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Psychologie De La Personne Agée

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Par   •  18 Avril 2013  •  2 774 Mots (12 Pages)  •  1 748 Vues

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La psychologie de la personne agée.

Il n’existe pas de spécificités psychologiques des personnes très âgées. Il y a par contre des événements de vie (maladie, décès, etc.), sous la pression desquels, la psychologie de la personne âgée est menacée.

La principale manière de connaitre la personne âgée est de se pencher sur sa psychologie, en effet les personnes âgées plus ou moins affectées par la vie ont besoins de soutient.

« Le vieillissement est pour chacun synonyme de perte, et c’est cela qui le rend douloureux. »

OMS.

En vieillissant la personne âgée ressent en elle une véritable cassure entre son ancienne vie et sa vie aujourd’hui le vieillissement pourrait s’identifier principalement en notions de pertes et de gains mais souvent hélas la personne âgée ne considère que les pertes.

INotion d’utilité. Perte de son travail (retraite) perte donc de sa place sociétaire.

Après avoir lutté financièrement toute une vie pour acheter une maison et élever une famille, beaucoup de personne ne pensent pas à planifier financièrement leur retraite. Les modifications du mode de vie entraînent une perte des activités et des amis, la personne âgée peut donc ressentir de la crainte, de l’anxiété, une perturbation de son estime de soi, de l’isolement social, et peut-être même un trouble d’identité personnelle.

On définit la santé mentale comme un état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive et d'être en mesure d'apporter une contribution à la communauté.

OMS

Pour certains la mise à la retraite est une cassure dans leur vie. De Personnes productive en mesure d’apporter une contribution à la société ils deviennent des retraités sans place sociale véritable. D’autres personnes âgées s’ennuient également dans cette condition.

Ces changements peuvent occasionner sur le plan psychologique des problèmes dépressifs,

Alfred Alder (médecin psychothérapeute autrichien) met l'accent sur la perte d'estime de soi en fin de vie.

Beaucoup le vivent comme un isolement social.

II Deuil. Perte dans et par la mort.

La vieillesse est un changement, un changement irréversible. Alors, rien n’est plus pareil.

C’est également la période ou l’homme va commencer à perdre un grand nombre de ses amis d’enfance de ses proches et parfois même des membres de sa famille.

L'instinct de conservation s’amplifie. Les personnes âgées ne veulent pas d'aventures. Face à la mort des proches, elles ressentent du soulagement. Elles sont rassurées de ne pas être cette fois la proie de la Mort. Cependant ce qu'ils craignent, c'est d’être le prochain.

Photos de famille ils comptent les morts et les vivants. Ils y pensent tout le temps.

Les deuils consécutifs de leurs proches est quelque chose de très difficile à vivre surtout lorsque ceux-ci voient partir leur frères et sœurs ou même leurs enfants avant eux. Elles entraînent parfois une réaction dépressive. Cette dépression est normale mais elle peut être renforcée et devenir pathologique si les autres en parle trop autour de lui. La dépression du sujet âgé est ainsi très fréquente, et il faut savoir la reconnaître et la traiter, d’autant qu’elle peut prendre le masque d’une démence.

(démence)

« Telle est donc cette irréversible sénescence, dont la sénilité est le terme : d’abord, tout à espérer et rien encore à regretter, et, finalement, tout à regretter et plus rien à espérer. » V. Jankélévitch

Il y a des causes physiologiques à l’origine de certaines démences (vasculaires, post-traumatiques, etc.), et il est vrai que, sans neurones, il est difficile de raisonner. Si les investigations pour repérer les soubassements anatomiques et chimiques de la sénilité doivent être poursuivies, il est inconvenant d’en laisser dans l’ombre les causes psychiques et sociales. Actuellement, le diagnostic de démence est surtout une condamnation au silence et à l’exclusion, elles sont mises au ban de la société dans les oubliettes de la société que sont les hospices, pour les vieux qui ne savent plus faire les jeunes et ont trop manifestement un pied dans la tombe.

Les déments ne sont pas aussi fous qu’ils en ont l’air. Leur égarement, leurs défaillances de mémoire, l’altération de leur langage, leur gâtisme même, ces graves perturbations qu’ils présentent ne sont pas (que) les conséquences d’une détérioration mentale, elles sont aussi l’aboutissement d’une conduite inconsciente mais systématique de destruction de la pensée pour perdre la lucidité face à la mort et au rejet. Au concept de déficit de l’intelligence autour duquel s’organise le diagnostic de la maladie, il est urgent d’ajouter, voire de substituer, celui d’une intelligibilité du déficit intellectuel.

L’idée de la mort prochaine et l’angoisse liée à l’approche du terme de la vie.

L’angoisse de mort peut conduire une personne très âgée à « s’anesthésier » et à « figer l’écoulement du temps ». Le prix de cette stratégie non consciente est le remplacement de l’angoisse de mort par l’ennui de la vie (Quinodoz).

Yung : « la seconde moitié de la vie se traduirait par une forte augmentation de l’introversion, la personne se tournant alors vers l’analyse de ses sentiments personnels son bilan de vie et le prise de conscience de sa rencontre inéluctable avec la mort »

III.Perte de l’autonomie de sa totale dépendance.

L’idée d’une perte d’autonomie, peut survenir à tout instant. Le corps de la personne âgée est sans cesse examiné pour s’assurer que tout fonctionne bien.

La perte d’autonomie peut entrainer une certaine angoisse.

La

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