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Analyse de pratique Stage en SSR Gériaterie

Étude de cas : Analyse de pratique Stage en SSR Gériaterie. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  4 Mars 2018  •  Étude de cas  •  1 865 Mots (8 Pages)  •  1 249 Vues

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ANALYSE DE PRATIQUE

Table des matières

1. Présentation de la situation        3

2. Questionnement        5

3.Analyse……………………………………………………………………………………………………………………………………………6

4. Auto-évaluation        9

  1. Présentation de la situation

J’ai effectué un stage d’une durée de 5 semaines dans le service du SSR (Service de Soin de Suite et de Réadaptation) à La Clinique de Belleville dans le 20ème arrondissement de Paris. La moyenne d’âge des patients dans ce service est entre 60 et 90 ans.

Ils sont souvent hospitalisés suite à des chutes, des opérations, ou pour des troubles cognitifs etc. Ce service a pour but de réapprendre aux patients certains gestes de la vie quotidienne (Comme la marche, faire sa toilette, s’adapter à leurs nouvelles ressources). L’équipe soignante travail en collaboration principalement avec les médecins, les psychologues, la diététicienne, les kinésithérapeutes et une éducatrice sportive.

 Nous sommes le 9 novembre, Madame M est une patiente âgée de 83 ans, elle est hospitalisée depuis deux semaines dans notre service en soins et réadaptation. Qui a la suite d’une chute s’est fracturé la jambe droite et a eu un AVC (Accident Vasculaire Cérébral) ischémique provoquant des troubles cognitifs.

Il est 17h30, l’infirmière me dit qu’aujourd’hui je vais faire une injection de Lovenox, c’est tellement soudain que je me prépare psychologiquement. J’effectue une friction de SHA (Solution Hydro- Alcoolique) pendant 30 secondes (paumes contre paumes, paume de la main droite sur le dos de la main gauche, et paume de la main gauche sur le dos de la main droite, paumes contre paumes, doigts entrelacés, dos des doigts contre la paume opposée avec les doigts emboîtés, friction circulaire du pouce droit enchâssé, friction en rotation en mouvement de va et vient et les doigts de la main droite dans la paume gauche et vice et versa.) 

L’infirmière me donne immédiatement une injection de Lovenox accompagné d’une compresse alcoolisée sans son emballage directement dans mes mains, sans gants ni plateau de contenance pour le matériel de soin. Je frappe à la porte de Madame M et j’entre en disant :

  • « Bonjour » je lui demande si elle va bien, tous cela en signalant ma présence. Madame M est dans son lit en train de pleuré et me répond : - « Ah pas très bien vous savez ». Je lui demande pourquoi, elle me répond :
  • « J’en ai assez d’être hospitalisée. »

Donc dans un premier temps j’improvise et prends le temps de l'écouter afin qu'elle soit soulagée et apaisée. Je là rassure et lui dit que toutes l’équipe est là pour elle et l’encourage. Je lui explique que je vais effectuer une injection de Lovenox. Elle est d’accord, je lui demande si elle veut que je là pique dans la cuisse ou dans le ventre. Elle me répond :

  • « J’aimerai que vous me piquiez dans la cuisse. » Je lui réponds :
  • « Très bien. »

Constatant que sa jambe droite était dans un plâtre, je me place immédiatement du côté gauche et relève le drap qu’elle avait sur elle. A ma grande surprise je m’aperçois qu’elle a deux traces de piqures avec un hématome. Je repère une partie du haut de sa cuisse ou il n’y a pas de trace d’hématome. J’ai toujours dans la main droite l’injection Lovenox, j’ai la compresse alcoolisée dans la main gauche que je passe dans la zone localisée du haut vers le bas et pince légèrement cette partie, je pique la peau de la patiente en inclinant la seringue et l’injecte jusqu’à ce qu’elle se rétracte. Je repasse la compresse qui est toujours dans ma main gauche à l’endroit où j’ai piqué la patiente, je lui demande si sa a était, elle me répond :

  • « Oui très bien, je n’ai rien senti merci mademoiselle. »

La patiente se recouvre avec son drap et me dit :

  • « Je suis fatiguée, je pense que je vais me reposer. Merc d’avoir prit le temps de m’écouter cela m’a soulagé. »  Je lui réponds :
  • « Très bien Madame M, reviendrais vous voir toute à l’heure. Si vous avez un besoin particulier n’hésitez pas à sonner, nous sommes tous là »

Elle me répond : - « d’accord, je vous remercie encore une fois mademoiselle. »

Une fois le soins finis je suis sortie de la chambre et j’ai jeté la seringue usagée dans la poubelle pour les déchets d’activités de soins à risque infectieux (DASRI) qui se trouver sur le côté du chariot de soin de l’infirmière et la compresse est dans une poubelle simple à côté de la poubelle DASRI avec l’emballage du Lovenox. Je fais une friction de SHA pendant 30 secondes (paumes contre paumes, paume de la main droite sur le dos de la main gauche, et paume de la main gauche sur le dos de la main droite, paumes contre paumes, doigts entrelacés, dos des doigts contre la paume opposée avec les doigts emboîtés, friction circulaire du pouce droit enchâssé, friction en rotation en mouvement de va et vient et les doigts de la main droite dans la paume gauche et vice et versa)  l’infirmière se tient au niveau du chariot et me demande comment le soin s’est passé, je lui réponds bien, la patiente me dit qu’elle n’a rien sentie. L’infirmière me dis alors que je prendrais en charges toutes les prochaines injections de Lovenox.

  1. . Questionnement

J’étais contente mais à la fois mal à l’aise car je me pose beaucoup de questions, comme par exemple :

  1. Est-ce que j’ai eu la bonne attitude devant ma patiente n’avait pas le moral ? Pourquoi l’infirmière n’est-elle pas restée avec moi à ce moment-là ?

  1. Pourquoi lorsque l’infirmière m’a donné le matériel je n’avais pas de gants ?

Pourquoi il n’y avait pas de plateau pour le matériel médical ?

  1. J’ai effectué une injection de Lovenox sans réellement comprendre ce que c’était.
  1. Pourquoi il y avait-il cet hématome sur la cuisse gauche de la patiente ?

3. Analyse

  1.  Lors que l’infirmière et moi nous sommes allez au poste de soin, je lui ai donc posée la question est-ce que l’attitude que j’avais adopter avec la patiente était bonne. Elle m’a répondu que j’avais eu la bonne attitude d’avoir pris l’initiative de l’écouté et de là rassurer toute en gardant un certain recul émotionnel, car cela n’est pas toujours facile. Pour le fait est qu’elle soit partie, elle m’a tous simplement répondue qu’elle devait faire quelque chose.

  1. J’aurais dû réclamer des gants et ne pas directement prendre l’injection de Lovenox et la compresse que me tendait l’infirmière.

Selon le C-CLIN Le port des gants a pour but de prévenir la transmission manuportée des agents infectieux du soignant vers le résident et du résident vers le soignant. Le port des gants durant ce soin est obligatoire.

Bonnes pratiques pour l’utilisation des gants : Réaliser une friction hygiénique  

Des mains avant et après le port des gants        . Enfiler les gants au plus près du soin. Changer les gants entre deux activités, entre chaque résident et à chaque soin sur un même résident avec des niveaux d’asepsie différent.

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