APP soins relationnels pendant un soin

1. Analyse de pratique

Soins relationnel pendant un soin

Compétence 4 : mettre en œuvre des actions à visée diagnostique et thérapeutique

Compétence 6 : communiquer et conduire une relation dans un contexte de soins

Situation

J'ai effectué mon stage du semestre 2 de première année dans le service de soins suite et de réadaptation, d’une clinique de la Seine Saint-Denis. Le service est composé de deux ailes : gauche et droite. Le travail du service est en 11 heures avec deux infirmiers la journée et un la nuit.

J’ai à charge Me R., une patiente hospitalisée depuis le 5/03/19, pour une prise en charge rééducative dans les suites d’une prothèse totale de hanche à droite suite à une coxarthrose.

Elle est autonome dans les gestes de la vie quotidienne. Elle a un pansement au niveau de sa cicatrice avec des agrafes. Elle a déjà eu une prothèse totale de hanche à gauche, il y a 6 ans.

Ce jour-là, le 14/03/19, je suis à 3 semaines du début de mon stage. Nous devons faire l’ablation partielle des agrafes (une sur deux). Sachant qu’il y avait ce soin à faire, la veille, j’ai repris l’unité d’enseignement 4.4 « Thérapeutique et contribution au diagnostic médical », durant laquelle nous avions vu ce soin avec une pratique à l’appui (on s’était entraîné sur un petit coussin avec des agrafes qu’il fallait retirer !).

Le soin s'est déroulé dans la chambre de la patiente en présence de l'infirmier. La patiente venait juste de terminer sa toilette.

J'ai vérifié la prescription médicale. Je devais enlever ½ agrafes au niveau de la cicatrice de PTH (prothèse totale de hanche) droite.

Puis j'ai été prévenir la patiente et lui demander son accord quant à la réalisation de ce soin (en lien avec la loi du 4 mars 2002, relative à l’information et la recherche du consentement et à la charte de la personne hospitalisée). La patiente accepte et venait juste de terminer sa toilette donc le moment était idéal. Je suis retournée dans le poste de soin afin de préparer mon matériel.

J'ai pris un chariot de soin, que j’ai décontaminé au préalable avec du « surfanios », où j'ai déposé après vérification des dates de péremptions et de l'intégrité des emballages : un set à pansement, un paquet de compresses stériles supplémentaire, une dosette de Bétadine scrub et une dosette de Bétadine dermique, un flacon uni dose de sérum physiologique, une pince ôte agrafe à usage unique stérile, deux pansements adhésifs, un sac DAOM et DASRI, du SHA, un container à aiguilles, une boite de gants non stériles.

 Ensuite j'ai effectué un lavage simple des mains puis je suis sorti du poste de soin avec mon chariot.

Je suis rentrée dans la chambre. La patiente était déjà installée du fait qu'elle venait de finir sa toilette. Elle avait mis un coussin entre les jambes afin d’éviter la luxation de sa prothèse vers l’arrière.

J'ai demandé à la patiente comment elle allait. Elle m’a dit qu’elle appréhendait un peu car elle avait eu mal lors de sa précédente ablation d’agrafe. L’infirmier a répondu aussitôt, de ne pas s’inquiéter, et qu’il n’y avait pas de raison d’avoir mal.

Je lève le lit à la hauteur pour être à l’aise lors du soin (règles d’ergonomie pour éviter les troubles musculo-squelettiques).

 Ensuite, j'ai positionné mon chariot de sorte que je ne croise pas mes mains pendant le soin pour respecter le chemin propre-sale. Mon tuteur me dit qu’il faut toujours respecter l’hygiène, la sécurité et l’ergonomie. Je frictionne mes mains avec la solution hydro-alcoolique (SHA), puis j’ouvre mon set à pansement.

Je sors le champ stérile avec la première pince, que j’utilise pour couvrir la fesse gauche de la patiente, afin de préserver son intimité et afin d’éviter de tâcher les draps du lit avec des gouttes de produits, lors du soin.   J’ouvre le paquet de compresses que je pose dans le set. Je saisis l'autre pince avec précaution à l'aide de la première. Je dépose les pinces sur le bord du plateau en les faisant suffisamment dépasser pour pouvoir les saisir.

J’imbibe les compresses avec le savon antiseptique (je mets un peu de sérum sur le savon antiseptique afin de le diluer), le sérum physiologique, l’antiseptique dermique, et je laisse le paquet de compresses sèches. J’ouvre l’emballage de la pince ôte agrafe à usage unique que je laisse à l’intérieur pour le moment.

Je me frictionne les mains au SHA et mets des gants non stériles. Je retire le pansement et le jette dans le sac à DASRI, en vérifiant l'état de la cicatrice. Elle est non inflammatoire et ne présente pas d’écoulement.

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