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RP Medieva Craft

Thèse : RP Medieva Craft. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Septembre 2013  •  Thèse  •  1 227 Mots (5 Pages)  •  770 Vues

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Medievacraft

Alors que tout n'était que chaos et destruction, cendres et lave en fusion, feu et fumée, la vie reprenait peu à peu son cours. La végétation reprenait peu à peu, chaque semaine, du terrain sur ce qui était autrefois les grands royaumes de l'empire. Après le grand cataclysme divin qui plongea le monde à sa perte, il ne restait plus rien des glorieux humains qui régnaient sur ces terres. Plus une pierre taillé en place, plus de fontaines, de donjons, d'églises, de fermes et de cultures. Plus rien. La nature était désormais la maîtresse de ces terres. Tous les humains étaient partis, ou morts : les dieux n'avaient aucune pitié. L'origine de cette catastrophe était impossible à déterminer, nul ne sait pourquoi les dieux déchaînèrent toute leur violence sur ces peuples qui vécurent tempêtes de feu, ouragans, tornades et raz-de-marée. Nul n'échappe à leur colère.

Un beau soir d'août, alors que tout était calme, un corbeau observait du haut d' un vieux chêne une drôle de scène qu'ils n'eurent jamais l'occasion de voir de leur courte vie : l'arrivée des Anciens. Leurs longs cheveux blond cachant des oreilles pointues se jetaient sur leurs larges épaules et leurs yeux cristallins, d'un bleu pur, reflétaient intelligence et vivacité d'esprit. Le corbeau pencha la tête sur le côté et croassa. Les elfes débarquèrent, du moins ce qui restait de leur ancien peuple autrefois prospère et l'un des plus grand au monde. Ils colonisèrent le pays en peu de temps et s'installèrent en différentes communautés, de part leurs croyances ou leur ethnie. On comptait parmi eux des elfes noirs, de sombres cousins des elfes modifiés génétiquement par un dieu fou à lier qui recherchait des esclaves pour le vénérer. Désormais, ils étaient libres de tout tyran et s'installèrent bien à l'écart, recherchant paix et solitude pour prospérer. Ainsi, ils formèrent la communauté de Mortetombe.

Des années plus tard, alors que les communautés elfes étaient fortement ancrées sur les terres de leurs ancêtres, les gardes de Mortetombe assistèrent à un spectacle des plus surprenant. Des voiles. Des milliers de voiles. L'océan, tel un arc en ciel, se composait désormais de vert, de rouge chatoyant mais encore de blanc cassé. Ils semblaient entendre des cris de victoire et des hurlements de joie provenant des embarcations. Avec leurs yeux noirs et un regard d'aigle, ils purent apercevoir des nains, des barbares au torse nu, muscles saillants et l'épée dans le dos, des lycans, dressaient sur leurs pattes arrières près à accoster sur les rives des terres anciennes, des hobbits, des mages tentant tant bien que mal de stabiliser les bateaux, des seigneurs de toute race... Le moment était venu ou tout les peuples iraient reprendre possession de leurs terres dévastées par les multiples cataclysmes. Ils coururent vers le grand château avertir leur seigneur suprême.

Le roi des elfes et celui des elfes noirs s'avancèrent au milieu de la plaine sur de beaux et luxurieux chevaux, en même temps que les représentants de chaque peuple venant de débarquer. Une fois face à face, le roi des humains, un chevalier de haute stature ayant fière allure avec sa couronne sertie de rubis et sa longue cape rouge, parla. Il exigea des elfes de leur libérer le passage afin de s'installer sur les grandes terres de ce monde, sous réserve de guerre. Le chef barbare renfila bruyamment et acquiesça d'un revers de tête, presque animal, tout comme le roi nain, avec la hache de bataille dans le dos et la barbe sertie d'anneaux d'or qui se retenait d'insulter les elfes qui étaient arrivés premiers sur ces terres. Quant aux hobbits, retenant comme il le pouvait la reine des lycans, ils ne semblaient pas très rassurés

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