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Analyse De Pratique En établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes

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Par   •  28 Mai 2013  •  748 Mots (3 Pages)  •  1 048 Vues

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PARTIE I

En établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes de 120 lits répartis en 6 unités de 20 lits chacune, je suis affectée au 4 ème étage où j’ai pris 3 résidents en charge. Je commence ce premier stage avec beaucoup d’angoisse, d’appréhension et d’a priori sur la façon dont les personnes âgées sont accompagnées dans leur vie quotidienne au sein de ces lieux de vie, notamment lorsqu’elles sont atteintes de troubles cognitifs. Pendant la première semaine, j’observe et participe à l’organisation des journées, j’analyse le comportement des soignants et le rapport qu’ils entretiennent avec les résidents. Chaque midi, les aides-soignants rassemblent les 10 résidents déjeunant à l’étage dans une salle et les répartissent autour des 4 tables rondes. Ce jour-là, l’équipe soignante et moi-même emmenons les 10 personnes dans la salle de repas et les installons. Une des aides-soignantes entame une discussion avec Mme W. qu’elle accompagne à sa table et, tout en l’installant, se met à sa hauteur car cette dame est en fauteuil roulant. Elles poursuivent leur conversation. L’aide-soignante me demande d’installer les autres résidents autour de Mme W., bien que ce ne soit pas leur place habituellement. La complicité et la joie communicatives de l’AS et de Mme W. gagnent le reste de la table dans une ambiance conviviale. Une seconde aide-soignante se joint au groupe, et finalement les 10 résidents se retrouvent autour d’une seule et même table, ceux qui peuvent participer à la conversation le font. Une des soignantes se met à chanter, ceux qui le peuvent chantent aussi. Des échanges de tendresse se créent entre les soignants et les soignés. Je reste en retrait, interloquée, voire même choquée, et j’observe la scène en silence.

PARTIE II :

Pourquoi cet instant me surprend-t’il autant ? Pourquoi ai-je ressenti cette appréhension et cette angoisse ? Peut-être était-ce un mécanisme de défense pour moi ?

Je pense avoir débuté mon stage avec pour seule image de ce genre d’établissement les idées reçues véhiculées par des sources ternissant le travail et les personnes évoluant dans ce type de structure. Aurais-je dû, en amont, réfléchir à mes a priori? Comment passer outre les préjugés ? Comment adapter mes valeurs et mes opinions à mon nouveau cadre de référence ? Et comment évacuer cette culpabilité ressentie du fait de ce préjugé ?

PARTIE III :

Je pense que je n’aurai pas dû me laisser influencer par les rumeurs et par ce que les medias colportent. J’imaginais des faits, des actes de maltraitance sur les personnes âgées, des journées tristes, sans rires, des repas à la chaine et une individualité sans liberté. Je ne me suis pas donnée la peine de réfléchir à ces idées préconçues. J’ai cru tout ce que j’avais entendu sans avoir de point de comparaison.

J’aurai dû échanger avec des professionnels ou des parents de résidents qui ont une expérience dans ce domaine plutôt que de garder des préjugés non fondés.

J’aurai dû être plus factuelle et m’adapter à la situation plus rapidement. Cela m’aurait aidée à dépasser mes craintes.

Je ne dois pas me laisser atteindre par des préjugés. Cela

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