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Analyse de situation ehpad

Compte rendu : Analyse de situation ehpad. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Juillet 2021  •  Compte rendu  •  1 324 Mots (6 Pages)  •  619 Vues

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Analyse de situations ou activités rencontrées

Semestre 1

Stage 1

Lieu :

La situation se passe dans un établissement de soins en santé mental. En psychiatrie, il existe plusieurs modes d’hospitalisation : l’hospitalisation d’office (HO). C’est une hospitalisation faite sans le consentement du patient. Elle peut relever d’un tiers (membre de la famille du patient, curatelle, tutelle), d’un médecin extérieur à l’établissement ou encore du préfet. Les demandes d’hospitalisation sont à la fois à la demande du patient ou d’office. Le service possède plusieurs chambres dis « d’isolement », des chambres individuelles, et unité COVID de 10 lits, ainsi qu’une salle à manger et plusieurs salon tv.

Présentation de la situation vécue ou de l’activité réalisée par l’étudiant :

Monsieur C, âgé de 24 ans est présent dans le service depuis trois mois. Ce patient est atteint d’une schizophrénie diagnostiquée il y a deux ans. Le patient est présent à l’HDJ 5 fois par semaine. Le patient vit dans un appartement avec ses parents et frères, et travaillait avec son père. Il avait arrêté de prendre ses traitements et consommait des substances illicites telles que le cannabis. D’après sa mère, son comportement avait beaucoup changé. Elle ne reconnaissait pas sa maladie et ni son fils, en effet les parents sont de confusion musulmane et d’après les dires des parents leurs fils est possédé par le démon. Il s’était replié sur soi, avait de moins en moins de contact avec ses amis, ne voulait plus travailler avec son père. Sa mère expliquait qu’il devenait violent, agressif et que son discours n’était pas logique. Elle avait également du mal à communiquer avec lui, elle a rajouté que son fils cherchait constamment à la blâmer par rapport à leurs contextes de vie. La mère de monsieur C comprenait que le comportement de son fils était anormal mais ne comprenait pas qu’il était dû à la maladie. Le patient été hospitalisé en soins psychiatriques sur demande d’un tiers d’urgence (SPDTU) (Article L.3212-3 du CSP), lors de cette hospitalisation de trois mois le psychiatre avait diagnostiqué une schizophrénie. L’hospitalisation à durée trois mois, l’équipe pluridisciplinaire a tenté de stabiliser son état de santé avant de muter monsieur C dans le service d’hospitalisation de jour où j’effectuais mon stage.

La situation se passe au début de ma quatrième semaine de stage. L’équipe soignante se demandait si monsieur C prenait bien son traitement car son état de santé ne s’améliorait pas au contraire il se dégradait. Alors lors de la prise de traitement les infirmiers surveillaient monsieur C. En effet le patient ne prenait pas son traitement car à la sortie de la salle de soins, où de passe la distribution des traitements le matin, il sortait les traitements de sa bouche et les mettait dans sa poche. L’infirmier qui la vue, lui explique calmement l’intérêt pour lui de prendre ses traitements et essaye de savoir pourquoi il ne veut pas les prendre. Mais monsieur C devient agressif, il commence à crier et à taper dans les murs. Il lève la main sur l’infirmier qui reste calme face à l’agitation du patient. Les autres infirmiers, aide- soignants ainsi qu’ASH, lui viennent en aide en bloquant les gestes du patient qui continuer à s’agiter. Les infirmiers décident de suivre le protocole de service par rapport à un patient en cris. Ils mettent le patient en chambre d’isolement et d’utiliser les contentions physiques. Le psychiatre qui était présent lors de la situation demande à l’infirmier d’injecter par voie intramusculaire un neuroleptique. L’isolement ainsi que la contention seront mise en place le temps que le traitement fasse effet.

Le patient est donc placer dans la chambre d’isolement et est contentionné des quatre membres. Cette chambre d’isolement est sous surveillance continue afin de surveiller le comportement du patient. Les contentions ont été bénéfiques au patient car l’objectif pour laquelle elle a été prescrite est atteint.

Remarques, questionnements :

Cette situation a suscité chez moi beaucoup d’étonnement. C’était la première fois que je participais à la contention physique. Cela a été difficile pour moi car j’ai ressenti de la peur face à la violence du patient. En effet, je me sentais dans l’insécurité, j’avais peur de recevoir un coup de la part du patient. C’était la première fois également que j’étais confronté à autant d’agressivité que ce soit dans ma vie professionnelle ou personnelle. Après que la situation se soit passé, j’ai voulu en parler avec l’équipe soignante qui était présente lors de cette qui été présente lors de cette contention. La psychiatre ma fait part de la difficulté à mettre en place les contentions pour un patient en crise. En effet, on prive le patient de sa liberté. Les infirmiers pouvaient vivre ces situations comme un échec car ils n’arrivaient pas à calmer le patient par une autre méthode que la contention elle-même et ils ne pouvaient pas prévenir ces états de crises. Cependant les soignants disent relativiser face à ce soin en voyant l’intérêt de la contention ainsi que l’apaisement que cette dernière peut procurer aux patients.

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