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Ce que manger veut dire, la face cachée des régimes 'sans'

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Par   •  28 Février 2018  •  Dissertation  •  2 859 Mots (12 Pages)  •  4 321 Vues

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1) Analyse des documents et extraction des idées à retenir

1) Le premier document est un article de presse explicatif, paru le 6 avril 2016 dans « Libération » et cosigné par Jacky Durand et Catherine Mallaval. Les journalistes écrivent sur le salon des allergiques et autres 'intolérants' qui ouvrira à Paris en 2016 et exposent les points de vue, parfois nuancés, de trois spécialistes concernant les allergies et les régimes 'sans'.

Jacky Durand et Catherine Mallaval font part de l'ouverture, en 2016, d'un salon de trois jours concernant les allergies et intolérances donc de la nourriture dite 'sans', c'est-à-dire à laquelle on a enlevé l'ingrédient posant problème. D'après l'une des organisatrices, Charlotte Ria, ce salon n'accueille pas seulement des personnes ayant des problèmes d'allergies ou d'intolérances mais aussi des personnes se souciant de leurs alimentations. Les journalistes montrent une certaine réticence face à ce principe de 'sans', pourtant, de plus en plus de personnes s'y intéressent ; en effet, le nombre d'allergiques a augmenté, les affaires prospèrent pour les distributeurs de ces produits et c'est aussi un effet de mode. Trois spécialistes interviewés, donnent également leurs avis sur le sujet.

Tout d'abord, le philosophe Olivier Assouly met en avant ce qui peut pousser les personnes à consommer des produits 'sans'. Il pense que les gens ne consomment pas ses produits seulement pour faire comme tout le monde mais, plutôt, parce qu'ils ne font plus confiance aux produits industriels. De plus, aujourd'hui, la plupart des consommateurs préparent leurs repas comme des rations mesurables et modifiables ce qui leurs enlèvent cet aspect appétissant ; ce style de vie va de pair avec les produits 'sans' mais, peut devenir profitable aux industriels et à leurs méthodes de production contrairement aux artisans et cultivateurs. Certes, en retirant un ingrédient on peut essayer d'allier deux modes de consommation, c'est-à-dire celle avec tous les éléments et celle où l'on enlève celui qui pose problème ; cependant, cela engendre une contradiction : pour garder la logique de consommation, on ne peut pas retirer l'ingrédient principale d'un aliment.

Puis, l'endocrinologue Jean-Michel Lecerf explique les origines de la nourriture 'sans' et des allergies. Pour lui, ce n'est pas récent que les hommes interdisent certains ingrédients en se penchant sur la composition des aliments pour y trouver les causes de problèmes ; en effet, en 1950/60 déjà, le gras et après le sucre ne devaient plus être d'actualité. Aujourd'hui, les mentalités ont évolués et des discours de plus en plus négatifs ont vus le jour, pourtant, l'alimentation est plus fiable et diversifiée. D'autre part, il affirme que les problèmes d'allergies sont liés à une hausse de la propreté et une diminution de l'allaitement maternel ou à la richesse ; en effet, ceux qui ne peuvent pas acheter de la nourriture de bonne qualité subissent des conséquences sur leurs santés alors que les autres font juste des réactions naturelles face à l'entrée de nouveaux produits. Il fini par dire que les hommes ne sont pas entrain de s'empoissonner avec ce qui ingèrent mais si toujours plus de personnes le pensent, les repas conviviales n'auront plus lieu d'être.

Enfin, le chef de table à Paris, Bruno Verjus nuance sa réponse. Il ne contredit pas le fait que des gens peuvent réellement avoir des allergies. Pourtant aujourd'hui, il sait que les affaires autour de ce phénomène engendrent des analyses imprécises et que les principales personnes touchées sont fortunées. Celles-ci pensent que c'est à la mode de l'être et de ne rien manger pour être svelte.

2) Le deuxième document est un article de presse explicatif, paru le 26 janvier 2016 dans le quotidien « Sud-Ouest ». Cet article traite des inconvénients, dont atteste l'association 60 millions de consommateurs, des aliments 'sans gluten', de plus en plus consommés récemment en France.

Au départ, les aliments 'sans gluten' étaient destinés principalement aux personnes étant intolérantes à cette protéine, pour eux, ce mode d'alimentation est une question de santé ; néanmoins aujourd'hui en France, cinq millions de personnes en consomment. Ceci montre que ces aliments ne sont plus seulement consommés à cause de problèmes d'intolérance mais aussi par préoccupation de ce que l'on mange et par effet de mode. Les industriels ont donc développés de nouveaux produits 'sans gluten' mais d'après l'association 60 millions de consommateurs, pourtant vendus plus chers, ces produits ne sont pas meilleurs pour la santé des hommes. Cet article expose trois raisons bien définis.

Premièrement, la présence d'additifs. Le gluten est présent dans beaucoup d'aliments, comme les pâtes ou encore le pain, sous la forme de farine de blé, par exemple. Pour enlever l'ingrédient qui en contient, il faut trouver une autre substance permettant de reproduire la saveur et la consistance de l'aliment de base ; c'est le rôle des additifs ajoutés dans la recette par les industriels. Ces nouveaux ingrédients ne sont pas forcement du goût de tous les consommateurs qui préfèrent le naturel à l'artificiel.

Deuxièmement, le manque de protéines. Dans ces produits 'sans gluten', il y a moins de protéine, ce qui fait donc d'eux des aliments moins nutritionnels selon l'association 60 millions de consommateurs. Là encore, ils vont à l'encontre de certains de leurs consommateurs, comme, les végétariens et les végétaliens car ils ne peuvent plus trouver les protéines qui leurs manquent dans ces aliments.

Finalement, le problème de manger plus et de grossir. Les nouveaux consommateurs des produits 'sans gluten' ont été attirés par ce concept car ils pensaient que ceci permettait de mieux manger. Pourtant, selon plusieurs nutritionnistes, ces aliments ne sont pas forcement meilleurs pour la santé ou pour maigrir. En effet, certains additifs qui poussent à manger plus et le fait de ne plus être habitué à manger du gluten donc à le digérer, ce qui le stocke dans les graisses, peuvent faire grossir.

3) Le troisième document est un article de presse explicatif paru le 22 mars 2012 dans « Le Monde » et signé par Pascale Santi. La journaliste expose le phénomène récent d'orthodoxie, nommé en 1997

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