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Thème : « Ce que manger veut dire » alimentation et identité nationale

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Par   •  18 Décembre 2017  •  Dissertation  •  1 947 Mots (8 Pages)  •  1 914 Vues

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Thème : « Ce que manger veut dire » alimentation et identité nationale

Partie 1 : Préparation de la synthèse

1.1- Document 1

Ce document est un article d’ Alexandre D. , extrait du blog « della identità alimentari » en date d’octobre 2009 , du type  informatif et argumentatif. Il montre l’évolution de la gastronomie, à travers l’exemple de la Belgique et de la France, au cours du 19ième et 20ième siècle, comme étant partie intégrante de l’ identité d’un pays.

Notons d’abord que la construction alimentaire d’un pays passe par différents acteurs. Cette identité alimentaire permet de se démarquer d’un pays à un autre et pour cela il faut voir ce qui se passe dans les autres pays. Pour se différencier il suffit de mettre un élément bien de chez soi, par exemple. Différentes stratégies sont possibles mais l’essentiel est aussi de vendre. Il s’agit de mettre en valeur les produits d’un pays, comme en faire une carte d’identié, avec des caractéristiques qui représenterons le pays. Soulignons à nouveau que le tourisme comme les échanges avec l’autre sont indispensables dans cette construction du savoir et du savoir-faire. Retenons enfin que la gastronomie à la française était en Belgique , un signe de différenciation et d’appartenance à une classe sociale.

1.2- Document 2

Ce document est un rapport de la sénatrice C. Dumas paru en juilllet 2008, du type argumentatif montrant que la cuisine française fait partie d’un pratrimoine culturel ou plus culinaire voir immatériel de l’humanité et elle émet des propositions pour conjuguer valorisation de ce patrimoine qui passe par un savoir -faire et la richesse  de ce secteur par un dynamisme pluriel.

Nous avons dit que différents acteurs participent au développement de ce patrimoine culturel, mais remarquons également la richesse du sol français, la diversité des produits comme la facilité de les trouver et leur mise à disposition sans compter la relation entre le produit et l’homme. Relevons aussi l’idée que la cuisine française est une des meilleures au monde, c’est un art de vivre, Dumas précise que certains produits rayonnent à  l ‘internationale tel le fromage, le vin et le pain. Le terroir se travaille autour des hommes, d’un savoir-faire, d’échanges, de produits propres au terroir, une différenciation et une diversité. Ce qui met en valeur cette autre idée de la nécessité des certifications, de la mise en place de labels tel le « AOC », voir défendre ou mettre en valeur une zone géographique.

l’idée qui en découle est la raison de l’importance de défendre ce patrimoine, c’est avant tout économique  et commerciale, le trourisme étant un atout majeur .

1.3-Document 3

C’est un article extrait du site de Libération.fr mis en ligne en février 2009, d’Eve Mongin, de type informatif voir polémique où la chroniqueuse évoque les caractéristiques de la cuisine à l’italienne, en Italie, et de celles d’autres ethnies vivant sur son territoire amenant   les propos d’un maire non favorable à l’établissement de cuisines étrangères.

Nous pouvons retenir que les italiens sont fiers de leur identité culinaire qu’ils revendiquent comme étant  la meilleure, ils la jugent comme diversifiée et excellente. Ils ne supportent pas les odeurs des cuisines étrangères, nous retenons ici que la cuisine est source de  problèmes, de racisme aussi de critique de la cuisine française. Le maire de la ville protège son territoire, même au niveau économique, en refusant aux cuisines étrangères de faire leur installation. Pourtant le couscous est bien apprècié et présent, étant même devenu au fil du temps un repas de la région, marqué par l’influence et le passage des étrangers.

1.4- document 4

C’est un document iconographique,intitulé « Terroirs en péril », d’Yves Lasserre, publié en mai 2010, plutôt polémique voir caricartural, montrant le danger ou la compétition des terroirs bien français avec les produits  étrangers.

Nous voyons la France, représentée avec des produits typiques : la vache fachée approchée par une vache chinoise arborant le label  tricolore de la vache charolaise, c’est la dénonciation entre autre du « made in china », de la contre- façon ou de l’imitation, soulevant le problème, de la qualité des produits, de la concurrence étangère qui envahit le marché français , d’où un problème économique. De même avec le burger, repésenté de façon peu appétissant, voir répugnant face au visage décomposé, choqué du français de la région portant le béret, c’est une stratégie aussi d’avoir des produits marqués par une identité, une appartenance à une région. L’auteur  dénonce le danger des produits pourtant labellisés, le « AOC » face à la concurrence étrangère. Malgrè la protection par des labels, la concurence est très présente, c’est le danger également face aux grandes puissances.

1.5- Travail préparatoire de structure

L’ensemble de ces documents traite des produits alimentaires, de la cuisine comme une identité culturelle.

Pour commencer, disons qu’il faut plusieurs et différents acteurs pour construire une identité culturelle ici la cuisine. Alexandre D. écrit « plusieurs acteurs entre en jeu », C. Dumas parle d’une grande divesité « des métiers de  bouche ».

De même il faut une diversité de produits que ce soit en France, en Belgique ou en Italie, nous retrouvons des produits symboles du pays, la bière, le vin, le pain, le fromage...soit cela passe par une zone géographique, un AOC, soit par une grande richesse de variété tel le fromage en France ou encore une facilité de se procurer des produits comme au marché de Rungis en France. L’idée du terroir que nous retrouvons dans tous les documents met en valeur le savoir, le savoir- faire, une identité culturelle, Dumas parle de patrimoine, c’est l’identité culimaire nationale. Le nationalisme est fortement présent avec les drapeaux, ou des revendications nationalistes.

Notons l’dée commune dans tous le documents qui est la confrontation avec d’autres cultures, la construction de l’identité culinaire passe passe par un échange, une influence extèrieure, il faut voir ce qui se fait ailleurs pour se différencier. Dumas parle « d’échange permanent », ou ajouter un produit propre au pays pour en faire une particularité telle la bière en Belgique dans le bœuf Bourguignon comme le souligne Alexandre D. ou le couscous en Italie.

L’idée de la cuisine comme une appartenance à une classe sociale se voit chez Alexandre D., c’est pour se distinguer, cela appartient à la haute socièté, il parle de « barrière sociale », Dumas le voit comme un art de vivre mais cela peut etre aussi plus conviviale ou populaire.

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