Exposé Sur La Religion Et Ses déviances

INTRO : définitions de la déviance et de la religion (et éventuellement d’autres mots)

I/ LES CONFLITS RELIGIEUX (implicites et explicites)

II/ EXTREMISME RELIGIEUX (sectes, terrorisme, abus et profits…)

III/ AUTRES DEVIANCES (les déviances positives)

CONCLUSION

INTRO :

Le mot « religion » serait issu soit du verbe latin religare qui signifie « lier » ou « relier » (à Dieu), soit du verbe religere qui signifie « récolter, recueillir, accomplir avec minutie », mettant en valeur le respect de la tradition et l'exécution précise des rites. L'étymologie, cependant, n'explique pas tout et il reste difficile à ce jour de proposer une définition de religion qui fasse l'unanimité.

La déviance : est une désorganisation sociale ou/et des difficultés d’organisation (forme d’anomie).

Selon Charles Henry Cuin la déviance caractérise tout comportement qui transgresse les normes en vigueur dans un système social normatif donné à un moment donné. Lorsque les normes sont institutionnalisées toutes action/pensées divergentes est déviance.

Il existe 3 approches sociologiques classiques de déviance :

1. L’approche culturaliste (l’origine est le système culturel, avec des sous-cultures déviantes où les normes divergent de celles de la culture dominante)

2. L’approche interactionniste (l’origine est le statut, le rôle, la déviance est individuelle, avec des désignations et des étiquetages)

3. L’approche fonctionnaliste (l’origine est le résultat de l’anomie (système normatif) avec des règles peu claires ou contradictoires …) les acteurs poussée à utiliser des moyens non conformes.

Robert Merton à théorisé l’anomie des déviances et les différentes formes de réactions des individus (l’anomie est l’absence de règles) :

[TABLEAU]

I/ LES CONFLITS RELIGIEUX :

Les conflits religieux explicites :

• Aztèques (Au début du XVIe siècle, ils avaient atteint un niveau de civilisation parmi les plus avancés d'Amérique et dominaient les peuples de l’époque. L'arrivée, en 1519, des conquistadors menés par Hernán Cortés scella la fin de leur règne. L'exécution de Cuauhtémoc en 1524 marque la fin de l'Empire aztèque. Tenochtitlán est rasée et rebaptisée Mexicó. Le premier geste de Cortès sera de faire consacrer les temples païens et de faire dire la première messe de la nouvelle capitale. Aujourd‘hui, le catholicisme est la religion la plus présente en Amérique latine (entre 48% et 90% selon les pays)).

• Conflit Israélo-palestinien (Le conflit israélo-palestinien désigne le conflit qui oppose, au Proche-Orient, les Palestiniens et l'État d'Israël. Ce conflit, non résolu à ce jour, est à caractère principalement nationaliste, mais il inclut également une dimension religieuse entre les Israéliens, principalement de religion juive, et les Palestiniens, à majorité musulmane. Un des principaux problèmes est l'autodéfinition d'Israël comme État « juif » et qui porte ainsi à confusion. Cette guerre est avant tout d'ordre religieuse (l’Ancien Testament l'a si mentionné quand il dit qu'il y aura entre Ismaël et Israël, les deux fils d'Abraham, un conflit interminable dans la Genèse); mais cette guerre est également d'ordre géopolitique car le territoire israélien est revendiqué par la Palestine ET l‘Israël.)

Ils sont un mélange des trois approches déviantes car les conflits représentent un changement de normes, une stigmatisation des deux « camps » et touche la culture.

Les conflits religieux implicites :

• Viol (Tout commence avec l’exemple de procès très médiatisés, celui en 1993, du prêtre Edward Pipala, condamné pour des viols commis sur une dizaine de jeunes garçons ou celui de Groër, archevêque de Vienne, contribuant à donner la parole aux victimes. Elles sont bientôt des centaines à sortir du silence. Ces affaires sont souvent étouffées voire niées par le Saint Siège. En 2004, le John Jay report, une étude rendue publique par l'Église catholique américaine, établit à 4 400 le nombre de prêtres accusés d'abus sur des mineurs aux États-Unis entre 1950 et 2002, soit plus de 4 % de l'ensemble des 110 000 prêtres en fonction. Le nombre de mineurs victimes de ces abus est évalué à 11 000, 67 % ayant entre 11 et 17 ans. Cependant, plusieurs professeurs disent dans leurs recherches que l‘Eglise catholique n‘est pas la seule dans ce cas et que d‘autres institutions n‘imposant pas le célibat subissent aussi ces mêmes scandales. Les victimes d‘abus par la religion subissent un traumatisme supérieur aux mêmes abus commis par d‘autres personnes). Cela engendre une perte de la foi ou même une trahison de la part du représentant de la religion elle-même.

L’approche est fonctionnaliste (évasion : - normes – buts) car les moyens utilisés sortent clairement des normes (légale et morale).

• Excision (Une excision est, dans son sens le plus général, l'ablation d'une partie de tissu biologique. Mais ce terme est plus communément utilisé pour désigner l'excision du capuchon clitoridien ou du clitoris en entier, voire même de la suture quasi-complète des lèvres. Le clitoris est souvent considéré comme une imperfection de la création divine, un résidu masculin devant être ôté pour que la femme soit finie (de la même manière la circoncision est censée enlever à l'homme la partie féminine restante). La psychanalyste Marie Bonaparte a écrit: « Les hommes se sentent menacés par ce qui aurait une apparence phallique chez la femme, c'est pourquoi ils insistent pour que le clitoris soit enlevé ». L’excision est caractérisée comme « la relation d'appropriation qui veut que chaque femme soit la propriété d'un homme ». Ce phénomène demeure un réel problème aujourd’hui car même s’il est revendiqué comme « traditionnel », il est aussi et surtout une mutilation faite aux femmes dès leur plus jeune âge afin d’assouvir les envies et de calmer les angoisses des hommes (préservation de la virginité, amélioration du plaisir sexuel masculin, interdiction de l'accès à l'orgasme des femmes car malsain

...