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Les Protheses Orl

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Par   •  18 Mars 2013  •  686 Mots (3 Pages)  •  762 Vues

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• La voix œsophagienne

Cette technique consiste à faire pénétrer de l’air dans l’œsophage, et le faire ressortir par le biais d’une éructation forte et contrôlée. Pour maitriser cette technique, le patient bénéficie au sein de l’hôpital puis à sa sortie, de consultations avec un orthophoniste. Cette rééducation est faite de paire avec une rééducation respiratoire afin d’en éviter le blocage. L’apprentissage se fait en deux étapes : en premier lieux c’est la maitrise de l’entrée et de la sortie de l’air, puis le travail d’articulation et de former des mots avec l’air éructée. L’air sortant fait vibrer le sphincter supérieur de l’œsophage : c’est le son œsophagien qui remplace la vibration des cordes vocale. Pour la prononciation, l’articulation des mots, la technique ne change pas par rapport à la voix naturelle, il faut utiliser la langue, les lèvres ainsi que la mandibule.

Différentes techniques se présentent au patient pour introduire et éructer l’air de l’œsophage :

* La déglutition.

* Le gobage, ou inhalation (technique de Seernan) dont le principe est de garder la bouche ouverte lors de la respiration permettant à l’air de pénétrer dans l’œsophage.

* La technique des blocages, elle, nécessite un effort plus important de la part du patient car elle requiert des pressions abdominales. L’air contenu dans la bouche et le pharynx est envoyé dans l’œsophage grâce aux muscles buccaux.

* La méthode de Damste : l’air entre de lui même lors de l’articulation des consonnes et ressort pour la prononciation des voyelles.

Mr Peyrotte utilise la voix œsophagienne, qu’il maitrise très bien. L’avantage principal de cette méthode et d’avoir les mains libres. Il peut converser avec ses interlocuteurs, mais cela lui demande cependant un calcul constant : avec ce mode de communication, le nombre de syllabes prononcées compris entre dix et quinze. Il lui est donc nécessaire de savoir ce qu’il va répondre et de compter au préalable le nombre de syllabes pour ne pas être arrêté en pleine phrase. Cette réflexion mathématique lui est à présent familière, mais elle requiert de la vigilance en début d’apprentissage.

• L’implant phonatoire ou voix trachéo-œsophagienne.

L’implant phonatoire est un petit dispositif médical en silicone équipé d’une valve unidirectionnelle qui laisse passer l’air de la trachée vers l’œsophage et qui empêche la salive ou les aliments de faire le passage inverse.

Pour sa mise en place, il nécessaire pour le chirurgien de créer une fistule, un « shunt » trachéo-oesophagien. La pose se fait lors de l’intervention, au bloc opératoire.

Pour parler, le patient doit boucher son trachéostome, l’air contenu dans la trachée (expulsé des poumons) passe ainsi dans l’œsophage et peut être articulé et expulsé par la cavité buccale.

L’implant est un corps étranger qui nécessite d’être nettoyé régulièrement pour éviter la prolifération de mycoses mais aussi pour minimiser le risque d’obstruction, ce qui bloquerait le passage de l’air. Un de ses inconvénients majeurs est

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