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Psychologie Clinique

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Par   •  11 Novembre 2014  •  1 142 Mots (5 Pages)  •  918 Vues

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Psychologie clinique

Les outils de la psychologie clinique

- L'observation La méthode se base sur un entretien, et la base de cette méthode est l'observation. C'est par l'observation que l'on peut avoir le plus de données. (à travers les comportements, la façon de parler, etc).

L'entretien : Cet entretien ne va pas être un dialogue naturel. Il a une dimension technique auquel on fixe certaines règles (entretien structuré dissymétrique). Le psychologie clinicien n'est pas là pour prendre les informations pour aller contre le patient (entretien d'expertise judiciaire ne va pas forcément dans leur sens).

L'écoute : relation intersubjective : voir la capacité d'écouter l'autre, et ne pas avoir à donner son avis personnel, être ouvert d'esprit, ne pas rentrer dans un débat d'idée. Il est là pour l'aider face à un problème avec lequel il vient. Sa fonction est d'écouter et de reformuler (avec des mots différents, redire ce qu'on pense avoir compris de ce qu'a dit le patient); en reformulant la personne peut se rendre compte de ce qu'elle a dit, et de prendre du recul, ou quand la patiente est ambivalente la reformulation peut aider la personne à s'éclaircir, et va relancer son patient. L'écoute permet également de redonner à l'autre ce qui lui appartient. Il ne s'agit pas de donner des conseils, ni de prendre des décisions à la place du patient. Le but est que le patient prenne lui-même ses décisions, car cela n'appartient qu'à lui. Si on s'identifie à ce que raconte le patient, il faut éviter de lui solutionner le problème comme on l'a solutionné pour soi, car cela peut être perçu comme quelque chose imposé. Le psychologue doit lui montrer toutes ses capacités, pour que la personne se réapproprie ses capacités. Pareil pour ses motivations et ses désirs (pour un patient dépressif), le psychologue doit l'aider à retrouver ses motivations et à ses désirs. Reprendre toutes ses capacités psychiques. Faire en sorte qu'elle une liberté d'action. Le psychologue n'est pas là pour apporter une solution miracle. Le patient veut un changement radical mais de manière extérieure sans être véritablement l'acteur participatif de son changement. Le psychologue peut intervenir en émettant des hypothèses pour le patient, afin de remettre en question le blocage du patient et le délivrer. Elles sont toujours faites par la parole. Les hypothèses sont là pour aider le patient, il ne faut pas qu'elles arrivent trop tôt ou trop tard. Le risque est que le patient colle les désirs du psy sur lui-même, et les prendre pour lui-même. Le psychologue est un fantasme en toute puissance, il ne sait rien de son patient et n'en sait pas plus que lui, en revanche il va guider le patient pour résoudre ses propres problèmes, sans imposer ses idées, et sans lui donner de solution.

La demande : Répondre à la demande d'une personne. Souvent les parents viennent avec leur enfant, et créent donc une demande auprès du psychologue. Ou bien cela peut être sa propre demande. Chez l'enfant se ne sera pas forcément la même demande que les parents. Est-ce que la demande est réelle ou bien différente ? Est-ce vraiment pour soi que la demande est ?

Le problème des expertises judiciaires est qu'elles ont un forfait avec des heures limitées. Par exemple savoir quel parent doit avoir la garde légitime de l'enfant, le psychologue doit intervenir pour cette expertise psychologique ne peut pas savoir en

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