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Les Pratiques de communication

Fiche : Les Pratiques de communication. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Mars 2019  •  Fiche  •  1 138 Mots (5 Pages)  •  619 Vues

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  1. Les composantes de la communication

  1. La Rumeur

La rumeur est un phénomène de transmission vaste d'une histoire à priori véridique et de révélation par un moyen de communication formel ou informel. Cette définition recouvre les fausses informations (erreurs journalistiques ou manœuvres de désinformation)  pourvu qu'elles soient révélées et fassent controverse, les préjugés ou encore le canular quand il n’est pas encore révélé. Le concept tire ses origine de recherches de psychologie judiciaire entreprises par l’allemand William Stern en 1902. Il fut le premier, a exposé le « protocole expérimental » de la rumeur qui depuis, est devenu un des exemples classique de la psychologie sociale.

Les psychologues Allport & Postman, abordent l'étude des bases psychologiques des rumeurs et en définissent, en 1947 trois processus complémentaires :

  • Le processus de réduction : le message initial est simplifié. Sur un message comprenant 100 détails, 70% sont conservés à la première retransmission, 54% à la deuxième puis 36% à la cinquième version. Ce phénomène d'oubli peut se suivre de telle sorte à transformer le message en slogan.
  • Le processus d'accentuation : les personnes retiennent, de manière préférentielle, certains détails ou ajoutent même des explications au récit afin de renforcer sa cohérence ou son impact.
  • Le processus d'assimilation : les personnes s'approprient le message par rapport à leurs valeurs, croyances ou émotions. Cette sélection d’informations est à l'origine de la déformation de la rumeur.

La médiatisation de cette rumeur se fait grâce à un « guide d'opinion » (selon la théorie de la communication ambivalente du sociologue américain Paul Lazarsfeld) qui influence les personnes en mettant en jeu une de ces trois implications : l'implication d'identification personnelle (la rumeur concerne directement la personne), de valorisation de l'enjeu (la rumeur est importante) et de capacité d'action (la personne peut exercer une action sur cette rumeur).

La majeure partie des rumeurs sont produites spontanément, ne sont pas le résultat d'un complot mais d'un mensonge ou de « paroles en l'air » dont un groupe ou une société se saisit, pour différentes raisons, et l'amplifient ainsi. Certaines personnes s'emparent de rumeurs et les propagent afin de se donner une importance, une fonction sociale  dont elles sont habituellement dépourvues. La rumeur offre parfois une explication simplifiée et rassurante de certains problèmes sociétaux, ce qui explique son succès.

  1. Le feedback

A partir des expressions du visage on détermine la qualité des émotions. Avec les expressions corporelles on identifie l’intensité des émotions ;c’est le rôle central du regard et des indicateurs émotionnels. Composé de deux mots anglais, « feed » qui signifie nourrir et « back » qui veut dire retour, ce terme peut être traduit par rétroaction. Tiré du vocabulaire de la cybernétique, la science du gouvernement des hommes, est définit comme toute réponse, réaction ou toute fore de de renseignement que le récepteur donne à la suite des messages transmis par un émetteur.

C’est donc l’information retournée à l’émetteur qui lui permet de vérifier si son message a été reçu tel qu’il a été expédié. Le cas échéant, il tend à apporter des réajustements pour garantir une compréhension mutuelle. Grâce à l’élément du feedback, la communication interpersonnelle se réalise suivant un processus dynamique et assure un « va et vient » qui place l’émetteur et le récepteur en interaction continue pour atteindre le même objectif.

Un bon feedback devra être :

  • Descriptif et dépourvu de jugement
  • Spécifique et précis
  • Approprié aux besoins de l’émetteur
  • Fait immédiatement et au bon moment
  • Évalué pour éviter toute déformation et mauvaise interprétation du message transmis.

Pour mieux connaître le monde et les choses, on passe par  la catégorisation et la comparaison. C’est donc un processus automatique de base. La catégorisation tend à légitimer les catégories en leur conférant plus qu’une existence : une essence. On catégorise les gens et les objets en fonction de l’idée qu’ils possèderaient de la même nature. C’est le processus de catégorisation qui préside aux stéréotypes. Cependant, la catégorisation est un processus majeur de la construction de l'Identité sociale ; "Les stéréotypes sont des croyances partagées concernant les caractéristiques personnelles d'un groupe de personnes" (Jacques-Philippe LEYENS).

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