% n’ont pas aimé être à la retraite, 19% ont un intérêt pour leur travail et seulement 15% ont été sollicité pour continuer à aider l’entreprise. La participation des retraités au marché du travail diminue avec les années tout dépend aussi du poste, des responsabilités et des horaires de ces derniers. Seulement que 30% des Québécois souhaitent bénéficier d’une retraite complète lorsque l’heure sera venue, mais ceux qui souhaitent continuer à travailleur veulent le faire à leur à temps partiel et dans un horaire qui leur convienne.

Pour ce qui est du chômage pour les personnes âgées, le taux et la durée sont bel et bien plus élevés que chez les plus jeunes. Le taux d’embauche des 45 ans et plus est deux fois plus bas que chez les 25 à 44 ans.  En ce qui a trait aux études, on constate une hausse de la scolarité chez les gens de 45 ans et plus comparés à ceux de 55 ans et plus.

En 2011, on remarque que le nombre d’accidents du travail ayant comme conséquence une entorse, une foulure ou une déchirure au tronc est le plus important soi 24 % de tous les accidents au travail chez les travailleurs âgés. Par contre, la proportion de ces accidents est moins importante chez les travailleurs de 55 ans et plus (20 %) que chez les travailleurs de 54 ans et moins (25 %).  

Pour ce qui est du Canada en entier, le taux d’activité des hommes de 55 à 64 ans est passé de 64 à 68 % de 1992 à 2005 et le taux pour les femmes de même âge est passé de 36 à 51%, selon l’enquête sociale générale de Statistique Canada. Pour ce qui est du groupe des 65-74 ans, le taux est passé de 10 à 23 % pour les hommes et de 6 à 10 % pour les femmes pour la même période.

Toutefois, un fait demeure : les Québécois partent encore tôt pour la retraite, ils ne manifestent pas leur intention de modifier leur attitude à cet égard, et leur participation au marché du travail après la retraite demeure limitée. Il faut donc prendre acte de ce constat pour bien mesurer l’ampleur des efforts qu’il faudra déployer pour convaincre des milliers de travailleurs québécois de demeurer plus longtemps sur le marché du travail.

Les défis de la présence des travailleurs expérimentés dans les organisations et la GRH

Un grand changement dans l’environnement démographique de nos jours est certainement le vieillissement de la population. En effet, de plus en plus d’ainés approchent la fin de leur carrière ce qui crée un défi important en matière de ressources humaines. Il faut laisser la place à la nouvelle génération qui arrive avec de nouvelles valeurs et de nouveaux besoins en matière de travail, mais l’expérience acquise au cours des années par les ainées est essentielle pour la formation des nouveaux arrivants et par le fait même au bon fonctionnement d’une entreprise. Les organisations doivent donc prévenir ce changement afin de s’y adapter le mieux possible. Cependant, cela n’est pas chose simple, l’offre de travail étant en constant changement et cela ne s’améliorera pas dans les prochaines années puisque les baby-boomers commencent seulement à partir à la retraite. Il faut donc adopter une nouvelle manière de gérer pour que les entreprises puissent garder à leur service le plus longtemps possible des employés d’expérience et de confiance comme les ainés. Il faut tenter de leur offrir de belles conditions qui seront évidemment différentes de celles que les étudiants recherchent en début de carrière. Voilà un exemple concret de gestion de la diversité des âges.

L’adoption d’une culture organisationnelle inclusive qui a comme valeur fondamentale l’égalité, la diversité, la justice sociale, l’acceptation des autres et la flexibilité envers différents employés est essentielle pour faire face à cette situation. Il y a plusieurs points positifs à établir ce genre de culture dans une société comme aujourd’hui, ou diverses ethnies ou dans notre cas, diverses générations d’employés doivent travailler ensemble. Il faut se montrer ouvert à cette diversité et il est important de tenter de les accommoder le plus possible pour qu’ils aient envie de poursuivre leur carrière dans l’organisation. Dans une ère où il y a une pénurie de main-d’œuvre grandissante, les employeurs ont tout intérêt à aller dans ce sens. Chaque employé a des besoins différents, que ce soit la mère de famille devant quitter plus tôt ou la personne âgée ayant besoin un nombre d’heures plus petit, il faut absolument que les employeurs trouvent et proposent des moyens pour les satisfaire. De plus, chaque employé est différent, ce qui peut être un point très positif pour l’entreprise. Cela peut aussi être très enrichissant pour les nouveaux employés d’avoir la chance d’avoir comme formateurs des personnes avec autant d’années d’expérience des points de vue et des manières de fonctionner bien maitrisées. LA GRH a comme mission de trouver des astuces pour garder ces travailleurs sur le marché du travail, plusieurs le souhaitent, mais ce ne sont pas tous les employeurs qui proposent des conditions souhaitables pour les ainés.

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