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Analyse De La Pratique: soigner une escarre ischiatique au stade 2

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Par   •  19 Juin 2014  •  463 Mots (2 Pages)  •  1 316 Vues

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Description de la situation :

Je suis au premier étage du centre gérontologique, dans la chambre d’une résidente de 88 ans présentant une escarre ischiatique stade 2 : la plaie est profonde et très fibrineuse. La patiente est alitée, son lit est équipé d’un matelas à air NODEC. Pour son escarre, des pansements lui sont refaits tous les 3 jours selon un protocole conseillé par l’infirmière stomathérapeute spécialiste en pansement de l’hôpital. Cependant, malgré les soins, l’escarre de creuse de plus en plus. L’infirmière m’explique que cela est du à son état de dénutrition [albumine à 26g/l]. Cependant, la patiente n’a pas conscience de son problème cutané et répète qu’elle mange à sa faim alors qu’elle ne s’alimente que très peu.

Questionnement :

Les pansements ne sont-il réellement pas suffisants pour soigner une escarre ?

Comment peut-on améliorer les apports protéiques de la patiente ?

Analyse :

Au cours de ma première année de formation, j’ai appris au travers de l’enseignement UE 4.1 - soins de confort et de bien être - que l’escarre nécessite des apports nutritionnels fournissant les protéines et l’énergie nécessaire à sa guérison. En cas de dénutrition, ces ressources ne sont pas assurées par l’alimentation, l’organisme doit donc puiser dans ses réserves, si toutefois celle-ci existent en quantité suffisante. Dans ma situation, ce n’était pas le cas et les pansements ne peuvent en aucun cas apporter ces éléments manquant. Il faut donc trouver une solution pour corriger cette dénutrition, sans aller contre le consentement de la patiente.

Après quelques semaines d’observation, j’ai constaté qu’elle n’avait pas forcément faim aux moments des repas : il lui arrive fréquemment de réclamer son petit déjeuner vers 10 heures et se plaint de ne pas avoir eu son repas au cours de l’après-midi. D’autre part, elle exprime souvent son ennui, sa lassitude et demande où est sa famille ne comprenant pas pourquoi elle ne se trouve pas auprès d’elle. Elle apprécie les moments où le personnel est auprès d’elle et aime parler de sa famille.

Le manque d’appétit pendant les repas et une baisse de moral favorisent la dénutrition. On peut donc essayer de jouer sur ces paramètres pour espérer de meilleurs apports nutritionnels.

Je décide donc d’accompagner la patiente lors de ses repas pour la stimuler et ainsi que lui tenir compagnie, ce qui s’avère être efficace puisqu’elle mange alors près de la moitié de son plateau. De plus, elle accepte les crèmes hyperprotéinées (Fresubin) qui lui sont proposés entre les repas.

Je pense que continuer ainsi pourrait permettre à la patiente de recouvrir une bonne nutrition et ainsi améliorer son escarre. Cependant, si la patiente estime qu’elle « en a assez » comme elle l’exprime parfois, il ne sera alors pas bon d’aller contre sa décision, et son choix devra être respecté, malgré les conséquences que cela peut avoir.

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