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Commentaire composé Greta Thundberg

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Par   •  28 Novembre 2021  •  Commentaire de texte  •  1 827 Mots (8 Pages)  •  331 Vues

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Commentaire composé Greta Thunberg               

La question des risques causés par le réchauffement climatique inquiète l’humanité depuis plusieurs décennies. De nombreuses personnalités politiques tentent de régler ce problème mais, toujours en 2021, la Terre est en danger. Les discours des politiques ont marqué les esprits mais aucun n’agissement n’a lieu ce qui causes de nombreuses protestations de la part des citoyens. Du fait que le réchauffement climatique soit toujours un sujet d’actualités, plusieurs activistes tels que Greta Thunberg. Cette jeune adolescente suédoise de 18 ans, se bat tous les jours pour faire changer le monde. Elle connut un fort succès dès ses 15 lorsqu’elle protesta devant le parlement suédois. En novembre 2018 elle lance la « grève de l’école pour le climat ». Ce mouvement se propage très vite dès son discours à la conférence de Katowice en 2018 lors de la COP24. Plus d’un million d’étudiant se joignent à son appel à la protestation. A 16 ans elle fait la couverture du magazine Time et les médias décrivent son impact comme « l’effet Greta Thunberg ». En 2019, Greta participe à l’ONU à New York et son discours eu une sortie très médiatisée et nous allons l’étudier aujourd’hui. En effet, le 23 septembre 2019 Greta est invitée à s’exprimer au siège de l’ONU. A cette conférence, Greta présente son discours d’une tonalité polémique et d’un genre argumentatif. Ici, elle présente son mécontentement auprès des hommes politiques. Elle accuse les hommes politiques de ne pas agir pour le bien commun. Mais comment Greta accuse-t-elle les hommes politiques de ne pas agir contre le réchauffement climatique ?

Dans un premier temps, nous allons voir comment Greta se montre porte-parole des victimes du réchauffement climatique, puis dans un second temps nous verrons comment voit-elle les dirigeants. Enfin nous verrons comment elle décrit la situation d’urgence auprès des hommes politiques.

        D’abord, nous remarquons que dès le début du texte elle utilise passe de la première personne « je » au « nous ». Ce pronom, qu’elle accompagne du terme de « jeunesse » dans la phrase « …à nous, la jeunesse, d’espérer » (L.5) nous montre que Greta se montre porte-parole des jeunes du monde entier. Elle incarne une jeunesse naïve sans protection mais forte et prête à changer le monde. Dans la 1e ligne, elle parle de « (son) message » et que « nous allons vous surveiller ». Cette inversion des rôles entre la jeunesse et les dirigeants du monde nous affirme la détermination de Greta pour arriver à son but. Elle est prête à renverser l’ordre hiérarchique pour faire comprendre aux dirigeants l’importance de la situation. Greta va également parler de la situation. « Nous sommes au commencement d’une extinction de masse » (L11-12). Cette figure hyperbolique accompagné du « nous » (elle parle de la jeunesse) nous montre que Greta est encore une fois amenée à prendre la parole pour représenter la jeunesse et faire comprendre aux chefs que la situation est critique. Elle fait aussi remarquer que « Depuis plus de trente ans le message de la science est limpide. » (L15-16). Elle va jusqu’à prendre la science comme une personne et la mettre de son côté. Cette personnification de la science va nous faire penser que les dirigeants ne font rien pour l’avenir de la jeunesse et ce depuis longtemps. La science va devoir jouer ce rôle de sauveur de la jeunesse.

Cependant Greta va insister sur le sacrifice de sa jeunesse à cause des dirigeants. « Vous dites que vous nous entendez […] je ne veux pas le croire. » (L20-23), ici Greta parle de l’inaction des politiciens pour sauver la jeunesse de la terrible extinction de masse. La répétition des pronoms personnels « vous » et « nous » nous montre l’opposition qu’elle marque entre la jeunesse et les dirigeants. Je pense qu’elle fait passer les dirigeants pour des incapables et la jeunesse pour des espoirs d’avenir. Elle va alléger ses propos avec la phrase « Et encore je fais partie des plus chanceux ! » (L8) où elle fait allusion aux personnes qui comme elle ont eu la chance de naître dans un milieu sain et développé. Mais elle, va agir pour tout le monde. Son discours redevient vite moins amusant quand elle dit « Des gens souffrent, des gens meurent. Des écosystèmes entiers sont en train de s’effondrer. » (L8-10). Greta, grâce au champ lexical de la douleur avec les mots « souffrent » ; « meurent » et « s’effondrer » souhaite dévoiler l’horreur que subisse certaines personnes. L’assonance en /é/ donne une forme de lyrisme au texte le rendant très persuasif. Et l’anaphore « des gens » renforce le côté dramatique du réchauffement climatique. Cette phrase est très touchante et marque l’importance de changer vite de mode de vie pour sauver toutes ces vies gâchées. L’« écosystème » est ici personnifié afin de lui donner un statut d’être vivant ayant la même importance qu’une vie humaine. Greta se montre porte-parole de toutes les victimes du réchauffement climatique.

Greta est donc porte-parole de toutes les victimes du réchauffement climatique humaines ou non. Elle est une figure très importante chez cette « jeunesse ». Mais comment Greta voit-elle ces dirigeants qui dominent le pouvoir ?

        

Ensuite, nous avons pu analyser la façon dont Greta parlait des dirigeants. En effet nous remarquons que Greta les traite un peu comme des enfants immatures : « vous n’avez qu’à la bouche le mot « argent » » (L12). Elle dit cela comme une mère à une enfant qui réclame des jouets tout le temps. La négation renforcée par le pronom relatif donne plus de charisme à Greta. Elle va parler de « des contes de fées de croissance économique éternelle » (L13-14). Ici on relève le champ lexical du conte avec les termes « contes » ; « fées » et « éternelle ». Greta considère les agissements des chefs politiques comme ceux d’un enfant voulant quelque chose à tout prix. L’assonance en /é/ me fait penser à une comptine pour enfant, ce qui renforce l’idée que Greta associe les dirigeants à des enfants gâtés. Elle va jusqu’à les comparer à des « monstres » (L26), faisant encore une référence au monde enfantin.

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