Relations internationales

Relations internationales

Intro

C’est à partir de la seconde moitié du 20e siècle que la discipline va se développer ; on a en l’espace d’un demi-siècle plusieurs évènement (décolonisation, guerre froide …) puis une évolution des R.I qui nécessite une étude. On peut observer que dans la discipline il existe plusieurs prisme complémentaire (approche marxiste, libérale etc…). Ces théories ont une portée explicative, ce sont des modèles d’analyse qui permettent de mieux comprendre les relations internationales.

•On a deux cadres à étudier, le libéralisme et le réalisme :

→La première théorie est le réalisme, cela révèle que les auteurs s’auteur s’attache à décrire la réalité soit les R.I telles quelle sont et non comme elles devraient l’être. Ce courant est né en opposition avec l’idéalisme qui consiste à réfléchir aux instruments pour assurer le pacifisme.

• Le premier penseur qui est rattaché au réalisme est Thucydide (avec l’œuvre guerre du Péloponnèse), il élabore la première analyse générale d’un conflit armée en se fondant sur un rapport de puissance et le contexte, en s’émancipent de tout, il y distingue notamment les causes immédiates.

• Comme autre auteur, il y a Machiavel. Son but était de chercher à comprendre la politique à Florence et de trouver le bon prince. Il en propose une analyse dans laquelle, selon lui, le prince ne doit pas chercher à être le plus juste ou le plus moral, mais plutôt à se protéger des menaces extérieures et à étendre son territoire (le prince). Machiavel considère que la stabilité et la puissance du prince sont essentielles pour maintenir le pouvoir et préserver l'État, même si cela implique parfois des actions moralement discutables.

• Dans son livre "Le Léviathan", Hobbes se penche sur la vie à l'état naturel, où la survie l'emporte sur les questions morales. Il dépeint cet état comme chaotique, où chaque individu est en compétition pour sa propre survie, créant ainsi une situation de prédation où "l'homme est un loup pour l'homme". Pour remédier à cela, il propose un contrat social def où les individus renoncent en partie à leur liberté naturelle en échange de sécurité. Cette idée remet en question la doctrine réaliste qui mettait en avant la recherche du pouvoir comme principal moteur des acteurs internationaux.

def accord implicite ou explicite entre les individus pour créer une société organisée et établir un gouvernement, généralement conceptualisé comme une sorte de pacte ou de contrat entre les membres de la société.

• L'une des œuvres fondatrices du réalisme politique est "The Twenty-Two Years' Crisis," où l'auteur analyse les causes de la Seconde Guerre mondiale, L'ouvrage examine les facteurs qui ont contribué à l'instabilité et aux tensions internationales au cours de cette période. Cependant, selon lui, les idéaux et les principes idéalistes ont influencé la politique étrangère de la période (il n’ait pas d’accord avec cette vision, manque de réalisme). Dans "Politics Among Nations" de Morgenthau, le développement repose sur l'analyse de Hobbes et adopte une approche prescriptive similaire à celle de Machiavel.

• Enfin, Pour Morgenthau : afin de rendre le monde meilleur, il est essentiel d'agir en harmonie avec les caractéristiques fondamentales de la nature humaine, au lieu de chercher à les ignorer ou à les contredire, car le monde est fondamentalement un lieu de conflit et d'intérêts opposés.

• Les facteurs qui influencent les relations internationales sont similaires à ceux qui influencent les individues, notamment la recherche de pouvoir. Raymond Aron adopte également une perspective réaliste, en considérant non seulement la puissance, mais aussi la structure. Les actions politiques internes de chaque État sont façonnées par la manière dont les rapports de force sont configurés.

• Les réalistes adoptent une approche statocentré (centré sur l’état), Selon eux ce sont le fruit d’un rapport de puissance entre les états et les entités privées (ONG, entreprises qui jouent un rôle secondaire) l’Etat est un acteur clef. Les individus et les États agissent donc par un désire de puissance, créant un système de rivalité pour maximiser leur influence et leur sécurité. (système de prédation). Ainsi, Les relations internationales sont façonnées par la rivalité de pouvoir entre les États.

→ Les R.I sont essentiellement anarchiques et sujettes aux conflits, car les États prennent leurs décisions en fonction des rapports de puissance. Ils partent du principe que les États prennent des décisions rationnelles en se basant sur une évaluation des coûts et des bénéfices, ainsi que sur une analyse de leur propre puissance relative par rapport à d'autres États.

• Les réalistes prônent une politique de contrepoids, maintenir un équilibre temporaire. La volonté de puissance peut être un concept flou, multidimensionnel car la puissance peut recouvrir la superficie, la population d’un état, les capacités militaires, écologiques ou le rayonnement culturel.

Puissance → capacité de faire, la capacité de faire-faire, c’est aussi la capacité de refuser de faire et c’est aussi la capacité d’empêcher de faire.

+ La puissance relève partiellement du droit mais principalement du fait. Distinguer le droit du fait.

• Le réalisme adopte une vision pragmatique et pessimiste ≠ Le courant libéralisme renvoie à l’idée d’une utopie puisqu’il prend acte des relations conflictuelle, mais les libéraux considère qu’il est possible de faire évoluer l’ordre international vers la paix.

• Locke s’oppose à la vision dites par Hobbes, selon lui l’homme n’est pas mauvais de nature, il va chercher à préserver ses intérêts avant tout (ses droits fondamentaux, la santé de l’ind) dans une société pre contract social, les individus vont déterminer un gouvernant qui va permettre de garantir le jouissance de ses intérêts.

• Le libéralisme se traduit notamment par le libéralisme économique avec a.smith.

• On a aussi Kant avec « la paix de projet perpétuel », le moyen pour avoir la paix est l’instauration de la démocratie afin de parvenir à une paix internationale.

→ Les libéraux se rattachent au modèle de Locke (homme pas belliqueux de nature) mais chercherai la maximisation de ses intérêt (de l’homme en vue de ses capacité), une approche coopérative et non de prédation.

Libéralisme moderne → la seconde moitié du 20e siècle (le juriste H.kelsen qui se prononce en faveur des institutions internationales qui a un rôle pacificateur).

R.I selon les libéraux → les r.i sont des relations entre états mais que la politique étrangère est influencée par le régime interne qui définit le côté externe.

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