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Etude de documents identité alimentaire

Commentaire de texte : Etude de documents identité alimentaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Mars 2020  •  Commentaire de texte  •  2 996 Mots (12 Pages)  •  399 Vues

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1.1)

Le premier document, « La construction d’une identité alimentaire nationale », est un article de type argumentatif ecrit par Alexandre D. Ce document est publié en octobre 2009 sur un blog italien appelé « Blog della identita alimentari ». Il a pour sujet la remise en question de la construction d’une identité alimentaire nationale, notamment en s’interrogent sur les moyens déployés, les conditions de cette construction ainsi que les acteurs qui y participent. L’exemple utilisé dans cet article est celui de la Belgique.

La construction d’une identité alimentaire permet de renforcer la cohésion d’un peuple et repose sur un besoin de se distinguer.

Pour transformer un plat en spécialité, on utilise des adjectifs identitaires ou alors on ajoute un ingrédient ancré dans la culture du pays ou de la région.

Il y a quatre acteurs importants pour définir ce qu’est une cuisine nationale, le trio « cuisinier, mangeur et écrivain » mais aussi le « commercial ».

Les écrivains racontent et théorisent ce qui correspond à la cuisine nationale.

Le « mangeur », qui est un souvent un critique gastronomique, contribue également à forger une identité alimentaire nationale.

Le « cuisiner » qui à travers ses recettes alimente le patrimoine culinaire et le fait vivre.

Le « commercial » invente tout un imaginaire dans le but de promouvoir et de vendre cette identité alimentaire.

La construction de l’identité alimentaire d’un pays commence souvent dans les milieux aisés.

La confrontation à la culture culinaire d’autres pays renforce la volonté d’avoir une identité culinaire nationale.

1.2)

Le deuxième document a pour titre « Les arts culinaires : patrimoine culturel de la France ». C’est un extrait d’un rapport d’information sénatorial publié en juillet 2008 par Catherine Dumas, c’est donc un document informatif. La première partie du document a pour sujet la diversité ainsi que la qualité de la cuisine française sur plusieurs aspects. Au niveau des produits, du savoir-faire, des métiers et des traditions. Dans la seconde partie du document, l’auteur étudie l’impact de la cuisine sur l’économie, le tourisme, et le rayonnement culturel de la France à l’étranger.

Une des caractéristiques fortes du patrimoine culinaire Français est la diversité des produits et des métiers dans l’ensemble des filières de notre alimentation. La force de notre patrimoine culinaire est un atout majeur de la cuisine française.

La grande variété du territoire dans les climats et caractéristiques géologiques est une des dispositions favorables à une cuisine et des produits d’une grande diversité. Le nombre de variétés de fromages en est un bon exemple, il en existe plus de 1 000.

La notion de « terroir » est très importante en France. Le terroir c’est l’identité culturelle spécifique d’un territoire et de ses habitants.

Les Français sont attachés à la défense du patrimoine culinaire qui comprend les savoir-faire, les pratiques et les traditions qui le composent. Ce patrimoine est défendu par le système AOP « Appellation d’origine contrôlée » ainsi que par le label « patrimoine rural », qui comprend les monuments, paysages, savoir-faire, traditions et produits de terroir.

C’est grâce à ce terroir que la France est reconnue comme un pays à la pointe de la gastronomie, grâce à la rencontre entre un patrimoine et un savoir-faire.

Les grands chefs français sont également très importants pour le rayonnement culturel de notre pays. Des cuisiniers viennent du monde entier pour apprendre auprès de nos chefs ou dans nos écoles de cuisine. Ces échanges ont pour effet d’enrichir encore plus notre diversité culinaire et ils contribuent au rayonnement de la France dans le monde.

Le patrimoine culinaire joue un grand rôle dans le tourisme français. Chaque année, 82 millions de touristes viennent en France, motivés par le patrimoine historique mais aussi beaucoup par le patrimoine culinaire.

C’est un secteur très important pour notre économie, d’après l’Insee, il y a 158 500 restaurants et cafés en France et 570 000 personnes qui y travaillent. Le chiffre d’affaire de la restauration est de 35,2 milliards d’euros, cela représente 50% du chiffre d’affaire du tourisme.

La qualité de nos boulangeries est aussi une caractéristique de notre pays connue dans le monde entier ce qui en fait un secteur d’activité important. En 2007 le chiffre d’affaires des boulangeries-pâtisseries artisanales est de 10,6 milliards d’euros.

Toutes ces caractéristiques ont motivé le projet d’inscription du patrimoine culinaire de la France au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Les caractéristiques de la gastronomie française ont motivé le projet d’inscription du patrimoine culinaire de la France au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

1.3)

Le document 3 est une chronique intitulée « Quand un maire italien traque la cuisine ethnique ». Elle est écrite par d’Eve Mongin et parue sur le blog de Libération.fr en février 2009. Cette chronique se moque avec ironie de l’égo démesuré des italiens, qui pensent que seule leur nourriture est bonne. La chroniqueuse prend pour exemple une anecdote : l’interdiction par le maire d’une petite ville italienne, Lucca de « toutes nouvelle activité de restauration provenant d’ethnies diverses ».

L’auteur évoque en premier lieu l’augmentation en Italie des conflits de voisinage à cause de l’odeur provoqué par la cuisine les « extracomunitari » (non-européen).

Elle critique par la suite le chauvinisme des Italiens qui considère que la cuisine italienne est la meilleure du monde et la seule à leurs yeux.

L’auteur explique que les italiens n'ayant pas vraiment de passé colonial ni une grande diversité culturelle dans leur pays, ils sont très peu ouverts envers les cuisines étrangères.

Elle nous développe ensuite le cas de la ville de Lucca, où le maire a décidé d’interdire au centre-ville l’installation d’établissements de restauration non italienne. Cette décision est motivée par la protection du patrimoine culturel local mais d’après l’auteur cela cache en réalité de la discrimination ainsi qu’une intolérance envers les étrangers.

L’auteur nous explique ensuite que paradoxalement

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