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Montaigne « De l’amitié », Essais I, XXVII (1580-1595).

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Par   •  2 Juin 2013  •  448 Mots (2 Pages)  •  1 565 Vues

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Montaigne « De l’amitié », Essais I, XXVII (1580-1595).

Montaigne connait La Boétie en 1558. La Boétie meurt 5 ans plus tard.

Leur amitié était très forte comme on peut le voir dans ce texte qui est dédié à La Boétie, dans lequel Montaigne se lamente de sa perte.

Ce n’est pas une amitié comme d’autres, les deux étaient un, ils s’aimaient fort, ainsi le fait voir Montaigne, qui ne trouve pas d’autre explication à leur union que de dire « Parce que c’était lui, parce que c’était moi ».

Montaigne dit « nous nous cherchions avant que de nous être vus ». Depuis leur première rencontre ils se sont trouvés « si pris » que rien les sépara depuis ce jour là.

Aussi, l’auteur fait l’éloge de son ami : « il écrivit une satire latine excellente ».

Dans une première partie nous étudierons la présence du destin dans leur amitié, puis dans une seconde partie nous analyserons en quoi cette amitié est différente des autres, enfin dans une dernière partie nous verrons en quoi cette amitié est indicible.

I – Une amitié prédestinée

- Un amour fatal, le destin les a liés.

- Amitié parfaite car non préméditée (l. 15) « Nous nous cherchions avant que de nous êtres vus » -> ils devaient se trouver -> union anticipée.

- La Boétie est mort lorsque Montaigne rajoute la ligne 28 -> « Ayant si peu à durer, et ayant si tard commencé, …»

- C’était une grande fête (l. 21) mais le destin les a quand même rapproché.

- Le ciel (l. 19) les a réunis-> « quelque ordonnance du ciel »

II - Une amitié différente des autres

- Amitié fusionnelle

- Champ lexical de l’union

- Cette amitié fait penser à une expérience mystique – élection divine

- Une expérience chimique avec « quintessence »

- Mélange chimique -> « mélange » (l. 7), « confonde » (l. 6), « quintessence » (l. 37)

III - Une amitié indescriptible

« ne sais quelle » l. 13

« je crois par … » l. 19

« je ne sais quelle » l. 37

-> amitié indescriptible

- Amitié ineffable car parfaite (elle n’a aucun modèle).

- « Parce que c’était lui ; parce que c’était moi » -> vers blanc (seul), parallélisme, alexandrin : définition poétique de l'amitié.

- Mélange des deux âmes pour n’en former plus qu’une -> (l. 8) métaphore des deux âmes cousues, donc qui sont inséparables. « Ne retrouvent plus la couture qui les a jointes. »

Conclusion

Ainsi Montaigne décrit son amitié parfaite avec La Boétie. Une amitié rare, car réciproque au point que les deux âmes

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