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Institutions politiques et locales

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Par   •  22 Février 2023  •  Résumé  •  11 584 Mots (47 Pages)  •  167 Vues

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Institutions et politiques locales

Modalité d’examination : C’est une examen de 3 heures. 4 à 6 questions sur un texte sociologique qui demande une compréhension du texte et connaissance. Souvent il y a une question structuré plus longue et argumenté.

Bibliographie : DOUILLET Anne-Cécile, LEFEBVRE Rémi,  Sociologie du pouvoir local, Paris, Armand Colin, 2017

Introduction : « Le local » comme objet de science politique

Une approche de science politique

C’est avec les outils de la science politique on va analyser les politiques locales. Avec de la sociologie : institution, action publique, administrative. Il faut tout de même garder en tête le cadre politique général dans lequel se déploie les institutions et politique locale.

On s’y intéresse car le droit oriente le fonctionnement des espaces politique locaux. En particulier, le droit définit des espaces politico administratifs qui correspondent à des espaces géographique bien délimités dans le cadre desquels des autorités sont dotées d’un certains nombre de pouvoir qu’on appel des compétences. En définissant ces espaces le droit génère et cadre des actions et des interactions sociales. Le droit impose aussi des contraintes. Même si on peut de pas respecter le droit il oriente l’action. Il y a des compétences obligatoires.

Longtemps le local a été analysé par un prisme juridique et subordonné au national. La France s’est construite comme une et indivisible et les collectivités territoriales ont longtemps étaient sous la tutelle de l’Etat. La plupart des analystes ont considéré qu’il n’y avait pas de politique au local en raison de cette dépendance. C’était une lecture centre/ périphérie.

En 1980, les réformes de décentralisation successives changent cela. Les analyses juridiques concluent rapidement que le pouvoir local augmente. Cette lecture conduit à lire le pouvoir local en fonction de la place qui lui est reconnu institutionnelement.

Définir le local

Le local ce n’est pas une échelle particulière. Le terme de local dans l’analyse politique n’a de ses que parce qu’il existe une échelle nationale. Le local c’est l’infra national. On peut qualifier un local institutionnel. C’est-à-dire, les découpages territoriaux infra nationaux, inscrit dans le droit et qui correspondent à l’organisation territoriale du pouvoir politique.

Il y a une diversité d’espace locaux.On peut s’intéresser à des espaces locaux qu’on va qualifier d’identitaire. Ce sont des espaces politiques flou mais qui se regroupent autour d’une identité.  On peut parler d’espaces locaux d’action publique. Ce sont des espaces où se déploie des politiques publique particulière. Il y a aussi des espaces de mobilisation.

Pour comprendre la solidité et fragilité institutionnel il faut comprendre que c’est parce qu’il existe d’autre espace en parallèle.

  1. La science politique et le local

En France, c’est assez tardivement que la science politiques s’est intéressé au local. A partir des années 1960, et plus marquée en 1970 car la France s’étant construite à partir d’un pays jacobin on a considéré qu’il n’y avait de politique qu’a l’échelle nationale. C’est d’abord par une importation de travaux nord américain qu’on s’y intéresse.  Là bas il n’y a pas cet état  centralisé.

1.1. Etudier la structure du pouvoir politique à l’échelle locale

On voit que tout un ensemble de travaux se sont intéressé aux espaces politiques infra nationaux pour faire ressortir la structure du pouvoir politique à cette échelle. La question : quelle est la structure du pouvoir politique ? Qui gouverne localement ?

Aux Etats-unis :

Ces travaux on tenter de comprendre et caractériser ces élites politiques locale donc la seulement regarder qui sont les élus mais le rapport entre élu locaux et élites sociales. Ce questionnement à suscité de nombreux travaux aux Etats-unis. Avec des travaux dès les années 1930.

Harold Gosnell Machine Politics (1937), cet ouvrage démontre la puissance des interêt privé économique. Les élus municipaux ont un proximité forte avec les détenteurs de la richesse économique locales. La politique partisane compte moins que les rapports inter personnel avec les détenteurs de la richesse. Il vont favoriser ces électeurs.

A partir des années 1950 émerge les Community studies. Ce sont des travaux qui vont proposer différentes façons d’analyser le politique local.

Floyd Hunter, dans Community power structure (1953), il développe une méthode réputationnel. Pour savoir qui à le pouvoir à Altanta il demande aux gens d’après eux qui à le pouvoir. C’est une approche qui repose sur le subjectif. Si on est concédé comme ayant du pouvoir on va en obtenir. Il conclut que se sont les hommes d’affaires qui ont la réputation de détenir le pouvoir.

Robert Dahl, dans Who governs (1961) fait une sociologique des leaders politique et à une approche décisionnelle. C’est-à-dire qu’il analyse la façon dont son prise les décisions au conseil municipal. Il s’intéresse à la manière dont sont prises les décision et la composition du Conseil municipal. Qui est au pouvoir et quelles sont les caractéristiques sociologiques. Il conclu que le pouvoir municipale à New Haven est pluraliste.

C’est la thèse de la poliarchie. Elle repose sur deux arguments. D’abord la sociologie des conseilles municipaux : il y a eu une diversification du profil des élus municipaux avec une fragmentation progressive des élites politiques. Le ressources qui permettent d’accéder au pouvoir se sont diversifié. A la fin du 19e siècle un nouveau groupe entre au conseil : les entrepreneurs. On a pas un pouvoir homogène mais différent interêts sociaux qui peuvent se faire représenter. Il reconnaît malgré tout un rôle particulier au maire. Mais il a principalement un rôle d’arbitre, qui gouverne avec des leader spécialisé. Ces leaders représentent des groupes sociaux.

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