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Prothèse De Hanche

Mémoire : Prothèse De Hanche. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Janvier 2014  •  3 153 Mots (13 Pages)  •  1 205 Vues

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La prothèse de hanche

Qu'est qu'une prothèse de hanche ?

On entend par prothèse de hanche le fait de changer l’articulation endommagée par une articulation artificielle composée d'une pièce fémorale, d'une pièce cotyloïdienne (inscrite dans le bassin) et d'une pièce intermédiaire entre les deux.

Dans certaines situations, on ne remplace pas le cotyle (prothèse fémorale simple après fracture du col du fémur chez le sujet âgé ou resurfaçage de la tête du fémur chez le patient jeune).

On en distingue plusieurs types de PTH, que l’on peut classer par :

• le couple de frottement

entre la bille de la tige fémorale et la cupule dans le cotyle. On distingue actuellement 3 grands types de couples de frottement :

• bille de métal (en inox ou en chrome cobalt) ou bille en céramique (alumine), qui vient se loger dans une cupule cotyloïdienne en polyéthylène cimentée

• bille et cotyle en alumine, correspondant à un couple céramique/ céramique

• bille et cotyle en métal, correspondant à un couple métal/ métal

• le mode de fixation de la prothèse à l’os :

Les PTH sont habituellement fixées à l'os par un ciment chirurgical, tant au niveau du fémur que du cotyle, la bille étant ensuite impactée sur la tige fémorale. De nos jours, le ciment est de plus en plus remplacé par un matériau recouvrant l'implant. Dans ce cas, il n'y a pas de stabilisation immédiate mais une stabilisation secondaire induite par la repousse osseuse autour de la prothèse. On parle alors de prothèse sans ciment qui peut concerner les deux pièces fémorale et cotyloïdienne ou une des deux (prothèse hybride)

• la taille de la bille prothétique :

Actuellement, avec l’amélioration des couples de frottement, on tend à augmenter le diamètre de la tête fémorale prothétique, (28mm, parfois 32 ou 36mm) alors qu’auparavant la référence était 22 mm (un petit diamètre diminue l’usure au détriment du risque de luxation)

Des gestes associés peuvent êtres nécessaires à l’implantation correcte d’une prothèse de hanche. Ils peuvent êtres très variés mais dans la plupart des cas ils concernent les structures osseuses devant accueillir la prothèse (greffes osseuses +++). Ces gestes sont plus fréquents en cas de reprise chirurgicale.

A noter qu’il faut aussi prendre en compte les choix et les habitudes du chirurgien. En effet, le panel des prothèses de hanche est pléthorique et répond à des philosophies différentes car il faut de toutes façons faire des compromis (mobilité, stabilité, risque d’usure de la prothèse).

Un autre facteur à prendre en compte est la technique de pose notamment en ce qui concerne la voie d’abord de l’articulation. On distingue la voie d'abord postérieure, la plus utilisée en France, avec une cicatrice qui se trouve au niveau de la fesse et fait environ entre 15 et 20 centimètres et la voie d’abord antérieure, plus exigeante sur le plan technique, qui nécessite l’emploi d’une table « orthopédique », avec une cicatrice antéro-externe généralement plus petite. Les avantages ne sont pas seulement esthétiques : dans ce cas de figure, les suites opératoires sont généralement plus simples et le risque de luxation moindre. Les autres abords (voie antéro-externe, trochantérotomie …) sont rarement pratiqués en France (tout du moins en première intention) compte-tenu de leurs complications potentielles mais dans ce domaine tout est affaire « d’Ecole »…

Enfin, cette intervention peut être réalisée de façon mini-invasive grâce aux instrumentations chirurgicales modernes et aux progrès des techniques d’implantation. Elle peut aussi être menée sous le contrôle d’un ordinateur (on parle alors de chirurgie “naviguée” par ordinateur). Le bénéfice à long terme de ces nouvelles techniques de pose n’est toutefois pas encore clairement établi même si elles suscitent à l’heure actuelle un enthousiasme certain. En tout état de cause, le triptyque bon examen clinique- bonne indication de prothèse- bonne implantation de celle-ci reste en matière de prothèse de hanche le garant du meilleur résultat fonctionnel.

La destruction du cartilage articulaire a des causes diverses

La destruction du cartilage articulaire a des causes diverses (arthrose, luxation congénitale, arthrite inflammatoire, nécrose, séquelle de traumatisme osseux, tumeur...) mais toutes ces causes sont responsables de l'apparition des mêmes symptômes: douleur, enraidissement et au final incapacité fonctionnelle. L 'implantation de la prothèse a donc pour but pour de faire disparaître la douleur qui gêne le malade dans sa vie quotidienne et le contraint à prendre nombre de médicaments antalgiques (anti-douleurs) et anti-inflammatoires. Dans la plupart des cas, cette intervention permet aussi aux patients opérés de retrouver la capacité de marcher, de monter et de descendre les escaliers, en somme d'avoir "une vie normale".

Le choix de la pose d’une prothèse sera défini en fonction de plusieurs paramètres :

• Inefficacité d’un traitement médical bien conduit

• Etat de santé actuel et antérieur

• Etat de la peau et des muscles

• Degré d’usure cartilagineuse et osseuse

• Absence de foyers infectieux chroniques (dentaires, pulmonaires, urinaires)

• Résultat des examens complémentaires (radiographies +++, Scanner et/ou IRM)

Comment va se dérouler cette intervention ?

Arrivée la veille et préparation cutanée. Signalez à l'infirmière toute fièvre récente même banale ou tout problème local, source potentielle d'infection (plaie, bouton, croûte...): cela risque d'annuler l'intervention.

N'oubliez pas tous vos documents (en particulier les examens radiographiques).

Respecter les consignes propres à toute anesthésie (nourriture, boisson, tabac).

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