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De l'amitié, Les Essais, Montaigne

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Par   •  8 Novembre 2013  •  421 Mots (2 Pages)  •  1 616 Vues

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Introduction

Ecrit en 1580, De l’amitié est tiré de Les Essais, et rend hommage à La Boétie, grand ami de Montaigne. Puis, au fil des années, Montaigne ajoutera des notes écrites sur son manuscrit qui ne verront le jour qu’en 1595, à titre posthume. Ce texte relate donc l’amitié que Montaigne a vécue avec La Boétie, amitié qu’il considéra comme un mélange de deux âmes pour ne former plus qu’une.

Annonce des axes

Dans une première partie nous étudierons la présence du destin dans leur amitié, puis dans une seconde partie nous analyserons en quoi cette amitié est différente des autres, enfin dans une dernière partie nous verrons en quoi cette amitié est indicible.

Commentaire

I – Une amitié prédestinée

- Un amour fatal, le destin les a liés.

- Amitié parfaite car non préméditée (l. 15) « Nous nous cherchions avant que de nous êtres vus » -> ils devaient se trouver -> union anticipée.

- La Boétie est mort lorsque Montaigne rajoute la ligne 28 -> « Ayant si peu à durer, et ayant si tard commencé, …»

- C’était une grande fête (l. 21) mais le destin les a quand même rapproché.

- Le ciel (l. 19) les a réunis-> « quelque ordonnance du ciel »

II - Une amitié différente des autres

- Amitié fusionnelle

- Champ lexical de l’union

- Cette amitié fait penser à une expérience mystique – élection divine

- Une expérience chimique avec « quintessence »

- Mélange chimique -> « mélange » (l. 7), « confonde » (l. 6), « quintessence » (l. 37)

III - Une amitié indicible

« ne sais quelle » l. 13

« je crois par … » l. 19

« je ne sais quelle » l. 37

-> amitié indicible

- Amitié ineffable car parfaite (elle n’a aucun modèle).

- « Parce que c’était lui ; parce que c’était moi » -> vers blanc (seul), parallélisme, alexandrin : définition poétique de l'amitié.

- Mélange des deux âmes pour n’en former plus qu’une -> (l. 8) métaphore des deux âmes cousues, donc qui sont inséparables. « ne retrouvent plus la couture qui les a jointes. »

- Une amitié indicible à tel point que Montaigne rajoutera plus tard des notes dans la marge qui seront publiés en 1595. (C’est le texte qui n’est pas souligné)

Conclusion

Ainsi Montaigne décrit son amitié parfaite avec La Boétie. Une amitié rare, car réciproque au point que les deux âmes se confondent. Montaigne fait donc l’éloge d’une amitié exceptionnelle, à l’inverse de Molière qui après lui

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