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Y-a-il toujours la notion du bien et su mal en dehors d’une société ?

Cours : Y-a-il toujours la notion du bien et su mal en dehors d’une société ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Février 2014  •  Cours  •  955 Mots (4 Pages)  •  994 Vues

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Ou alors, si je la considère, qu'exige-t-elle de moi, au nom de la solidarité? Elle exige que j'approuve en certains cas le vol, l'injustice, le mensonge, la violence, la vengeance, en deux mots, les châtiments et la guerre. Oui, la société, comme telle, ne me demande que de mauvaises actions. Elle me demande d'oublier pour un temps les devoirs de justice et de charité, seulement elle me le demande au nom du salut public, et cela vaut d'être considéré. C'est pourquoi je veux bien que l'on traite de morale sociale, à condition qu'on définisse son objet ainsi: étude réfléchie des mauvaises actions que le salut public ou la raison d'État peut nous ordonner d'accomplir. » Alain

Le problème abordé par ce texte est la notion de morale sociale au sein d’un société . Par définition le morale sociale véhicule les conceptions du bien et du mal propre à une société ou une culture ; et pourtant ce sujet reste paradoxal : en effet « Est-ce parce que la société l’ordonne que nous agissons moralement ? » « Y-a-il toujours la notion du bien et su mal en dehors d’une société ? »

C’est ce que réfute Alain, en critiquant vivement cette théorie : il affirme que nos exigences morales, c’ est à dire ce qu’il nous semble juste de faire ou non (éthique ) ne dépen[***]d en aucun cas de la société dans laquelle nous vivons et si on devait la considérer, de toute façon, elle nous pousserai à concevoir, à nous inculquer des valeurs qui sont immorales. Ainsi le texte se dessine en trois parties :

Dans une première partie (l. 1à5), Alain met en évidence sa thèse en l’illustrant au moyen d’arguments et d’exemples. Dès la première ligne Alain énonce clairement sa thèse : « Je dis que le respect de la vie d’autrui n’est pas un devoir social » En effet, Le respect de la vie d’autrui fait parti de nos exigences morales et englobe plusieurs notions tels que la liberté d’expression, l’égalité pour tous qu’ils fassent partis ou non de notre société; nous « devons » en tant que sujets moraux faire preuve de bon sens et agir comme des êtres capables de discerner le bien du mal quitte à braver, à s’opposer à la morale sociale si c’est nécessaire. Ainsi la société n’agit en rien dans nos valeurs morales, si ce n’est de les détourner afin de faire de nous des hommes soumis au système agissant de façon mécanique , sans réflexion préliminaire sur nos agissements. D’autant plus que le respect d’autrui existe indépendamment de toute législation : c’est dans ce premier exemple, qu’Alain illustre sa thèse : « Quand un homme tomberait de la lune, vous n’auriez pas le droit de le torturer ni de le tuer » même si votre société vous l’ordonnez. En effet, chaque individu détient ce qu’on appelle des droits naturels c'est-à-dire ce à quoi ils ont droit du seul fait qu’il soient des hommes par exemple respecter sa personne dans sa dignité. Ces obligations priment sur toute législation, la légende d’Antigone en est le parfait exemple. Cette conception est renforcée ensuite par un second exemple dans lequel Alain parle du vol : il s’ « interdit de voler qui que ce soit » et a « la ferme volonté d’être juste et charitable envers mes semblables et non pas seulement envers mes concitoyens » que la société le veut ou non : il met place

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