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Philosophie Et Sagesse

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Par   •  19 Janvier 2014  •  3 511 Mots (15 Pages)  •  715 Vues

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La théologie et la philosophie sont donc deux disciplines qui ont pris naissance dans une circonstance assez similaire. Puisqu’elles sont toutes deux le fruit de l’étonnement. Alors la théologie est née de l’étonnement du croyant constatant d’être capable de croire dans la Révélation de Dieu. Et la philosophie est née de l’étonnement des premiers penseurs devant le spectacle du monde dont ils cherchaient à trouver les causes fondamentales et les causes ultimes. De plus, elles poursuivent toutes deux un même but. Ce but n’est autre que la recherche de la vérité. C’est à ce juste titre que le regretté mémoire le souverain pontife JEAN Paul II dans sa lettre encyclique FIDES ET RATIO, publiée le 14 septembre 1998 et parue le 15 octobre 1998, eut à dire que la foi et la raison sont comme deux ailes permettant à l’esprit humain de s’élever vers la contemplation de la vérité. En effet, c’est Dieu lui-même qui a mis en l’homme le désir de connaitre la vérité, et aussi de le connaitre lui-même afin que, le connaissant, l’aimant, il puisse atteindre la pleine vérité sur lui-même. Car la foi en elle-même un don de Dieu, elle est aussi une adhésion personnelle à la Révélation de Dieu, elle est donc différente de la raison, cependant elle ne peut pas certainement faire grand-chose sans la raison ; en tant qu’il est nécessaire à la raison de se faire forte par la foi pour découvrir les horizons auxquels toute seule elle ne pourrait pas arriver. C’est en ce sens qu’à travers les termes qui constitue notre sujet il nous est demandé s’il est nécessaire dans un cours de théologie fondamentale de considérer les deux concepts, à savoir foi et raison ou si au contraire on peut se déprendre de l’un au profit de l’autre. Une analyse en profondeur du rapport existant entre la foi et la raison, de la tâche et de l’objet de la théologie fondamentale pourra nous aider à voir effectivement s’il est nécessaire de tenir compte des deux ailes ou si la théologie fondamentale ne peut pas s’élancer normalement en faisant abstraction de l’une.

Plus l’homme connait la réalité et le monde, plus il se connait lui-même dans son unicité, tandis que devient plus pressante pour lui la question du sens des choses et de son existence même. C’est ainsi qu’au long des siècles, il est à remarquer que partout il y a eu un parcours qui a mené l’humanité à s’approcher de la vérité et à s’y confronter. D’un simple regard sur l’histoire ancienne qui montre clairement qu’en diverses parties de la terre, marquées par des cultures différentes, surgissent des questions de fond desquelles le pape JEAN Paul II dans sa lettre encyclique FIDES ET RATIO ne s’en est pas passé. Ces questions caractérisent donc le parcours le parcours de l’existence humaine : Qui suis-je ? D’où viens-je ? Et où vais-je ? Pourquoi la présence du mal ? Qu’y aura-t-il après cette vie ? Ces interrogations se trouvent non seulement dans les écrits sacrés d’Israël, mais également à travers tant d’autres écrits de beaucoup de penseurs et de philosophes et même à travers des prédications de quelques prédicateurs religieux, comme BOUDDHA par exemple. Elles ont un but commun : la quête du sens qui, depuis toujours est pressante dans le cœur de l’homme, car de la réponse appropriée à ces dernières, dépend de l’orientation à donner à l’existence. L’Eglise de son côté ne s’est pas montrée étrangère à ces parcours de recherche, et elle ne peut l’être, car dans le mystère pascal, elle a pu recevoir le don de la vérité ultime sur la vie de l’homme. Elle est en effet en pèlerinage sur les routes du monde annoncer que Jésus Christ est : le chemin, la vérité et la vie. » (1Jn14, 6). L’homme possède en effet de multiples ressources pour stimuler le progrès dans la connaissance de la vérité, de façon à rendre son existence toujours plus humaine. Parmi ces ressources ressort la philosophie, elle qui contribue à poser la question du sens de la vie et à ébaucher la réponse.

En effet, la philosophie est née et s’est développée au moment où l’homme a commencé à s’interroger sur le pourquoi des choses et sur leur fin. Sous des modes et des formes différentes, elle montre que le désir de la vérité fait partie même de la nature de l’homme. Ainsi donc, poussé par le désir de découvrir la vérité dernière de l’existence, l’homme cherche à acquérir les connaissances universelles qui lui permettent de mieux se comprendre et de progresser dans sa propre réalisation. Les connaissances fondamentales découlent de l’émerveillement suscité en lui par la contemplation de la création : l’être humain est frappé d’admiration en découvrant qu’il est inséré dans le monde, comme le dit plus d’un, l’homme, à peine conscient de lui-même se trouve rejeté dans un monde qu’il n’a pas choisi, un monde qu’il n’a pas voulu, un monde qui le domine avec des forces inéluctables, un monde qui lui parait souvent très hostile, où il se trouve en relation avec d’autres êtres semblables à lui dont il partage la destinée. De là, commence le parcours qui pousse l’homme en recherche perpétuelle du neuf dans sa vie. Il s’émerveille toujours, et sans cet émerveillement l’homme aurait tombé dans la répétitivité et il aurait pu devenir sans doute incapable d’une existence vraiment personnelle. La capacité spéculative qui est propre à l’intelligence humaine, grâce à l’activité philosophique, aide à élaborer une forme de pensée rigoureuse et à construire ainsi, avec cohérence logique des affirmations et le caractère organique du contenu un savoir systématique.

Par contre, il est possible de reconnaitre un noyau de notions philosophiques dont la présence est constante dans l’histoire de la pensée. De ce fait, que l’on songe aux principes de non contradiction, de finalité, de causalité, et de même à la conception de la personne comme sujet libre et intelligent et à sa capacité de connaitre Dieu, la vérité et le bien ; que l’on songe aussi à certaines normes morales fondamentales qui s’avèrent communément partagées. Ces thèmes montrent clairement qu’il existe indépendamment des courants de pensée, un ensemble de notions ou l’on peut reconnaitre une sorte de patrimoine spirituel de l’humanité. A cet effet, on parvient à affirmer que : quand la raison réussit à saisir et à formuler les principes premiers et universels de l’être et à faire correctement découler d’eux des conclusions cohérentes d’ordre logique et moral, on peut alors parler d’une raison droite, ou comme l’appellent les anciens « la recta ratio ». Il faut souligner

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