LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

La théorie de la vérité

Thèse : La théorie de la vérité. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  9 Mars 2017  •  Thèse  •  742 Mots (3 Pages)  •  644 Vues

Page 1 sur 3

La querelle contemporaine entre réalistes et

antiréalistes s’est souvent concentrée autour de

la notion de vérité. Expliquer la nature de la

vérité revient à faire un choix entre des

conceptions métaphysiques et épistémologiques

– le plus souvent, les deux à la fois. Il existe

globalement trois grandes théories (ou familles

de théories) :

La théorie de la vérité correspondance

pour laquelle ce que nous croyons ou disons est

vrai si cela correspond aux faits, à la façon dont

sont les choses. Une théorie de ce genre

suppose une thèse ontologique: une croyance est

vraie s’il existe une entité appropriée – un fait –

à laquelle elle correspond. La vérité tient à son

adéquation à son objet.

La théorie de la vérité cohérence

pour laquelle une croyance est vraie si et

seulement si elle appartient à un ensemble

cohérent de croyances. Cette conception est

généralement associée, en métaphysique, avec

l’idéalisme (thèse selon laquelle il n’existe que

des idées et des esprits). La vérité est affaire de

relation entre des croyances.

La théorie pragmatiste de la vérité

pour laquelle la vérité est ce qu’il est utile de

croire. Cela signifie que les croyances vraies

n’entrent pas en conflit avec l’expérience qui en

résulte. La vérité est alors l’utilité cognitive (en

vue de la connaissance) pour un agent idéal,

placé dans des conditions idéales.

Certains philosophes se sont demandés si nous

devons rechercher une définition de la vérité

(que ce soit par la correspondance, la cohérence,

l’utilité). Premièrement, la vérité est peut-être

indéfinissable, comme le sont d’autres termes («

bien », « bon », « connaissance »).

Deuxièmement, les termes de « vérité » ou de «

vrai » ont-ils la signification profonde que les

philosophes ont eu tendance à lui accorder ? Le

sens de ces mots semble suffisamment expliqué

si l’on dit, de façon générale :

Il est vrai que p si et seulement si p.

Par exemple, si p représente « L’eau bout à 100°

», « Il est vrai que l’eau bout à 100°» dit la même

chose que «L’eau bout à 100°». Dire qu’il est vrai

que p, c’est simplement dire p, et la vérité n’est

nullement une propriété substantielle de la

proposition p, mais c’en est un trait superficiel ou

redondant. On parle alors d’une conception

déflationniste de la vérité : la théorie de la vérité

ne contient finalement rien de plus que

l’équivalence de « || est vrai que p » et de « p ».

En particulier, elle a peu d’importance

épistémologique et métaphysique. En s’inspirant,

à tort ou

...

Télécharger au format  txt (5.2 Kb)   pdf (42.9 Kb)   docx (11.6 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com