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L’intestin intelligent : notre 2ème cerveau

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Par   •  20 Mars 2014  •  1 359 Mots (6 Pages)  •  1 002 Vues

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L’intestin intelligent : notre 2ème cerveau

La santé, une préoccupation majeure des Français

S’il y a un sujet qui intéresse les Français aujourd’hui, c’est bien leur santé ! Ils veulent toujours mieux comprendre ce qui se passe dans leur corps et agir pour être et rester en forme le plus longtemps possible.

La preuve ? La multiplication des articles et revues consacrés à la santé, des livres publiés dans ce domaine et notamment sur les effets de l’alimentation, l’automédication…

Les Français sont à l’affût de recettes, conseils et astuces pour aider leur corps à mieux « fonctionner » et améliorer leur bien-être : régime alimentaire, massages, respiration, exercice physique…

Parmi les sujets qui préoccupent plus particulièrement les Français, le « ventre » a une place toute particulière : maux de ventre, paresse intestinale, constipation, effet du stress, syndrome de l’intestin irritable…

Ces « petits symptômes » pourtant très fréquents, ne sont pas toujours pris au sérieux par le milieu médical : désintérêt, banalisation des troubles, manque d’information ?

Et pourtant, il semble bien que le bon fonctionnement du système digestif soit essentiel pour la santé. On parle même de l’intestin intelligent comme 2ème cerveau du corps humain.

Pourquoi parler d’intestin intelligent ?

L’intestin n’a pas comme seul rôle la digestion des aliments, comme il l’a été reconnu pendant longtemps.

Les travaux de M.D. Gershon, chercheur américain, présentent l’intestin comme un véritable deuxième cerveau : il contient plus de 100 millions de neurones, sécrète au moins 20 neurotransmetteurs identiques à ceux produits par le cerveau (sérotonine, noradrénaline, dopamine…), produit 70 à 85 % des cellules immunitaires de l’organisme, héberge 100 000 milliards de bactéries. Tous ces composés, présents localement, sont en étroite relation avec l’ensemble de l’organisme.

Au cours du siècle dernier, il était admis que le cerveau commandait l’intestin. Aujourd’hui, il apparaît que l’intestin fonctionne, en partie, indépendamment du cerveau, sécrétant ses propres neurohormones, en fonction de son environnement local : alimentation, stress, infections…

Ainsi est né le concept d’intestin intelligent, organe doué de multiples fonctions, parmi lesquelles la protection de l’organisme.

L’intestin représente une véritable frontière entre le milieu extérieur et l’organisme proprement dit sur une longueur de plus de 7 m et une surface avoisinant celle d’un cours de tennis (soit environ 200 m2 ). Il assure ainsi une protection efficace vis-à-vis des bactéries, virus, toxiques et allergènes présents dans la lumière intestinale grâce à trois lignes de défense en étroite relation : la flore intestinale, l’épithélium intestinal et le système immunitaire intestinal.

L’intestin,

le système de défense majeur de notre organisme

La flore intestinale au service de notre santé

La microflore intestinale, essentiellement concentrée au niveau du colon, renferme un nombre considérable de bactéries : de l’ordre de 100 000 milliards réparties en plus de 400 espèces différentes !

Plusieurs types de flore peuvent être distinguées en fonction de leur concentration au niveau intestinal :

la flore dominante, exclusivement anaérobie, est composée de bactéries à des concentrations très élevées ≥ 109 UFC*: Bacteroides, bifidobactéries…

la flore sous-dominante (106 à 108 UFC) est constituée de bactéries aéro-anaérobies facultatives, entérobactéries, streptocoques et lactobacilles ;

la flore de passage ne s‘implante pas dans le tube digestif. Les bactéries potentiellement pathogènes qui parfois la composent ne peuvent se développer dans des conditions normales du fait de la présence de la flore endogène.

Les flores dominante et sous-dominante constituent la flore endogène, la flore de passage formant la flore exogène.

La flore bactérienne, dominante et sous-dominante (flore endogène), exerce un effet bénéfique pour la défense de l’organisme en s’opposant par différents mécanismes à l’implantation et au développement de bactéries potentiellement pathogènes : sécrétion de substances antibactériennes, participation à la qualité de la muqueuse, stimulation du système immunitaire intestinal.

* UFC/g: Unités Formant Colonies/ gramme de fécès

La muqueuse intestinale, un effet barrière

L’épithélium intestinal, constitué par les entérocytes et les cellules caliciformes, participe activement à la défense de l’organisme.

Les entérocytes, très nombreux, représentent une surface considérable grâce aux microvillosités caractéristiques de l’intestin grêle, ce qui facilite l’absorption des nutriments.

Le mucus, produit par les cellules caliciformes, tapisse l’ensemble de la muqueuse digestive et renforce ainsi sa protection.

Le système immunitaire intestinal ou GALT (Gut Associated Lymphoid Tissue), un système de défense spécifique

Le système immunitaire intestinal localisé dans

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