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L'impact Des téléphones Portables Sur La Santé

Note de Recherches : L'impact Des téléphones Portables Sur La Santé. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Janvier 2015  •  1 419 Mots (6 Pages)  •  890 Vues

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LETTRE OUVERTE A MADAME LA MINISTRE DE LA SANTE

Madame la Ministre,

Votre travail consiste à veiller sur la santé des français et à les prévenir des éventuelles menaces sanitaires qui peuvent survenir.

Aussi je ne comprends pas pourquoi vos services et vous-même n'alertez pas nos compatriotes devant la crise sanitaire sans précédent qui se profile avec la téléphonie mobile.

En effet, la peste noire au XIVème siècle qui tua près de 25 millions de personnes ou la grippe espagnole de 1918 qui décima près de 20 millions d'êtres humains ne sont rien devant la pandémie qui s'annonce et que vous et vos prédécesseurs étouffez pour des raisons que je vais essayer d'éclaircir.

Le danger que représente l'action de coller un téléphone mobile sur une oreille humaine pendant des minutes, voire des heures est extrêmement grave et menace très sérieusement la vie des générations à venir. Deux phénomènes concomitants et récents accentuent terriblement les menaces pesant sur les utilisateurs de téléphones portables et devraient vous inciter à prendre des mesures drastiques :

1/L'avènement des forfaits illimités qui laissent les usagers libres de téléphoner des heures durant.

2/Le rajeunissement terrible des premiers utilisateurs. Dès l'entrée au collège, soit à l'âge de 11 ans, la plupart des enfants ont un téléphone mobile (47 % en 2010, 75 % en 2011, (100 % en 2013 ?) selon le baromètre "Enfants et Internet" réalisé par "Calysto-Voix de l'enfant").

Or la seule prévention lancée par le ministère de la santé, suite au Grenelle de l'environnement 2, consiste en un portail internet intitulé « Portail radiofréquences-santé-environnement » qui nous explique que nos enfants n'ont rien à craindre puisque l'AFSSET (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail) dans son rapport de 2009, repris d'ailleurs avec force par tous les grands médias, indique que tout va bien.

Mais ce rapport est très contesté. Déjà en 2005, Guy Paillotin, alors directeur de l'AFSSE (ancien nom de cette agence) avait lui-même expliqué en ces termes que les rapports remis n'avaient aucune valeur  :

« L'expertise sur la téléphonie mobile n'a jamais suivi ni de près, ni de loin, les règles que s'est fixées l'AFSSE. Donc, c'est une expertise que je considère comme n'existant pas. » (Sénat/ Colloque sur l'indépendance des experts-2005)

Ce sont les connexions des experts, engagés par l'AFSSET, avec les industriels de la téléphonie qui ont conduit l'ancien directeur à condamner les résultats obtenus. Cela devrait vous conduire également, Madame la Ministre, à interroger sérieusement les conclusions de leurs études. En effet, celles-ci vont toujours dans le même sens, pour nous signifier qu'il n'y a aucun danger avéré et que nous pouvons continuer à utiliser sans crainte nos téléphones portables et permettre ainsi aux grands groupes industriels de réaliser des bénéfices records.

A ce titre, le rapport pour le 3ème plan cancer que vient de vous remettre le professeur Vernant est consternant. Il élude la question en quelques lignes et se contente de signaler que l’INPES a édicté sur un site des règles de «bon usage» du téléphone mobile. Sur ce site, « lesondesmobiles.fr », dont la fréquentation semble inexistante, on trouve cette phrase concernant la santé des enfants et des jeunes : « … l’usage de l’oreillette devrait également être encouragé par les parents. »

Rares sont les chercheurs qui parviennent à mener à terme leurs études. En France, dans le cadre du projet COMOBIO, lancé en 1998 par le gouvernement français, le professeur Alain Privat, neurologue à l'INSERM, a découvert des risques très sérieux de lésions cérébrales sur des cerveaux de rats exposés à des téléphones portables mais ses travaux ont du être arrêtés devant le refus de l'état de prolonger le versement de ses subventions après seulement une année de recherche.

Le professeur Pierre Aubineau, directeur de recherche au CNRS, quant à lui, a découvert des risques de dommages très sérieux sur les tissus du cerveau mais n'a pu publier ses conclusions.

Heureusement, il existe un chercheur suédois indépendant, financé uniquement par des fonds publics, qui travaille depuis près de 20 ans sur l'impact des portables sur la santé humaine.

Il s'agit de Lennart Hardell, professeur d'oncologie à l’hôpital d'Orebro.

Ses études, menées sur un panel extrêmement large de plus de 7000 personnes, l'ont conduit aux conclusions suivantes :

- L'utilisation du téléphone portable conduit à un doublement du risque de tumeur cérébrale (du type gliome) et du risque de

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