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La psychologie de l'enfant

Dissertation : La psychologie de l'enfant. Recherche parmi 302 000+ dissertations

Par   •  3 Septembre 2025  •  Dissertation  •  2 691 Mots (11 Pages)  •  70 Vues

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Laune MathildeN°D39297NRéf cours : 400.0522

Devoir n°6 : Psychologie de l’enfant

1. Question de synthèse

Reprendre les deux concepts de l’inné et de l’acquis à partir de recherche personnelle de l’évolution de ces deux théories. (2 pages maximum)

Tout d’abord, il semble important de redéfinir ces termes. L’inné est ce qui est présent à la naissance (naturel, transmit dans les gènes). Ce terme est souvent opposé dans les théories à celui de l’acquis, qui veux dire ce qui a été acquis par l’individu. Mais il existe 26 définitions du mot « inné » et dans les études, « toutes semblent problématiques » (études de 2006 de Mameli et Bateson).

En effet, la théorie existe depuis des siècles (peut-être même depuis plus longtemps que l’on ne peut le savoir), mais ne commence à être réellement explorée qu’au 19ème siècle.

Sartre, qui fut un grand philosophe et écrivain Français s’était penché sur la question et avait émis cette pensée « L’existence précède l’essence ». Cela montre que, déjà à cette époque, la question de l’inné et de l’acquis se posait. La théorie a évolué dans le temps, sachant d’autant plus que les données de l’époque étaient limités, car pas d’accès internet, ou d’accès à d’autres études de cas. La théorie a commencé à être étudiée par les philosophes, qui étaient à l’époque les « scientifique » d’aujourd’hui, en se basant sur l’observation des autres et sur l’introspection. Mais les théories étaient très différentes les unes des autres.

Lucien Malson, a écrit un des premiers ouvrages à ce sujet en 1964 « Les enfants sauvages », il décrit dans ce livre plusieurs cas d’enfants sauvages avec une approche philosophique. Avant lui, Jean Itard avait lui aussi écrit sur le « sauvage de l’Aveyron ».

Malson reprend donc la question de la nature humaine « l’homme n’a pas de nature mais il a, ou plutôt il est une histoire ». C’est donc ici l’environnement qui apporte les qualités humaines. Avec comme argument dans le livre: « Chez l’enfant tout isolement extrêmes révèle l’absence en lui de ces solides aprioris, de ces schèmes adaptatifs spécifiques ». Cependant ce discours a aussi des limites : Ce sont des donnés parcellaires et limités sur les enfants car nous ne connaissions ni l’âge, ni le fait qu’il est été abandonné ou perdu ? La raison antérieure à leurs « abandon », leurs niveaux cognitifs avant cela. Et il n’y a pas de prise en compte des hypothèses alternatives ; l’enfants est-il retardé ? autiste ?

Il y eu ensuite de nouvelles sources de données sur la Théorie grâce à l’anthropologie cognitive, la psychologie du développement, la génétique comportementale, la génétique moléculaire.

Il y a eu des « idées d’inné » En ce qui concerne l’anthropologie cognitive : une expérience a été mené par des chercheurs en sciences cognitives, dirigé par Stanislas Dehaene (neuroscientifique Français) dans une tribu amazonienne nommé les Mundurukùs, qui fut pendant très longtemps éloignés de toute civilisation et qui l’est encore, afin de cerner les mystères de l'esprit humain. Grâce à eux, ils ont mis en évidence certaines compétences innées du cerveau dans le domaine des mathématiques ou de la géométrie.

D’autres « idées d’inné » se penchant sur les bébés ont été expérimentés, notamment à travers l’étude de R. Baillargeon sur la notion de permanence de l’objet. Ont peux voir à travers cette expérience du « tour de magie » chez le bébé de 2 mois et demi que dès cet âge il peut détecter ce qui n’est pas possible physiquement. Mais est-ce une capacité précoce ou de l’inné ? la question peut la aussi se poser.

L’inné et l’acquis ne s’opposerait pas forcément étant donné que l’organisme de cesse de se développer. A la naissance par exemple, l’organisme est déjà influencé par l’expérience.

Certains mettent en corrélation l’inné et l’acquis avec l’influence génétique vs l’influence environnementale. L’environnement est supposé contenir l’apprentissage et les facteurs psychologiques. Il est également inclus le facteur biologique précoce influençant le développement (virus, nutrition,) Les facteur environnementaux influencerait l’organisme via les facteurs biologiques, sachant qu’un facteur environnemental à un impact que lorsqu’il interagit avec les neurones.

Ont peux distinguer les facteurs génétiques et non génétiques, mais en pratiques les deux types de facteurs existent toujours et interagissent en permanence. Il n’y aurait donc pas d’opposition à faire, ce n’est pas soit génétique, soit environnemental.

Le débat entre l’inné et l’acquis remonte donc très loin dans l’histoire de la psychologie et chaque camp semble avoir de bons arguments.

Il est difficile de savoir si l’ADN commande le développement d’une personne ou si celui-ci est influencé majoritairement par le vécu de la personne et de son environnement. Les deux jouent un rôle important mais nous ne savons pas encore si nous nous développons majoritairement par l’inné ou par l’acquis.

En ce qui concerne l’inné : le codage des gênes dans chacune de nos cellules détermine nos différentes caractéristiques tel que les attributs physique (taille, couleur des yeux, forme des oreilles) Cependant on ne sait pas si les attributs abstrait tel que la personnalité, l’intelligence, l’orientation sexuelle, les goûts, sont codés dans notre ADN. Mais des études sont réalisés sur les faux jumeaux et prouvent que le gène du comportement existe, car même élevés séparément, les faux jumeaux dans les études menées montrent les mêmes similitudes de comportements.

En ce qui concerne l’acquis : la théorie soutient qu’il peut y avoir influence génétique sur les traits abstrait, mais que les facteurs environnementaux sont la véritable origine de notre comportement. Cela comprend l’utilisation du conditionnement, afin d’induire un nouveau comportement chez un enfant ou de modifié un comportement invraisemblable. Selon John Watson, psychologue, l’apprentissage par l’environnement est un aspect dominant dans le débat de l’inné et de l’acquis. Et s’il est vrai que les faux jumeaux élevés séparément ont des similitudes remarquables à plusieurs égards, l’environnement a causé plusieurs différences dans leurs façons de se comporter.

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