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L'apport Freudien

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Par   •  17 Janvier 2013  •  1 963 Mots (8 Pages)  •  1 047 Vues

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" L'apport Freudien"

I. Une psychologie des profondeurs, La primauté du caché

Freud a découvert que l'inconscient touche à une partie de l'être, l'être humain inexploré.

Théorie de L'iceberg

" Le conscient est une goutte d'eau dans la mer de l'inconscient ". Freud

L'inconscient, c'est cette part de nous même qui nous échappe, sur laquelle nous n'avons pas prise et qui pourtant agit sur nos comportements.

Freud nous dit que nous sommes traversés par des forces inconnues qu'on ne peut pas contrôler.

"L'inconscient est ce chapitre de mon histoire qui est marqué par un blanc ou occupé par un mensonge, c'est le chapitre censuré " J Lacan

Il y a donc des forces obscures qui orientent notre comportement à notre insu (émotion, choix de vie, rapports aux autres seraient déterminés par quelque chose qui nous échappe).

Cette découverte brise certaines illusions dont l'idéal humaniste de la maitrise de soi.

"Je pense donc je suis " Descartes

"Je ne sais pas ce que je pense " Freud

L'essentiel de la vie psychique échappe à la conscience. L'homme n'est plus maitre chez lui, il est dominé par l'inconnu.

La vérité d'un homme ne tient pas dans ce qu'il exprime, ni dans ce qu'il communique mais dans ce qu'il refoule.

On refoule le désir, les pulsions, traumatisme, vérité dérangeante.

Freud nous dit que la vérité d'un homme n'est pas dans ce qu'il dit mais dans ce qu'il ne dit pas.

Refoulement: C'est le mécanisme par lequel le psychisme se défend et se protège, refouler c'est rendre inconscient.

Le psychanalyste va agir comme un détective qui va chasser, guetter les occasions et les indices où l'inconscient va se manifester ou se trahir.

-L'interprétation des rêves

-Les lapsus/actes manqués/oublis

Les actes manquées les lapsus les oublis: Ce sont les ratés qui viennent rompre la continuité des paroles et des actions, ils sont généralement considérés comme de simples accidents mais Freud n'admet pas qu'une chose soit due au hasard ou dénuée de sens s'agissant des événements intérieurs. Tout évènement psychique a un sens précis. Ces ratés de la vie quotidienne dévoilent ce que la conscience veut cacher et réduire au silence et sont révélateurs de forces psychiques inconscientes.

Comme le dit Freud " Un acte manqué c'est un discours réussi "

Le rêve

Contrairement aux époques précédentes, la psychanalyse accorde le plus grand sérieux au rêve, elle part du principe que le rêve est la réalisation fantasmatique de désir inconscient.

Il est une sorte de rébus qu'il faut déchiffrer car il s'exprime par symbole.

II. La structure de la personnalité et les trois instances du psychisme

Le surmoi

I

V

Moi

I

V

Ca

Le Surmoi: au dessus du moi ( uber ich ) , incarne la loi, l'interdit, la limite. De ce fait il est régit par le principe de moralité.

Pour un individu il correspond à l'intériorisation des interdits parentaux et sociaux.

Ex: Chez le petit enfant ce sont les parents qui incarnent le Surmoi en lui indiquant ce qu'il convient de faire…

Le surmoi surveille, juge les actes et les intentions et exerce une activité de censure ( Il a une fonction de répression ).

Le surmoi est à l'origine du sentiment de culpabilité.

Le ça: Comporte une large partie impersonnelle c'est ce qu'il y'a de plus innée en nous donc ce qu'il y a de plus partagé par tous c'est la partie obscure, sauvage, indomptée, chaotique de notre personnalité.

Freud compare le CA à une marmite bouillonnante pleine de pulsions de désirs… Avec à la fois dans ce réservoir de pulsions, des pulsions agressives et des pulsions sexuelles.

Le ça est amoral : Il ignore les notions de bien de mal, les jugements de valeurs. Le ça obéit principalement aux exigences de la libido, le désir l'énergie vitale, cela renvoie à a la pulsion sexuelle. Le ça est régit par le principe de plaisir (tout ce qui renvoie à la satisfaction au plaisir à l'hédonisme)

De ce fait il néglige et ignore le monde extérieur et la réalité.

Le ça c'est aussi le siège de ce qui a été refoulé. (Ensemble de non dit, de plaisirs inconscients, inavouables, de traumatismes de l’enfance).

Le moi: Le moi c'est donc l'instance centrale de la personnalité " Le sujet du psy c'est un peu comme De Gaulle entre l'URSS et les USA"

C'est donc une instance régulatrice il est chargé d'assurer un compromis entre le ça et le surmoi en vu de maintenir l'équilibre de la personne.

La fonction du moi est de se forcer à concilier les intérêts contradictoires du ça, c'est une force qui pousse ( Je veux ) et le surmoi, comme une force qui réprime en délivrant le message " tu dois ". Le moi est au centre de tous les conflits psychique, c'est lui qui doit assurer les compromis.

- L'apprentissage de la réalité par la domestication de ses pulsions, accepter de différer le plaisir et d'ajourner

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