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Le concept d’entrepreneuriat

Étude de cas : Le concept d’entrepreneuriat. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Avril 2015  •  Étude de cas  •  1 321 Mots (6 Pages)  •  638 Vues

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Introduction

Le concept d’entrepreneuriat a été créé par Ginford PINCHOT aux Etats-Unis en 1976.

Les dispositifs entrepreneuriaux sont une réalité diffuse mais peu étudiée. Ici, COSIG nous permet de voir les différentes dimensions de l’entreprenariat et de voir les responsabilités et exigences attendues pour un intrapreneur.

Dans une première partie, nous présenterons COSIG, l’entreprise même et son secteur. Ensuite, nous analyserons les différentes étapes du projet MACHINE. Puis, nous étudierons les facteurs qui ont contribué à l’avancement du projet. Après, nous verrons les dysfonctionnements majeurs du projet. Aussi, nous procéderons à une analyse du rôle de José MANUEL PEREZ et le rôle d’un intrapreneur. Enfin, nous verrons quels sont les facteurs clés de réussite ou d’échec d’un intrapreneur.

I. Etude de cas COSIG

1. Présentation de COSIG

 Nom : COSIG COOPPERATIVA DE SIMENTES DE GRANADA

 Secteur d’activité : Production de semences

 Structure : S.A.

 Effectif : Cinquantaines de personne (plein temps)

120-150 (périodes de récolte)

 Chiffre d’affaire : 11 Million d’EURO / 1000 tonnes de production

Il est important de noter que COSIG, société crée en 1949 ; au départ, était spécialisée dans la création et la multiplication de semences sur 3 types de production : les céréales, les hybrides et les bulbes. Aussi, COSIG a connu un changement de structure passant d’une organisation de type fonctionnel à une organisation par branche d’activité. C’est en 1997 que son secteur d’activité primaire devenait la production d’échalote de semences.

2. Situation

L’échalote est une plante potagère, voisine de l'oignon, dont le bulbe est utilisé comme condiment. De la famille des alliacées, elle est la cousine de l’oignon, de l’ail, du poireau et de la ciboulette.

Dans les années 90, en Espagne, la filière de cette plante est composée de trois groupes de professionnels : les producteurs d’échalote de semence, de consommation et les distributeurs.

Les producteurs d’échalote de consommation connaissent des problèmes avec leurs récoltes car ils voient leurs quantités d’invendus augmenter à cause d’une demande pas assez élevée par rapport à la production, mais aussi le fait que les bulbes d’échalote de semence ne correspondent pas au cahier des charges de la semence.

Ensuite, l’apparition des chinois sur le marché de l’échalote vient accentuer le problème. Même si l’échalote chinoise se conservait moins bien d’une part, et était de moins bonne qualité esthétiquement d’autre part, le prix peu élevé proposé par les chinois avait beaucoup d’influence sur le marché, ce qui créa une déstabilisation pour le marché d’échalote espagnol et donc le premier producteur d’échalote en volume : COSIG, qui proposait un prix deux fois supérieur.

Pour faire face à la concurrence chinoise, L’entreprise décida de se lancer dans une activité de production d’échalote de consommation pour augmenter leur profit et diminuer leurs coûts de production, en recyclant la semence d’échalote en échalote de consommation, Ils sont alors conscient que l’avenir de leur marché d’échalote de semence dépends directement de l’évolution du marché de l’échalote de consommation, et donc de la compétitivité des producteurs d’échalote de consommation, or la clé de la réussite sur ce marché est le prix, quels que soit les efforts de qualité, l’enjeu majeur est donc de réduire les coûts de production

Par contre, il était impossible de mener à bien ce projet dans le cadre de la coopérative COSIG, puisque cette activité entré en concurrence avec leurs clients.

La solution était donc de crée une nouvelle filiale (COOPERATIVE GENERALE) qui servira de société tampon et une entité juridique (CHALOTE ANDALUZ) pour abriter cette nouvelle activité et donc éviter des amalgames externe;

II. Présentation du projet « MACHINE

Le principal problème était le coût élevé de la production, et d’après leur analyse, la main d’œuvre représentait une dépense majeure, principalement en ce qui concerne le nettoyage des échalotes, qui avait un impact considérable sur le prix de vente final.

En tant que responsable de l’activité des bulbes, José MANUEL PEREZ développa l’idée de la création d’une machine automatisant le nettoyage

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