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Analyse pratique en hôpital psychiatrique.

Dissertation : Analyse pratique en hôpital psychiatrique.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Janvier 2017  •  Dissertation  •  1 459 Mots (6 Pages)  •  864 Vues

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Je suis en stage dans un service extrahospitalier d’un hôpital psychiatrique de Lyon appelé CSA (centre de soins ambulatoires). Le service est composé de deux entités : un centre médico-psychologique (CMP) et un centre d’accueil thérapeutique à temps partiel (CATTP). Le centre permet une prise en charge ambulatoire des patients rattachés au secteur 69 G27 de la répartition psychiatrique du Rhône.  Les principales pathologies prises en charge dans notre service sont des pathologies psychiatriques de type psychotique. L’ensemble des patients sont stabilisés et la prise en charge se fait sur une longue durée. Ce suivi permet d’éviter l’hospitalisation, de réduire sa durée et de réinsérer le patient dans la vie sociale et familiale. Les patients accueillis ont entre 16 et 70ans, ils sont soit en hospitalisation libre, soit en SPDT (soins psychiatrique sur demande d’un tiers), soit en SPDRE (soins psychiatrique sur décision d’un représentant de l’Etat) soit en SPIP (service pénitentiaire d’insertion et de probation) patients pénalement sous obligation de soins.

Le CATTP propose aux patients présentant des troubles psychiatriques, notamment des psychoses et des dépressions, des actions thérapeutiques en groupe visant à maintenir ou à favoriser une existence autonome. La prise en charge des patients se fait par une approche multidisciplinaire avec des infirmiers et des psychologues au cours de groupes. Les patients sont adressés au CATTP sur prescription médicale. L’objectif du CATTP est de favoriser la concentration et la communication des participants mais aussi de leurs réapprendre à vivre au sein d’un groupe pour une réinsertion sociale.

Le CMP propose aux patients une prise en charge spécialisée psychiatrique, psychologique et sociale. Il est composé d’une équipe pluridisciplinaire avec des psychiatres, des psychologues, des assistantes sociales et des infirmiers ainsi que d’une secrétaire médicale et d’un  cadre de santé. Le CMP travaille en collaboration étroite avec l’intra-hospitalier notamment lors de liens intra-extra ainsi qu’avec le CTB (centre de thérapie brève) et l’hôpital de jour. Un patient suivi par le CMP a des consultations médicales avec un psychiatre ainsi qu’avec des  médico-infirmiers, des entretiens infirmiers, un suivi psychologique avec un psychologue et enfin il peut bénéficier d’un accompagnement par une assistante sociale.

Les infirmières du CMP réalisent les NAP (neuroleptiques à action prolongée) des patients suivis. Ces injections se font toutes les deux à quatre semaines. Elles sont réalisées dans une salle de soins dédiée à cet effet. Le patient apporte son traitement précédemment retiré dans une pharmacie. La NAP est un soin composé d’une succession de contrôles et d’actes. Tout d’abord il faut vérifier la prescription médicale et les 5B (bon moment, bon patient, bon médicament, bonne dose et bonne voie) (1). Puis on prend les constantes avec la mesure de la tension artérielle, du pouls, de la température, du poids et de la taille, tout ceci dans le but de déceler un syndrome malin, effet indésirable grave des neuroleptiques. La prise des paramètres vitaux est variable selon le patient et sa capacité d’acceptation selon sa pathologie psychiatrique. Durant ce soin, la place du relationnel est importante tout d’abord pour évaluer l’état psychologique du patient (permet de voir si moment de crise ou de décompensation) mais aussi pour rompre l’isolement social souvent quotidien chez ses patients. Il faut ensuite préparer l’injection, certains neuroleptiques sont déjà tout prêts il faut juste adapter la seringue à l’aiguille mais pour d’autres un temps de préparation est nécessaire.  Il faut soit prélever le produit dans les ampoules soit diluer le produit à l’aide d’un kit de transfert.  Pour finir il y a la réalisation de l’injection en intramusculaire obligatoirement soit dans le bras (muscle deltoïde) soit dans le muscle fessier (cadran supéro-externe pour éviter le nerf sciatique). Comme pour toute injection il y a une effraction de la barrière cutanée et donc un risque infectieux, il est donc nécessaire de réaliser ce geste avec une hygiène stricte.

 Nous allons donc voir l’ensemble des mesures d’hygiène mises en place lors de ce soin afin de limiter le risque infectieux. Tout d’abord l’environnement, la salle de soins est propre, régulièrement nettoyée par les agents d’entretien, le plan de travail de cette pièce est désinfecté après chaque injection. Les professionnels de santé respectent une hygiène des mains stricte avec en premier un lavage des mains à l’eau et au savon dès l’entrée en salle de soins ainsi que des désinfections régulières avec une solution hydro-alcoolique lors de la préparation de l’injection et avant cette-dernière.

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