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Analyse de portfolio : stage en EHPAD

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Par   •  20 Juin 2022  •  Étude de cas  •  1 500 Mots (6 Pages)  •  535 Vues

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Enzo Ferrand-clon

        ANALYSE DE PORTFOLIO- Stage 3 (EHPAD)         

  1. Présentation de la situation vécue ou de l’activité réalisée par l’étudiant :

Lors de mon stage en EHPAD, j'ai pris en charge Mme D, 85 ans, arrivée le 05/09/22. Elle est veuve et relativement indépendante, mais a besoin d'aide en lien avec sa pathologie.

En effet, Mme D souffre de la maladie d'Alzheimer. Au cours des dernières années, Mme D vivait à son domicile, avec l'aide de ces enfants proches aidants. Cependant, au fil du temps, Mme D devient plus difficile à accompagner pour ses enfants ne sont plus disposés à lui faire confiance après plusieurs constats de mise en danger. Ils ont estimé qu’elle avait besoin d’un entourage professionnel au sein d’une structure adaptée, c’est ainsi qu’elle arrive en Établissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD).

La pathologie de Mme D se manifeste souvent par des problèmes de mémoire. Par exemple, en allant procéder à sa toilette, Mme D a tendance à oublier ce qu'elle a déjà fait ou pas : « Je ne savais pas quoi faire ensuite ». Il faut donc la guider et l'aider à « structurer » sa toilette de façon à ce qu’elle conserve son autonomie en la réalisant de manière efficace et complète.

Chaque matin, je prends en charge mes deux patients, j’effectue des toilettes, dont l’accompagnement à la douche de Mme D : Ce jour-là, comme d’habitude, je réveille délicatement Mme D pendant le tour des médicaments afin qu’elle s’installe confortablement pour les prendre avant son petit déjeuner. Je l’informe que nous allons faire conjointement sa toilette après qu’elle ait pris son petit déjeuner.

Subitement, elle se met en colère, elle me regarde froidement et me dit d’un ton sec et agressif : « Non ! Je ne veux pas me laver aujourd’hui, je n’ai pas envie, je veux qu’on me laisse tranquille. Laissez-moi dormir ». J’étais un peu surpris par sa réaction, car c’était bien la première fois que je voyais Mme D de mauvaise humeur. Face à cette situation, tout en écoutant et en ayant une certaine empathie, je lui demande calmement la raison pour laquelle elle ne veut pas prendre de douche aujourd’hui, cherchant à comprendre et à identifier la raison de son refus catégorique. Elle me répondit, qu’elle ne se sentait pas sale mais propre, et qu’il n’y a aucune obligation à se laver tous les jours.

Sa réaction pouvait être compréhensible, certains jours, on n’a pas envie d’être dérangé dans son rythme post petit déjeuner. !

Néanmoins les soins d’hygiènes et de confort sont nécessaires pour préserver la santé et assurer le confort de la personne. Je trouvais donc étrange que Mme D réagisse de la sorte surtout qu’une fois de plus ce n’était pas dans ses habitudes. En effet, Mme D depuis son arrivée trois jours auparavant était toujours partante et consentante pour l’accompagnement à sa toilette. Jusqu’au matin du refus, elle s’est toujours montrée très souriante, gentille, agréable, ne se plaignant que très rarement.

Alors pourquoi cette réaction ? Cette appréhension soudaine pour la douche ?

Une réticence que j’ai déjà pu remarquer chez certains résidents lors de stages précédents (ex cursus aide-soignant).

  1. Remarque & questionnements :

Cette situation a suscité en moi plusieurs interrogations :

- Quelles sont les causes du refus de Mme D ?

Sa démence ? Son manque de Sommeil ? L’appréhension de prendre une douche ? une douleur particulière quel n’extériorise pas ?

- Quels sont les moyens et les techniques à mettre en place, pour essayer de convaincre et d’obtenir le consentement de la résidente sans la contraindre ?

- Comment prendre en charge un(e) patient(e) en potentielle situation de démence ?

Toutes ces questions font évoluer ma réflexion vers la question suivante :

En tant qu’infirmier qu’elle est la communication à adopter avec une personne souffrante de la maladie d’Alzheimer ?

  1. Analyse 

 Ce qu’on appelle « maladie d’Alzheimer » recouvre en fait toute une série de troubles neurologiques et apparentés, c’est pourquoi il vaut mieux parler de « maladie de type Alzheimer ». La maladie de type Alzheimer est un syndrome démentiel de nature neuro-dégénérative, c’est-à-dire qu’elle résulte de la perte progressive et irréversible de neurones dans le cerveau. Cette détérioration du tissu cervical entraîne par la suite la perte des fonctions mentales.

Cette maladie peut toucher n’importe qui, mais atteint en grande majorité les personnes âgées de plus de 65 ans. Elle touche trois fois plus les femmes que les hommes. En France, le nombre de personnes atteintes par la maladie de type Alzheimer, est évalué à 850 000 personnes malades.

La maladie d’Alzheimer atteint les fonctions cognitives, l’humeur et les émotions, le comportement et les habilités physiques.

Un infirmier doit être capable de s’adapter à tous types de pathologies, il va donc falloir trouver la bonne démarche à suivre pour accompagner une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer.

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