La psychologie en première personne – Connaissance de soi et introspection
Dissertation : La psychologie en première personne – Connaissance de soi et introspection. Recherche parmi 303 000+ dissertationsPar jeromefabrice • 30 Septembre 2025 • Dissertation • 1 174 Mots (5 Pages) • 22 Vues
La psychologie en première personne – Connaissance de soi et introspection
En quoi la psychologie en première personne, axée sur l’introspection et la connaissance de soi, peut-elle vous aider à mieux comprendre vos propres émotions, comportements et motivations ? Dans votre réponse, évoquez des exemples personnels et les théories abordées dans le cours.
La psychologie en première personne est avant-tout une exploration de notre monde intérieur constitué de notre passé et du présent. Passé, pour ce que nous retenons de nos expériences sous toutes leurs formes : souvenirs, images, odeurs, sensations… parfois-même certaines scènes. Tout ce qui peut s’imbriquer dans ce qui nous a construit, tant par l’éducation que par nos expériences. Les plus beaux souvenirs mais aussi une façon de voir la vie influencée par notre entourage : nos parents, notre famille, nos amis et proches, nos collègues, les liens sociaux que nous connaissons ou que nous avons créé. Nous avons tous un vécu différent qui influence notre mode de pensée au présent. De même les épreuves que nous avons également traversées, voire pour certains des traumatismes, loin d’être neutres, créent les schémas répétitifs, les croyances limitantes et les peurs auxquels nous devons faire face.
Selon moi, cette approche est à prioriser. Tout simplement parce qu’elle nous permet, en s’additionnant à celle de la seconde personne, d’avoir par la suite la possibilité de faire appel à ce qui existe aujourd’hui pour nous aider dans ce parcours.
C’est de ce que nous comprenons de nous-même, et notamment en interaction avec la seconde personne (tu) avec qui nous nous confrontons, que nous pouvons mieux comprendre, dans un premier temps, qui nous sommes.
En effet, c’est généralement à la suite d’évènements marquants, tragiques, de situations désagréables qui ne font que se répéter, ou d’état de profonde tristesse, de déprime passagère ou de dépression, que l’on en vient à s’interroger sur soi. C’est très rarement lorsque nous allons bien que nous nous posons des questions sur nous-même. La personne qui a par exemple la phobie de l’eau, n’a besoin de personne pour s’en rendre compte et souvent en connaît même l’origine.
Cette prise de conscience que quelque chose ne va pas, que nous sommes malheureux, éternellement insatisfaits, stressés, angoissés… peut également provenir d’une autre personne, le fameux « tu » ; cette tierce personne qui, à sa manière, à la capacité de nous alerter sur un dysfonctionnement que nous pouvons ignorer. Par exemple, remarquer que nous sommes invariablement attiré par le même genre de personnes que nous voulons « sauver », qui sont toxiques, dans des dépendances…
C’est de cette prise de conscience que nous tous allons commencer à nous poser des questions. Sur ce que nous vivons, ce que nous acceptons, sur notre positionnement etc. De là va découler ce réflexe qui nous concerne tous, que nous avons tous : qu’est-ce qui ne va pas ? Pourquoi vis-je cela ? Pourquoi est-ce que je le vis cette façon ? Pourquoi suis-je très souvent dans un même type de situation ? Pourquoi les choses n’évoluent pas dans ma vie ? Et bien d’autres questions qui nous forcent à porter notre regard à l’intérieur de nous.
Cette intériorisation, cette introspection intervient dès que nous décidons de faire face à ces questions. Je dirais, à ces « premières » questions, dont les réponses en appelleront d’autres. C’est une sorte d’enquête personnelle que nous menons et qui fait référence à ce que nous avons vécu : nos souvenirs, bons et mauvais. Les émotions que nous en retirons, ou quand nous approfondissons l’analyse, à ce que nous en avions ressentis à ce moment-là. L’idée de l’émotion fait alors surface, même si elle était sous-jacente. L’intérêt d’une telle approche réside en notre capacité à prendre du recul sur nos émotions. Arrêter de ce juger et à la place commencer un travail d’analyse : je ressens de la colère, de la frustration, de la peur… pourquoi ? À quoi cela renvoie t’il chez moi ? On touche à la rétrospection, un pan essentiel qui complète l’introspection que nous avons entamé. Une sorte de seconde phase qui fait corps avec la première.
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