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Projet professionnel

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Par   •  23 Décembre 2018  •  Guide pratique  •  2 044 Mots (9 Pages)  •  650 Vues

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Introduction

Dans le cadre de la préparation au suivi pédagogique, je vais effectuer un retour sur mon parcours de formation et professionnel. Je commencerai par expliquer mes motivations pour devenir infirmière, les compétences et qualités professionnelles que j’ai acquises avant la formation. Ensuite, j’effectuerai un bilan de ces trois années de formation : sur les compétences et qualités professionnelles que j’ai acquises et ce sur quoi je dois m’améliorer. Pour finir, je parlerai de mon projet professionnel, et des motivations qui m’ont amenée à ce choix.

  • Motivations pour devenir infirmière

Pour commencer, je pense qu’on ne devient pas soignant par hasard. Nous avons tous une histoire, un parcours de vie qui nous guide vers cette profession. C’est une formation qui me tenait réellement à cœur depuis la classe de 3ème ; j’ai eu l’occasion de réaliser un stage de cinq jours en crèche. J’ai pu découvrir le milieu de la petite enfance. Je recherchais une orientation qui mêlait à la fois la santé mais également le social. J’ai donc suivi différents professionnels qui travaillaient au sein de cette structure. J’ai pu voir la passion qu’elles avaient à exercer leur travail, ce qui m’a encore plus confortée dans mon orientation. C’est à ce moment-là, que je me suis dit « c’est ce que je veux faire, c’est la professionnelle de santé que je souhaite être ». Par la suite, j’ai eu l’envie de proposer mes services pour réaliser la garde d’enfants à domicile, je l’ai fait pendant trois ans sur la période du lycée. J’ai aussi eu l’occasion de remplacer une ATSEM pendant la garderie du soir. J’ai eu l’opportunité de rencontrer le corps médical pour différentes raisons personnelles ce qui m’a encore plus encouragée à me diriger dans cette voie. J’ai rencontré des professionnels de santé, notamment des infirmières, qui m’ont donné envie de m’intéresser à ce secteur d’activité. C’est à travers leur savoir-être, leur bienveillance, et leurs compétences en matière de communication, j’ai su que je voulais travailler dans ce domaine. Ainsi, je me suis orientée vers la section Sciences Techniques Sanitaires et Sociales (ST2S) au lycée.

L’ensemble de ces expériences m’ont menée à passer les concours et à montrer la détermination que j’avais de réaliser cette profession. Mon parcours de vie et ma personnalité m’ont permis de développer des compétences et des qualités avant d’entrée en formation. Notamment, l’écoute, la patience, la remise en question, l’ouverture d’esprit ou encore la tolérance.

  • Bilan des trois années de formation

    Lors de ces trois années d’études, j’ai su évoluer pour devenir une professionnelle de santé. J’ai pu découvrir la soignante que je voulais être. J’ai pris confiance en moi, en mes capacités à devenir infirmière. Mes stages m’ont apportée de nombreuses connaissances théoriques et pratiques. J’ai fait des rencontres humaines extraordinaires. C’est un métier où l’on apprend de ses pairs et où l’on ressent cette envie qu’a l’autre de nous guider, de nous accompagner. Une qualité que j’espère largement développer lorsque je serai à mon tour professionnelle de santé. J’ai également rencontré des patients dans des situations de soins qui m’ont réellement marquées. En outre, j’ai remarqué que ce n’est pas tant les actes techniques qui représentent la soignante que je souhaite être mais le relationnel, l’écoute, la prévention, l’éducation et la protection de la santé. En effet, c’est souvent mon sens relationnel qui est le plus mis en avant lors de mes bilans de stage. La formation m’a apportée des connaissances techniques indispensables à la pratique du métier. Mais, pour ma part, ces connaissances techniques sont indissociables d’un bon sens relationnel.

Ma posture professionnelle n’a donc eu de cesse d’évoluer. Toutefois, ma première année en tant qu’étudiante a été difficile du fait de l’ensemble des connaissances à acquérir afin de pouvoir effectuer mes premiers stages. De plus, la réalité du terrain auprès d’aide-soignantes à domicile a été marquante du fait de la complexité du contexte de soins (domicile vétuste, peu entretenu…) Je me suis sentie très impliquée dans le métier : j’ai appris les premiers gestes infirmiers, j’ai côtoyé des personnes polypathologiques, la fin de vie de la personne âgées, mais également la mort. Par la suite, j’ai été affectée dans un service de soins ambulatoires, lieu qui m’a permis de m’autonomiser et de mobiliser les connaissances théoriques. A la fin de cette première année, j’ai validé l’équivalence du diplôme d’aide-soignant, ce qui m’a permis d’acquérir une première expérience professionnelle (rédaction d’un CV, de lettres de motivation, d’entretiens d’embauche) en tant qu’aide-soignante dans des services de rééducation et de réadaptation orthopédique et de neurologique. Cette première expérience permet de comprendre le fonctionnement d’un service, de prendre ses responsabilités professionnelles, d’apprendre à travailler en collaboration, de comprendre en intégralité les compétences de l’aide-soignante (pour mon avenir professionnel, je saurai quelle taches je pourrai déléguer à l’aide-soignante).

Cette deuxième année plus riche m’a permis de monter en compétence lors des stages Au cours de mes stages en EHPAD et service de cardiologie, j’ai pu améliorer la prise en soins du patient dans sa globalité. J’ai pris de l’autonomie et progressivement j’ai appris à prendre un service en soins dans sa globalité. La théorie vue, au préalable, en cours m’aidait à faire les liens en stage. Notamment l’unité d’enseignement « Sciences biologiques et médicales » portée sur les pathologies traumatiques, inflammatoires et infectieuses, psychologiques, organiques, dégénératives, obstructives et tumoraux en lien avec la pharmacologie.

La troisième année s’est avérée être riche en émotions mais incroyablement enrichissante et formatrice. Je suis passée par différentes étapes la perte de confiance en moi et en mes capacités, la peur et l’angoisse de me retrouver seule en tant qu’infirmière mais j’ai retrouvé l’envie et la détermination d’aller au bout de mes objectifs ce qui m’a menée au bout de cette formation. Cette dernière année était synonyme avec la rédaction du TFE, un véritable défi qui permet d’apporter ma contribution à la recherche infirmière, qui permet d’améliorer des techniques de soins, de travailler le positionnement professionnel, l’éthique, la déontologie… Lors de ces derniers stages : en service de psychiatrie, en service de soins infirmiers à domicile ainsi qu’en service de pédiatrie. Je me suis vraiment considérée comme une professionnelle, j’ai voulue être l’actrice principale de mes stages, découvrir ce qui me manquait et pratiquer pour m’autonomiser au maximum.

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