Analyse De Pratique - Pansement Stérile

ANALYSE DE PRATIQUE

LIEU

J’ai effectué ce troisième stage à la clinique R*****, dans le 16ème arrondissement de Paris. Celui-ci a duré cinq semaines. Dans cette clinique, on retrouve surtout de la chirurgie orthopédique (prothèse de l’épaule, prothèse de hanche, prothèse du genou, hallux valgus…), de la chirurgie plastique (lifting de la face, rhinoplastie, abdominoplastie, liposuccion, reconstruction mammaire…), de la stomatologie (extractions dentaires, chirurgie pré-implantaire et implantologie…).

SITUATION OU ACTIVITÉ RÉALISÉE

Lors de ma deuxième semaine de stage, après avoir assisté à quelques changements de pansements stériles avec ma tutrice IDE, celle-ci me propose d’en réaliser un.

Ce geste est réalisé par une IDE lorsqu’elle a une prescription médicale d’un praticien de la clinique ou en application de son protocole. La réalisation d’un pansement nécessite le port d’une tenue adaptée : blouse à manche courte, cheveux attachés, absence de bijoux et de vernis à ongles. Le pansement permet de prévenir l’infection en assurant une désinfection de la plaie, de protéger la plaie des traumatismes, d’aider à la cicatrisation et d’assurer le confort du patient.

Le 24 mai 2013 au matin, l’infirmière me dit que je vais refaire le pansement de Madame D. Cette dernière a été opérée pour une prothèse de l’épaule droite le 22 mai 2013. Agée de 71 ans, elle a été professeur de danse classique jusqu’en 1997 en région parisienne, depuis elle est à la retraite et vit avec son mari. Madame D est vêtue d’une casaque bleue, elle porte des lunettes de vue, elle a une attelle au bras droit. Elle a un carré blond, elle est très souriante et sociable. Elle est dans une chambre double mais n’a pas de voisine de chambre.

C’est alors que je désinfecte le charriot avec une solution détergente et désinfectante. Pour cela, je porte des gants non stériles et j’ai avec moi une lingette et du surfanios. Une fois terminé, je mets la lingette dans une poubelle pour les déchets assimilés aux ordures ménagères (DAOM) ainsi que les gants. Ensuite je fixe un sac poubelle noir pour les DAOM et un sac poubelle jaune pour les déchets d’activités de soins à risques infectieux (DASRI). Je réalise une friction avec une solution hydro-alcoolique. Après, je vais dans l’armoire fermé à clé, se situant au fond du couloir afin de récupérer le matériel nécessaire. Je prends un set à pansement à usage unique contenant deux pinces et des compresses, des sachets de compresses stériles, des dosettes de sérum physiologique, de bétadine scrub et dermique, deux pansements urgostériles (pansement adhésif stérile, non tissé), une boite de gants non stériles et une solution hydro-alcoolique (SHA). Je vérifie l’intégrité et la date de péremption du matériel.

Madame D. a déjà été prévenue que j’allais lui refaire son pansement en compagnie de l’IDE. De ce fait, elle a fait sa toilette au lavabo et a retiré son attelle qu’elle a posée sur sa chaise. Je me lave les mains en suivant les différentes étapes, dans le poste de soins. Je frappe à la porte de la chambre de Madame D., et entre avec le charriot. J’appuie sur le bouton à l’entrée afin de signaler notre présence dans la chambre. L’IDE me redonne quelques conseils sur la façon de me positionner afin de réaliser ce pansement dans les meilleures conditions. La patiente est installée dans son lit en position demi-assise, et avec son accord, je

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