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Tartuffe

Commentaire de texte : Tartuffe. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  31 Octobre 2014  •  Commentaire de texte  •  503 Mots (3 Pages)  •  829 Vues

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Cette grande scène ou apparait Tartuffe pour la deuxième fois dans l’œuvre, met bel et bien en lumière le caractère ambiguë de Tartuffe. En effet ce dernier qui se dit être « dévot » fait sa première déclaration d’amour à Elmire de manière plus ou moins étrange. En effet Tartuffe tente de rendre sa déclaration honorable voir vertueuse, ceci en mêlant sa passion à une notion de respectabilité.

En effet, Tartuffe fait part à Elmire de ses diverses tentatives acharnées de résistance à cet amour. En effet, le rejet « Força la résistance où s’obstinait mon cœur » v 975, renforce cette la notion de lutte obstinée contre ses sentiments éprouvés envers Elmire. De surcroît, l’asyndète construite en gradation « Elle surmonta tout, jeûnes, prières, larmes », participe au caractère tenace de cette lutte, rendant cet amour sain, et se rapproche d’une dimension d’amour pudique et réservé. Cette notion de combat contre l’amour apparait également grace à la personnification du cœur « Et même à fuir vos yeux mon cœur se résolut » v974 »

La comparaison d’Elmire à une créature magnifique, assimile son amour à une passion saine. En effet, les hyperboles et superlatifs « Dès que je vis briller la splendeur plus qu’humaine » v974, « parfaite créature » v942, « Au plus beau des portraits […] » » v944, « de vos regards divins » v975, renforcent le caractère divin d’Elmire et la glorifient. Ainsi est indirectement liée la dimension du « beau » aux dimensions de « bon » et de « juste » et par conséquent à Dieu, « l’auteur de la nature » v942. En effet, le champ lexical de la religion omniprésent « Des ouvrages parfaits que le Ciel à formé » v936 « à faire mon salut » v948, je le confesse avec une audace bien grande » v953 « de mon infirmité » v956, met en valeur la chasteté de son amour pour Elmire. Une fois de plus, sa passion est considérée comme saine. En outre, l’assimilation de la dévotion de T pour Elmire, à son « l’affection » pour Dieu, participe pleinement à créer ce lien entre l’amour et la religion et rende ainsi la passion respectable. En effet, la dièrese « Dévotion » v 986 insiste sur cette double adoration (pour Elmire et pour Dieu) qui renforce le caractère sain de la passion éprouvée par T. reflet beauté célestes. Enfin, T renforce sa soumission à ses propres sentiments, responsable de son malheur. En effet, les antithèses opposant un avenir heureux ou malheureux « ma peine ou ma béatitude » v957, « Heureux, si vous voulez, malheureux, s’il vous plait » v960, renforce la domination de la malheureuse destinée, déjà écrite, à laquelle elle voué T. Outre le statut d’ «esclave indigne » v982, de la « suave merveille » v985, l’impuissant de T face à la providence est une fois de plus mise en lumière. En effe-t, l’averbe « toujours » v985 renforce ici, ses sentiments inguérissables.

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