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Psychologie clinique cas

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Par   •  1 Février 2016  •  Cours  •  2 861 Mots (12 Pages)  •  1 565 Vues

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I. « Évènements » : traumas et « états » psychiques

1.1. Définition : Traumas, traumatisme, stress post-traumatique

Le traumatisme renvoi à un événement de la vie du sujet qui se définit par son intensité, par l’impossibilité pour le sujet d’y faire face, il provoque un bouleversement et a un effet pathogène dans le psychisme. En termes d’économie psychique, le traumatisme se caractérise par un influx d’excitation excessif, relative à la tolérance du sujet et de sa capacité de maitriser et d’élaborer psychiquement ces excitations.

Le traumatisme est l’événement lui-même et le trauma est l’effet psychique exercé par le traumatisme.

Le trauma est en quelque sorte constitutif de l’humain. C’est son destin, son dépassement ou non, ses séquelles éventuelles qui intéressent au premier plan l’analyste. Le trauma psychique possède ses propres caractéristiques qui ne sont pas assimilables aux traces laissées par les malheurs ordinaires de la vie. Un même événement peut faire trauma pour un sujet, un trauma peut être figé dans sa psyché et n’être qu’un souvenir pénible pour un autre qui aura eu les moyens de le surmonter et de l’élaborer psychiquement.

Il y a un lien entre trauma et économie. L’économique nous permet d’avoir une appréhension des forces économiques en jeu ; par exemple, s’il y a des excès d’excitation.

La dynamique recouvre le type de conflit en jeu (dynamique œdipienne, anale, archaïque…).

La première topique se fait avec le conscient, le préconscient et l’inconscient (= inconscient refoulé) et en 1938, Freud pose le fait qu’il n’y aurait pas qu’un inconscient refoulé mais aussi un autre où on peut y raccrocher tous ce qui est de l’ordre de la psychosomatie.

Nous  allons  voir  que  la  conception  psychanalytique  du  «  trauma/traumatisme  »  est complexe, tant elle va d’un événement réel violent, à ce qui, « après-coup » peut être traumatique alors que cela ne l’avait pas été perçu au départ.

1.2. La question du trauma dans les années 50

Début du trauma dans la psychiatrie : A la fin des années 1850, le psychiatre Briquet est le premier a posée l’idée que chez les personnes hystériques il y aurait un lien entre les symptômes hystériques et les traumas dans leur enfance. Le psychologue Janet émet l’hypothèse selon laquelle les hystériques quand elles vivent des événements traumatiques, sont dans l’incapacité, peut-être en raison d’une faiblesse nerveuse, de se représenter le dit trauma au sein d’une mémoire unifié, elles vont fragmenter les souvenirs sous formes d’idées fixes attaché à ce que l’on peut appeler le subconscient.

En tant que neurologue, Freud s’intéresse aux aphasies et à l’anosognosie (= incapacité de s’apercevoir que la personne est malade). Ça va être une révolution totale du mode de fonctionnement du système nerveux central. Il découvre un principe d’associationnisme (= connexionnisme : les régions sont connecté les unes les autres et si l’une tombe en panne, l’autre peut la suppléer).

Pour Charcot, les manifestations hystériques correspondent à une syncope, des contorsions, on parle de la crise de Charcot avec les phases cloniques, toniques... Ces symptômes font aussi penser aux crises d’épilepsies. Charcot va être le premier à montrer que sous hypnose, il arrive à montrer que ces symptômes n’existent plus et donc que ce n’est pas neurologique. Charcot introduit le fait que ces symptômes relèvent de la psychologie et non de la neurologie. Il reprend l’idée de Briquet : ces symptômes relèvent des traumatismes fait dans l’enfance.

L’hystérie relève de trauma psychique, ça n’est pas une affection neurologique et est-ce que les traumas ne seraient pas de nature sexuelle ?

1.3. Freud et le trauma

1er temps du trauma chez Freud : théorie de la séduction traumatique (« Neurotica ») (1893)

Il émet l’idée qu’il y aurait eu chez ces patientes hystériques un événement traumatique sexuel subit (dans la névrose obsessionnelles, il y aurait eu un événement agit). Avant la puberté, il y aurait eu des traumas d’ordre sexuel et l’apparition de mécanismes de défenses pour éviter de trop souffrir de la situation. Le souvenir de l’événement va être plus traumatisant que l’événement lui-même, et donc le souvenir peut avoir un impact actuel. Il fait aussi le lien avec la prise en compte de l’affect, le symptôme hystérique est vu comme un affect étrange c’est-à-dire que ce trauma va produire un affect réprimé, refoulé, quelque chose qui n’a pas pu se décharger. Il faut arriver à débusquer le souvenir qui risque de décoincé cet affect. Il s’aperçoit que les choses aux niveaux de la mémoire sont plus complexes : il y a des remaniements mnémoniques. Si il y a un affect étranglé, les voix de décharges de cet affect s’écoule selon les lois physiologiques ou psychologiques qui date de l’époque où le trauma est survenue (coté infantile), il y a quelque chose qui s’est fixé très précocement. La manière dont les symptômes se présentent signe une datation de la période à laquelle ces traumas ont pu apparaitre. Mais cette construction n’est pas fiable car on n’arrive pas toujours à dater l’époque où ces traumas ont pu apparaitre, de plus on ne sait pas si ces patientes racontent quelque chose qui s’est réellement passé ou bien si c’est de l’ordre du fantasme.

Première théorie est celle de l’existence d’un traumatisme sexuel

Année 1897, il en vient à se rendre compte que ces sœurs sont profondément hystériques et lui est hystéro-phobique. Et s’il suit sa théorie ceci voudrait dire qu’ils auraient tous subit un traumatisme sexuel et il se rend compte que ce n’est pas possible et donc il abandonne sa théorie car il s’aperçoit que celle-ci est finalement fausse.

2ème temps du trauma : l’abandon de la « Neurotica » :

Après avoir abandonné sa théorie de la « Neurotica », il va découvrir l’existence du fantasme qui est la solution pour comprendre les hystériques. Dans certains cas, il y aura un événement traumatique sexuel et dans d’autre cas, on ne peut pas se souvenir de cet événement traumatique et enfin, on peut se demander si ce n’est pas plutôt de l’ordre du fantasme et que ce traumatisme n’a jamais eu lieu dans la réalité.

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