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Psychopathologie du développement

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Par   •  21 Mars 2017  •  Cours  •  21 372 Mots (86 Pages)  •  769 Vues

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         Psychopathologie du développement

Thérapies comportementales et cognitives chez l’enfant et l’adolescent

CM + TD

Partiel 2H : 1 partie question cours / 1 partie étude de cas qui porte sur l’un des    trouble.

  1. Rappels historiques

-Caractéristiques des TCC 

Psychothérapies fondées sur des méthodes et des résultats de la psychologie scientifique.

-Les seules qui se sont développées en étroite collaboration avec des recherches expérimentales.

--Naissance des TTC : 3 grandes vagues

1Er : vague comportementale (Thorndike, Pavlov et Skinner)

Théorie de l’apprentissage (conditionnement classique, opérant et de l’apprentissage social)

Expérience Watson : petit Albert (réponse phobique)

(Stimulus -> réponse)

-Le conditionnement classique 

Avant le conditionnement : on présente de la nourriture au chien, il va saliver

C’est donc un stimulus inconditionnel avec réponse inconditionnelle.

Avec stimulus neutre : sonner une cloche : pas de salivation

Il ne provoque pas de réaction spécifique sur le chien.

Association du stimulus neutre à un stimulus inconditionnel.

On va donc obtenir une réponse de salivation car il y a présence de la nourriture.

Après le conditionnement : le chien va saliver avec le seul présence de la cloche.

On est donc passé de stimulus inconditionnel à un stimulus conditionnel.

Application dans la pathologie

Ex : phobie sociale

1. Situation initiale

Stimulus neutre (exposition sociale) +critique et moquerie (stimulus inconditionnel) = honte et de l’anxiété (réponse inconditionnel)

  1. Conditionnement

Nouvelle exposition sociale (stimulus conditionnel) = honte et anxiété (réponse conditionnelle) -→ phobie sociale

Le conditionnement opérant

Introduit l’idée centrale de renforcement. Si je renforce mon comportement il va perdurer. Si renforcement négatif, il va s’éteindre et si le renforcement est positif il va perdurer.

Expérience de la souris dans une cage : si le rat active le levier il reçoit de la nourriture. Si quand il active le levier et qu’il reçoit des décharges électriques il va arrêter.

Un comportement quand il ne reçoit plus de renforcement il va cesser petit à petit.

        Vidéo du petit Albert : création en laboratoire d’une phobie face à un rat blanc

1er phase : présentation d’une multitude d’animaux à l’enfant avec le rat inclus.

  • L’enfant n’a peur d’aucun animal.

2em phase de conditionnement: association du rat blanc avec un bruit désagréable d’une barre de fer. Le bébé va alors avoir peur du rat

Cet enfant était le fils d’une nourrice dans l’hôpital où travaillait Watson.

Cet enfant avait des troubles neurologiques.  Et la phobie s’est déclinée vers de nombreux éléments blancs.

Quelques années plus tard il ont voulu recréer une phobie à un enfant et inversée la phobie en y associant des moments agréables et ils ont réussit à lui inversé la phobie.

2EM vague : cognitive (Ellis et Beck )

-Ellis et la thérapie « rationnelle et émotive »

-Beck et la thérapie cognitive.

  • Ellis : comment ca se fait que l’être humain rationnel puisse se faire avoir par ses pensées. Comment il peut se faire happer par ce monologue intérieur où on se dit je dois …

C’est ça façon irrationnelle d’appréhender la réalité. Le but thérapeutique est l’acceptation inconditionnelle de soi même.

1Er phase : reconnaissance de ce que l’on est : savoir nos points forts ou nos points faibles. L’idée est d’accepter nos faiblesses et nos ressentis.

  • Beck et la thérapie cognitive

Il a fondée la base de cette thérapie. Il travail sur les schémas de pensées dysfonctionnels qui suscitent, maintiennent ou accentuent les processus déprèssogènes et névrotisants.

On a tous une manière de percevoir notre environnement, c’est comme un filtre à travers lequel on voit les choses. C’est à travers ce schéma que l’on va interpréter la réalité qui nous entoure.

Tous les syndromes psychopathologiques se caractérisent à la base par des erreurs de perceptions et d’interprétations (« distorsions cognitives »).

Modification de la réalité objective.

En partant de cette hypothèse il va élaborer une forme de psychothérapie qui consiste à déconstruire des schémas cognitifs et à les remplacer activement par d’autres, choisis de façon réfléchie. On va travailler sur les pensées automatiques qui sont accessibles.         

C’est un dialogue interne ou un monologue intérieur.

Ces cognitions représentent la voie royale vers l’émotion

Méthode thérapeutique : la sonde cognitive (recherche les pensées automatiques)

Ex : « quand tu franchis la porte de l’école qu’est ce que tu penses ? (pour une phobie scolaire »

Les schémas cognitifs :  

On part du niveau accessible qui sont les pensées, le travail du psy va être de partir de ces cognitions et d’identifier si il a la présence de distorsions cognitives.

Processus de décodage de la réalité : comment je vais traiter l’information que je reçoit.

Ex : biais d’attribution : les automobilistes agressifs perçoivent de l’agressivité chez tous les autres usagers, alors qu’en réalité les autres sont calmes.

Puis présence des schémas cognitifs : ensemble de nos convictions sur nous même.

Ex : schéma de dévalorisation.

  • Pour déconstruire ces schémas cognitifs il faut passer par toutes ces étapes.

Exemple :

Événement concret : mon enfant ne m’écoute pas (événement très large)

Est ce qu’il n’obéît pas ?

-Schéma cognitif déprèssogène : partir de la base

Qu’est ce que vous vous dites : « je suis une incapable, je ne suis pas capable de réussir »

...

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