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Analyse de pratique en crèche

Étude de cas : Analyse de pratique en crèche. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  23 Mai 2016  •  Étude de cas  •  1 399 Mots (6 Pages)  •  4 966 Vues

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Analyse de pratique

Comportement à adopter face à un comportement de violence

Stage n°3 en Stage sur Lieux de Vie

Analyse de pratique détaillée qui se trouve dans le portfolio

Institut de Formation en Soins Infirmiers

du Centre Hospitalier Universitaire

de Reims

J'ai effectué mon stage de Lieu de Vie, du 19 octobre 2015 au 22 novembre 2015, soit cinq semaines dans une crèche interentreprises. Cette crèche accueille des enfants de 2 mois à 6 ans, dont les parents travaillent dans les entreprises partenaires. Elle offre 105 places d’accueil par jour, dont des accueils réguliers, occasionnels ou d’urgences (prochainement 120 places).

Lors de ma troisième semaine de stage, j’ai du faire face à un moment de violence entre deux enfants. Gabrielle et Julie se disputent pour un tapis, puis Gabrielle mord Julie soudainement.

J'ai choisi de prendre cette situation, comme analyse de pratique, pour savoir correctement réagir face à l’enfant acteur de violence et face à l’enfant victime, et éviter une récidive. N’ayant pas d’enfant, je ne me suis jamais retrouvée dans cette situation. Cependant cela fait trois semaines que je suis en crèche. Je sais qu’une punition s’impose pour Gabrielle et que pour Julie des consolations seront le plus adaptés.

A mon arrivée ce jour, je prends mon service à 9h dans la section des libellules, les 13-22 mois. Emilie, une auxiliaire puéricultrice de la section me propose de venir avec elle, en temps d’activité. Nous installons la salle de motricité, aujourd’hui nous faisons de l’éveil corporel, avec un groupe de 7 enfants. Tout se passe bien, des tapis de différentes matières se trouvent dans la salle un peu par tout et les enfants s’amusent en marchant sur ceux-ci. Pour diminuer le risque de chute, j’ai proposé à Emilie qu’il n’y ait qu’un enfant par tapis et que l’on procède à des échanges après un temps donné. Celle-ci accepte ma proposition.

        Gabrielle ne veut pas être sur le tapis que je lui propose, mais sur celui de Julie. Je lui explique donc que dès qu’elle aura appréhendé la matière du premier tapis, alors elle pourra aller sur l’autre et que Julie était la première à y aller. Elle me regarde et me que oui, je suppose donc qu’elle a compris ce que je voulais dire.

Quelques minutes après, les enfants ont échangé leur tapis, Julie a pris celui de Gabrielle et inversement. Mais à ce moment là, Gabrielle traverse la pièce et saute sur Julie et la mord à la main droite.

        A ce moment là, je me rends compte de ce qui vient de se passer, mais je n’arrive as à comprendre le geste de Gabrielle. Léa, l’éducatrice de jeunes enfants, nous rejoint dans la salle de motricité, car elle a entendu les peurs de Julie.

- Durant le stage, j’ai pu observer et comprendre le comportement de mes collègues, dans ce genre de situation. –

Nous séparons les enfants, Léa prend en charge le reste du groupe pendant qu’Emilie s’occupe de Julie et que je me dirige vers Gabrielle qui est seule.

        Je me met à la hauteur de Gabrielle et je lui explique que cela fait mal, que c’est interdit et qu’il ne faut plus recommencer. A ce moment, je souhaite qu’elle comprenne le pourquoi de mon attitude, sans être dans le jugement, car la plupart des manifestations de

violence chez les enfants sont non intentionnelles. Je lui montre Julie en pleur, qui a mal. Je la prends par la main et nous allons la voir, afin quelle puisse voir ce qu’elle a fait.

- Je suis à l’écart avec Gabrielle pour qu’aucun enfant ne nous dérange. Je lui parle avec une voie douce, mais avec un ton grave et des phrases courtes pour lui expliquer que ce qu’elle a fait c’est méchant et pas bien.-

- Pendant que je parlais avec Gabrielle, Emilie consolait Julie et a passé sa main sous l’eau froide. Un traitement lui a été donné, Arnigel (crème homéopathique) et Arnica (homéopathie en granules)-

        Je fais donc constater à Gabrielle, la trace encore rouge de la morsure sur la main de Julie. Celle-ci c’est mise à rire en voyant la contusion. Mon ressenti est une forte déception en voyant le manque d’autorité de l’adulte face à un enfant en phase d’affirmation.

- La phase d’affirmation est une période de revendication, avec une demande d’indépendance et de liberté. Pour limiter ces actes de violence, il faut encadrer l’enfant avec des règles, des interdictions, mais cependant lui donner une bonne estime de lui. -

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