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La Violence

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Par   •  2 Novembre 2012  •  1 033 Mots (5 Pages)  •  1 339 Vues

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LA VIOLENCE

La perception de la violence change d’une société et d’une époque a l’autre, des actes ou des comportements deviennent insupportable. Dans les sociétés moderne, le poids des images et la surinformation influent sur le changement d’apparentions de la violence.

Nous touchons là l’essence du problème : pour définir la violence nous devons tenir compte des normes qui nous font voir comme violentes ou non certaines action et situation.

Il n’y a pas une mais plusieurs formes de violences :

- Physique (agression…)

- Matérielle (cambriolage…)

- Verbale (insultes…)

Certaines sont dites réactionnelles c’est-à-dire impulsives (agressivité, atrocité) et d’autres sont dites rationnelles ou instrumentales c’est-à-dire calculées.

Lorsque l’on parle de violence l’idée qui nous vient immédiatement est de s’en tenir aux actes de destruction et aux atteintes aux personnes. Le spécialiste de démographie et de statistique Jean-Claude Chesnais, au seuil d’une étude quantitative de la violence, choisit ainsi de limiter son enquête à la violence physique.

« La violence au sens strict, la seule violence mesurable et incontestable, est la violenc physique. C’est l’atteinte corporelle directe contre les personne. Elle revêt un triple caractère: brutal, extérieur et douloureux. Ce qui est là définit est l’usage matériel de la force, la rudesse volontairement commise aux dépens de quelqu’un. Dans la statistique judiciaire la notion la plus proche est celle de crimes contre les personnes »

Il est incontestable que le respect de l’intégrité physique de la personne est une norme qui permet d’appréhender universellement la violence.

Les causes de la violence sont multiples

Différentes théories explicatives sont classiquement avancées pour interpréter l’évolution de la violence dans la société contemporaine. Les unes mettent l’accent sur le contacte socio économique : la violence résulterait de la dégradation du marché du travail, du chômage des inégalités sociales. Une double objection est opposée à ce type d’explication : la montée de la délinquance précède la crise ; les personnes qui commettent des actes violents ne sont pas toujours les plus démunies. Dans cette optique, la montée délinquance pourrait être concomitante avec l’augmentation des richesses. D’autres soulignent le déclin des conflits sociaux intégrateurs. Selon une approche psychologique ou psychanalytique, la violence est inhérente à la nature humaine, au groupe humain. Enfin on constate aux états unis un retour en vogue des théories sociobiologistes. Dans cette perspective, la délinquance et la criminalité découleraient de prédispositions génétiques.

La sensibilité à la violence est en fait très variable. Dans certaines populations marginales, il est « normal » d’être régulièrement emprisonné pour des larcins mineurs ou d‘être saisi par des huissiers. La plupart des sociétés comportent des sous-groupes dont le niveau de violence est sans commune mesure avec celui de la société ou du moins avec les évaluations communes qui y prédominent; tel est le cas des groupes militaires, des gangs ou des équipes sportives.

LA VIOLENCE AU FOOTBALL: LE HOOLIGANISME

Le hooliganisme n’est pas un acte isolé. Il se caractérise par un profond enracinement historique dans la mesure où, depuis que le football est mis en spectacle, c’est-à-dire la fin su siècle dernier, on recense des

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