LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Le menthol et la sensation de fraicheur

Rapport de stage : Le menthol et la sensation de fraicheur. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Mai 2019  •  Rapport de stage  •  3 429 Mots (14 Pages)  •  335 Vues

Page 1 sur 14

Introduction

Depuis des siècles, des personnes du monde entier mâchent des matières naturelles. C’est seulement en 1848 que le premier chewing-gum moderne est apparu. Il a été conçu et commercialisé par John B. Curtis, un Américain. Les Français ne découvriront la pâte à mâcher qu’en 1917, avec l’arrivée des troupes américaines sur le Vieux Continent. De nos jours, la France est le deuxième consommateur de chewing-gum au monde. En effet, une étude a révélé qu’en moyenne chaque Français consomme cinq chewing-gums par semaine (soit en tout cinq milliards par an). Malgré la multiplication des goûts plus ou moins fantaisistes, la valeur sûre reste la menthe avec sa sensation de fraîcheur légendaire. La sensation de fraîcheur est une impression de froid perçue directement par les organes de sens. Nous allons nous intéresser à la problématique suivante : Comment peut-on expliquer que le chewing-gum à la menthe procure une sensation de fraîcheur alors que la température de la bouche ne change pas ? Tout d’abord, nous expliquerons les modifications de température observées dans la bouche lors de la mastication d’un chewing-gum à la menthe. Ensuite, nous verrons l’effet du pH sur la sensation de fraîcheur et enfin, nous étudierons le rôle des composants du chewing-gum dans la sensation de fraîcheur.

II. Les modifications de température observées dans la bouche

Notre 1ère expérience : la température

Notre première hypothèse est le fait que la température de la bouche soit responsable de la sensation de fraîcheur et que la température de notre bouche diminue lors de la mastication d’un chewing-gum.

Notre première expérience était donc de déterminer si lors d’une mastication d’un chewing-gum à la menthe la température de la bouche diminuait réellement. Pour cela, il suffisait de prendre la température de la bouche, à l’aide d’un thermomètre, avant et après mastication d’un chewing-gum en demandant bien si il y avait une sensation de fraîcheur. Dans toutes les expériences avec les chewing-gum à la menthe, la sensation de fraîcheur était bien présente. Nous avons par la suite rentré nos résultats dans un tableau.

Avant

Après 1 minute

Après 2 minutes

Eva

35,5°

36,8°

Tiphaine

36,7°

37,8°

Léa

36,6°

37,1°

Léa

36,8°

37,1°

37,5°

Grâce à nos données nous constatons clairement que notre température ne diminue pas mais au contraire qu’elle augmente. En moyenne, lors d’une mastication, d’une minute environ, la température de la bouche augmente de 0,8°C. Après deux minutes de mastication, la température continue d’augmenter. On comprend donc qu’il n’y a pas de phénomène « physique » qui se produit dans la bouche mais qu’il s’agit seulement et réellement d’une « sensation » de fraîcheur.

Nous devons donc désormais savoir pourquoi la température de la bouche augmente et savoir l’expliquer.

B. La mastication, responsable de l’augmentation de la température

a) Définition et rôle de la mastication

La mastication correspond à l’action de déchirer, couper et broyer des aliments (ou une substance) à l’aide des dents. La mastication est considérée comme la première phase de la digestion et une étape favorisant la déglutition. Sans la mastication, la salive ne pourrait pas réaliser sa tâche prioritaire soit la dégradation initiale des aliments. Les dents, de par leurs formes et positions, transforment les aliments en les coupant et/ou les écrasant. Les canines pointues et les incisives tranchantes découpent et déchiquettent alors que les molaires, plus larges et arrondies broient les aliments, qui sont aussi imprégnés de salive. Ces deux transformations facilitent considérablement leur assimilation par le reste du système digestif, et notamment l'estomac. La langue intervient aussi dans le processus de mastication. En effet, celle-ci déplace les aliments encore non mastiqués sous les molaires afin qu'ils soient broyés. Elle améliore également le mélange de la salive avec la nourriture.

b) Le contrôle de la mastication

La mastication et sa rythmique sont en grande partie inconscientes et sous contrôle neural, avec contrôle direct ou indirect du cerveau. La mastication ne fait pas intervenir les mêmes processus physiologiques et cérébraux que l’acte de morsure volontaire. Elle implique la coordination de nombreux muscles. Dans la bouche, plusieurs muscles cohabitent : tout autour de l'orifice buccal se disposent onze muscles : un d'abord, de forme annulaire, le labial ou orbiculaire des lèvres, puis une série de dix autres qui, partis des différentes régions de la face, viennent s'insérer sur son contour comme autant de rayons convergents.

c) Conclusion

En effet, lors d’une mastication, plusieurs muscles travaillent et dégagent de la chaleur. Nous en concluons donc que ce sont les muscles qui sont responsables de l’augmentation de la température de la bouche lors de la mastication d’un chewing-gum.

C. Conclusion

En conclusion, nous avons constaté que la température n'était pas responsable de la sensation de fraîcheur qui se produisait dans notre bouche lors de la mastication d’un chewing-gum. En effet, la température de la bouche augmente, ce qui a permis de démontrer que notre première hypothèse était fausse. Cette augmentation de température est due à la mastication et au fait que les muscles présents dans la bouche travaillent et dégagent de la chaleur.

III. L’effet du pH sur la sensation de fraîcheur

2ème expérience : le pH

Notre deuxième hypothèse est le fait que

...

Télécharger au format  txt (23.5 Kb)   pdf (74.6 Kb)   docx (21.3 Kb)  
Voir 13 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com