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La conduite en psychologie

Dissertation : La conduite en psychologie. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  21 Février 2022  •  Dissertation  •  1 655 Mots (7 Pages)  •  639 Vues

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INTRODUCTION

La conduite peut être définie comme la manière d'agir, motrice, verbale et psychique, d'un individu en réponse à des circonstances déterminées, et qui se caractérise par son but, sa signification et sa fonction. Que recouvre cette notion utilisée en psychologie. Quelles sont ces caractéristiques ? Sur quels postulats reposent cette notion de conduite ? Et enfin quels sont les facteurs qui déclenchent la conduite en psychologie ?

  1. GENERALITES SUR LA NOTION DE CONDUITE EN PSYCHOLOGIE

Elle résulte de l'interaction entre les capacités adaptatives, dans un contexte de repères sociaux et culturels, avec les représentations conscientes et inconscientes mobilisées en fonction de la structure psychique et de l'expérience vécue, dans une situation donnée. La conduite peut être adaptée, déviante, transgressive ou pathologique. 
Alors que, dans le langage courant, et malgré une dimension morale plus fréquente, cette notion ne diffère pas significativement de celle de comportement, elle s'est beaucoup complexifiée et intentionnalisée sur le plan technique, depuis notamment H. Piéron, E. Claparède et P. Janet, s'éloignant nettement d'une psychologie dite objective. En effet, celle-ci repose essentiellement sur des données expérimentales et réflexologiques. 
La tradition francophone, en particulier l'école de Piaget, a suivi la proposition de D. Lagache en vue d'utiliser seulement le terme de conduite. Cependant, sous l'influence anglosaxonne, celui de comportement tend à l'être de plus en plus.

  1. LES CARACTERISTIQUES D'UNE CONDUITE

1. L'inconscient c'est à dire que les fins poursuivies par un sujet peuvent être inconscientes dans ce sens que l'homme ne peut pas toujours dire pourquoi il agit comme ça. De même nous ne connaissons pas toujours les buts que nous poursuivons. Cela est particulièrement vrai dans les syndromes et les passages à l'acte.

2. La signification que l'on donne à une situation quand on voit quelque chose, dépend de notre environnement culturel, social et de notre histoire personnelle. Cette signification que nous donnons à une situation, conditionne notre manière d'être et de réagir.

3. les fonctions. Les conduites sont des tentatives d'adaptation de l'individu à son milieu.

La perception : traitement d'une information à l'origine d'une conduite

C'est toujours la perception qui a un sens pour nous qui nous pousse à agir. Elle est organisée en un ensemble cohérent par notre cerveau et donc également par l'expérience que nous acquérons au cours de la vie.

Notre perception dépend de nos impératifs neurobiologiques et également de nos apprentissages, ainsi y va-t-il des perceptions qui sont d'emblée organisé dès la naissance, on peut parler de module inné, il nous permette de nous repérer dans le monde physique. Les bébés accordent peu d'importance à la forme, la taille et la couleur des objets ce qui les intéresse c'est le mouvement, tout changement de position les intrigue. De même ils sont toujours étonnés de voir un objet disparaître ou s'arrêter.

L'intentionnalité s'organise dans l'enfance, les bébés mettent une valeur positive (caresse) ou négative (frapper, mordre) en fonction de l’intensité.

Le bébé attache plus d'importance à la tête, à l'avant plutôt qu'à l'arrière. Il est attiré plus par le regard car il y a plus de mouvement ou par la bouche quand on parle.

  1. LES 3 POSTULATS

Il existe 3 postulats de base :

1. Nous ne percevons pas les stimuli de façon isolée, la perception est structurée d'emblée.

2. Le tout est perçu avant les parties.

3. Il n'y a pas de distinction entre perception et sensation, ni de distinction entre les phénomènes physiques, psychiques et physiologique tout est en interdépendant et fonctionne simultanément.

Lois d'organisation : substrat biologique, base subjective et sociale

Il y a des lois qui organise ce que nous voyons, elles ont tout un substrat subjectif et une base sociale.

L'organisation par le cerveau de toutes les informations, montre les limites dont nous avons tous consciences. Il existe des illusions optico-géométriques, des formes ambigües, des inversions fonds/formes.

Base subjective : la douleur qui n'est pas ressenti de la même manière par tous les individus. La souffrance part subjective qui ne peut être apprécier par aucune donnée comparative. L'auto persuasion peut avoir des effets ravageurs (le poids de nos représentations, l'effet placebo), registre de la subjectivité, effet biochimique au niveau cérébrale avec fabrication d'endorphine.

Base sociale : expérience de Bruner, Goodmer confirme cette base sociale : la perception de la taille d'un objet peut varier en fonction de la valeur sociale qu'on lui attribue. Cette surévaluation est plus importante pour les enfants pauvres, que pour les enfants riches.

La construction de l'objet perçu : l'objet permanent

Ce sont des objets qui existe en dehors du contexte où il se trouve. Nous ne pourrions pas nous adapter à notre environnement si nous n'avions pas une vision stable de ce qui nous entoure.

Objet stable = invariant, tout se modifie en fonction de la situation.

  • Les représentations sociales : perception et compréhension des situations sociales.

Elle ne se fait jamais de manière objective. Elle dépend de notre histoire affective, sociale et culturelle de nos capacités cognitives, d'où l'importance de se décentrer tout le temps pour envisager le mode de fonctionnement de l'autre. La façon dont les sujets comprennent les informations provenant

de l'environnement lui-même. Les représentations sociales sont toujours des tentatives d'interprétations de maîtrise de notre environnement social, car on a besoin de maîtriser ce qui se passe, elles

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