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Etablissement d’hébergement pour personne âgée dépendante.

Fiche : Etablissement d’hébergement pour personne âgée dépendante.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Février 2016  •  Fiche  •  943 Mots (4 Pages)  •  704 Vues

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ANALYSE DE LA SITUATION DE STAGE 2 SEMESTRE 2 :

BR

EHPAD : Etablissement d’hébergement pour personne âgée dépendante.

AGGIR : Autonomie Gérontologie Groupe Iso Ressource.

I Présentation du Service :

J’effectue mon stage dans une unité de soins de longue durée (USLD.) située dans les Bouches du Rhône. L’admission se fait à la demande de la personne âgée ou de sa famille et elle est prononcée par le directeur. Le prix de la journée est fixé par le Conseil Général, et varie en fonction du degré de dépendance de la personne, de la classification sur la grille AGGIR. Ce service est composé de 2 unités de 27 places. (1er et 2 e étages). Actuellement, il y a 23 résidents au 2e étage. Il accueille des personnes de plus de 60 ans. On y trouve une équipe de professionnels de santé pluridisciplinaire. L’équipe de professionnels de santé est composée d’un pôle de soins comprenant une diététicienne, des kinésithérapeutes, des médecins, un cadre de santé, des infirmières, des aides-soignantes, des ash, une animatrice, une coiffeuse ; et pour finir un pôle administratif et hôtelier ainsi qu’une lingère. Les équipes de soins assurent les soins d’hygiène et de confort au sein de la maison de retraite et les soins prescrits par leur médecin ; leur objectif est d’assurer la sécurité des résidents. Le rôle de cette équipe est aussi d’informer, d’éduquer et de faire de la prévention ainsi que de satisfaire les besoins des résidents.

Sujet : Questionnement, et concertation pluridisciplinaire sur un sujet sensible.

Qui : Une résidente Mme O.G est âgée de 62 ans est atteint de la maladie d’Alzheimer et ainsi que son mari.

La cadre de santé, les infirmières, les aides-soignantes, les agents de service hospitaliers, une stagiaire infirmière et moi-même.

Où : Dans une salle spéciale réservée à l’équipe de soin, secret professionnel oblige.

Quand : Pendant la pause de 10h00.

Quoi : Une réunion sur le thème de la sexualité de madame O.G et de son mari.

Pourquoi : Car, à plusieurs reprises des membres de l’équipe soignante ont vu le mari de Mme O.G poser ses mains sur les parties intimes de sa femme. Et, connaissant la pathologie de celle-ci, cela dérange certains soignants.

Comment gérer cette situation : il a fallu que la cadre de santé décide de faire une réunion avec l’équipe pluridisciplinaire. Cela a permis une concertation et d’être à l’écoute de tous les membres.

II Questionnement et observations 

Quel est le but de cette réunion ? Pourquoi certaines personnes pensent que c’est mal de laisser cela se passer ainsi ? À mon grand étonnement, certaines personnes ne trouvaient pas normale que son mari pose ses mains sur ses parties intimes. La sexualité dans la maladie d’Alzheimer est-elle possible et vivable ? La patiente a pour habitude de rentrer à son domicile tous les week-ends. Dans ce sens, une crainte se fait sentir. Attention, toujours se remettre en question. L’image que l’on se fait est-elle différente de celle que l’ont nous envoi ? La perception des choses n’est-elle pas influencée par notre culture profane ? Deux personnes qui s’aiment, n’ont-elles pas le droit de toujours s’aimer malgré la maladie ? Pourquoi certaines personnes soignantes agissent-elles ainsi ? Est-ce un manque de formation et d’information du personnel ? La sexualité est un sujet tabou et dérangeant, que faire pour faire évoluer les mentalités ? Mais d’un autre côté, peut-on parler de consentement moral et éthique pour des personnes atteintes de ces maladies dégénératives ? Pendant l’acte sexuel, si acte il y a, quel est le ressenti de la personne malade ? Quelle est sa réaction ? N’est-ce pas une sensation de plaisir qui vient s’entremêler avec un fait traumatisant ? Qui est en mesure de répondre à cela objectivement ? Comment réagirions-nous si l’on était à sa place, sans reconnaître notre partenaire sexuel qui est légalement annoncé comme être notre être cher ? Peut-on parler de moment de joie et de plaisir ? Ou, plutôt d’un fait traumatisant et de peine qui auront comme seul gardien  « silence et mutisme. »

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