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Le poids de la famille dans la structuration d’un jeune

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Par   •  2 Novembre 2015  •  Étude de cas  •  3 272 Mots (14 Pages)  •  810 Vues

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Thème : La consommation

Le poids de la famille dans la structuration d’un jeune

La relation aimante est nécessaire, mais n’est pas suffisante pour assurer un développement sain. L’enfant a aussi besoin d’une structure et de surveillance. Les parents représentent un modèle important de comportement pour leur enfant. Les adolescents doivent acquérir la responsabilité et la capacité de prendre des décisions indépendantes saines. Les parents jouent le rôle le plus important dans le développement de l’enfant. Deux ingrédients de base : de l’amour et une structure et ce à tout âge.

 La famille assure-t-elle toujours l’épanouissement d’un jeune?

Pour répondre à cette question nous verrons dans un premier temps quel est le rôle de la famille, puis dans un second temps les autres instances qui influent sur le jeune et pour finir, la déstructuration du jeune.

Définitions des termes :

Famille : ensemble de personne ayant des liens de parentés

Structuration : Organisation qui donne à une personne sa cohérence

Poids : impact

Ici, par jeune, nous entendons une personne mineure et dépendante de ses représentants légaux.

I) Quel est le rôle de la famille ?

Dans une éducation, il faut toujours qu'il y est plus d'autorisations que d'interdits. Mais bien sûre nous savons que plus il y a des règles plus on a envie de les enfreindre. En effet, obéir mène à mieux désobéir

Le fait que la socialisation familiale soit à la fois précoce, intense, durable et au moins pendant un temps, sans concurrence, le rend très important. La socialisation familiale diffère selon :

a)Le type de famille

La famille joue un rôle fondamental dans la vie d’un jeune.

Il existe différents types de familles :

-Les familles nucléaires : En occident, c’est la famille nucléaire qui est la plus répandue. Celle-ci se définie comme étant "une unité familiale correspondant à un ménage rassemblant, les parents (mariés ou non) et leurs enfants, ou d’un couple d’adultes sans enfants".L’enfant bénéficie généralement d’une bonne structure familiale pour se construire.

-Les familles homoparentales: récemment apparues, (composées de deux personnes de même sexe qui ont un ou des enfants. Les enfants proviennent la plupart du temps d'une relation hétérosexuelle antérieure de l'un des deux conjoints(es) ou de l’adoption, ce qui signifie que le couple homosexuel n’a aucun lien de sang avec l’enfant et la question de l’équilibre de l’enfant se pose : il peut se sentir jugé ou il peut mal évoluer car l’enfant a normalement besoin et d’un modèle masculin et d’un modèle féminin. C’est pour cela que certains organismes sont encore retissant à ces nouveaux parents.

Cependant, il arrive que les parents divorcent ou se séparent s’ils ne sont pas mariés. En découlent donc d'autres types de familles:

-Les familles monoparentales: En France, 1 famille sur 5 est monoparentale, elles représentent 20 pour cent des familles. Les enfants n’ont alors souvent qu’un seul parent à leur écoute cependant certaines gardes permettent au père et à la mère d’être plus présents. Lors d’une séparation les enfants ne réagissent pas de la même manière, certains se sentent abandonnés. Ces réactions sont plus fréquentes chez les enfants en bas âge. D’autres la vivent mieux, tout dépend du caractère de l’enfant et de la manière dont les parents abordent ce sujet avec lui. Ils ont alors une tâche très importante, lui montrer qu’il compte toujours autant pour qu’il aborde la situation le plus sereinement possible.

-Les familles recomposées : elles comprennent un couple d’adultes mariés ou non, et au moins un enfant né d’une union précédente, qui aura soit une belle  mère, soit un beau père. Les demi-frères et demie sœurs nées de cette union feront également parties de cette famille. Les beaux parents jouent un rôle éducatif au quotidien bien qu’aucune autorité ne leur soit accordée par la loi. Dans le cas où l’un des parents  s’installe avec un nouveau conjoint, l’enfant est confronté non plus à deux parents, mais à trois voire quatre adultes qui exercent sur lui leur autorité. Devant cette situation parfois confuse, l’enfant peut avoir des réactions conflictuelles, rendant les relations des nouveaux couples difficiles.

L’enfant perçoit le (la) nouvel (le) ami(e) de sa mère ou de son père comme un intrus qui rompt l’intimité, acquise lors de la séparation de ses parents. Volontairement ou inconsciemment, il peut chercher à mettre en échec cette nouvelle relation.

 

b) Disponibilité et entente.

L’investissement de temps de qualité consacré entièrement à l’enfant (sans la distraction du téléphone, de la télévision, de l’ordinateur ou autre) demeure la fondation d’une bonne relation. L’enfant sera alors plus apte à venir à ses parents lorsqu’il sera perturbé s’il l’est. Quand un parent accorde du temps à son enfant, il comprend qu'il est important et qu'il a de la valeur.

 Les problèmes sont inévitables et font partie de la vie. Vouloir préserver les enfants à tout prix serait leur montrer une image fausse de la réalité. Alors, il vaut mieux leur apprendre à observer, et si possible à surmonter ces conflits. Une dispute, c'est désagréable, inquiétant, mais une réconciliation, c'est très bon. Pour un enfant, observer qu'un désaccord, ça peut se résoudre, et même entraîner un mieux être par la suite, c'est très riche en enseignement. Plus tard, il ne craindra pas les confrontations, il saura que le meilleur peut aussi en sortir.

Et même quand un conflit persiste, on a le droit de ne pas être d'accord sans que l'un des deux soit en tort. Si c'est un enfant, il saura qu'il a le droit d'être lui-même, y compris quand il va contre l'opinion des autres. Il peut être bon de leur expliquer : on n'est pas d'accord, ça arrive toujours de temps à autre dans une famille.

Les insultes et les paroles blessantes qui traînent l'autre dans la boue sont, par contre, elles, très toxiques. Elles blessent aussi l'enfant qui aime son père et sa mère. Idem si l'on prend ses enfants à témoin, ou encore si l'on s'en sert d'arbitre, ou de supporter. Lui imposer de choisir son camp, c'est le pousser à exprimer qu'il préfère un parent. Pour lui, c'est forcément un crève-cœur. L'angoisse est terrible.

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