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Théorie des relations internationales

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Par   •  10 Octobre 2015  •  Cours  •  15 734 Mots (63 Pages)  •  2 799 Vues

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Partie I : Penser les relations internationales (Les théories des relations internationales)

Si on s’en tient à l’approche initiale des relations internationales on parle de relations interétatiques. La pensée philosophique et théorique des relations internationales suit l’histoire de l’état en tant qu’institution. C’est pourquoi, les grandes théories des relations internationales vont surtout apparaître à partir de la fin du Moyen-Age, c'est-à-dire au moment de l’avènement des états dits moderne. Deux grandes transformations ont un impact et marque la fin de la féodalité :

- Fin et interdiction des guerres privée (Entre seigneur, clan, village) et émergence d’une armée au service du roi.

- Une réglementation de la guerre va apparaître et se fera par les états. Les règles essentielles régissant la guerre seront établie par le pouvoir politique. Les relations entre souverains se développent alors.

A la fin du XV°s d’importantes découvertes stimuleront l’ouverture de l’homme, de sa place dans l’univers et la possibilité de penser le genre humain comme étant un genre unique. De nouvelles terres et populations sont découvertes : Faut il se méfier d’eux ? Font-ils parties du même genre que nous ? Quelle relation doit on avoir avec eux ?

Deux théories vont apparaître : Le premier regard nouveau est porté par Machiavel qui défend l’idée de puissance de rivalité alors que la seconde école défend le droit des gens (qui deviendra le droit international). C’est l’idée qu’au nom des citoyens, il est possible de mettre en place des règles qui s’appliqueront aux états. Ces deux branches sont les deux principales : Le réalisme (Machiavel) et le libéralisme. Au XVIII°s le courant Marxiste apparaît et plus tard, une profusion de pensée et de théories sur les relations internationales viendra s’ajouter au XX°s (Car deux guerres mondiales et guerre froide mettant en avant un phénomène de bipolarité). Le but est de trouver une scène internationale la plus propice à la paix.

A la fin des années 80, la fin de l’union soviétique amène à un renouvellement de la pensée sur ce qu’est un « ennemi » et la question de la perte d’un ennemi. Un renouvellement de la pensée lié a ces transformations apparaît et des ONG apparaissent à ce moment. Comment penser ces nouvelles relations internationales et les nouveaux enjeux apparus ?

Chapitre 1 : L’approche réaliste des relations internationales

  1. Les Théoriciens
  1. Les théoriciens de l’état de nature

La première pensée réaliste remonte à l’Antiquité par un auteur Grecque Thucydide (V°s avant JC) qui s’intéresse aux conflits qui se passe. Il s’intéresse aux raisons qui ont menés ces deux citées à s’affronter constamment et violement alors qu’elles auraient pues vivre dans une relation pacifique. Il cherche les origines du conflit pour y instaurer la paix. Thucydide les trouves dans l’impérialisme Athénien. Il dit que le fait pour Athènes d’avoir acquis un empire l’entraine a constamment vouloir préserver cet empire, la guerre réside dans l’idée de puissance : Plus une citée est puissante, plus elle cherche à conquérir. Les autres cités ont conscience de la puissance d’Athènes et souhaitent se défendre. C’est un cercle vicieux avec d’un côté de l’ambition nourrie par la puissance et la peur constante des voisins. En analysant les causes de la guerre, Thucydide fonde la théorie de l’état de nature et il construit une ébauche de la théorie de la domination internationale. La question des relations internationales sera abandonnée pendant plusieurs siècles c’est la question de l’organisation internet qui est intéressant (Citoyenneté, démocratie, droit, etc.). Pendant ces siècles, les peuples s’ignorent ou se font la guerre mais ne pense pas à la coopération et les relations entre peuples. Mais, le courant Stoïcien fait apparaitre une idée d’un genre humain (Idée d’une unité morale et politique du genre qui a pour conséquence première de penser par delà les frontières). Penser en terme de genre humain c’est penser par delà des frontières. Pour les Stoïciens, la terre n’est qu’un grand état, les citées ne sont que les pierres de cet édifice et un droit naturel régit l’ensemble de l’humanité. Une pensée politique se forme en différenciant sa cité avec celle des autres. Il faudra attendre le christianisme pour que triomphe l’idée d’humanité, d’une communauté universelle des hommes créer à l’image de Dieu. Même s’ils sont rassemblés, les hommes forment un tout régit par des lois universelles. Cette pensée dominera le Moyen-Age car nous sommes encore face à des monarques faible et un pouvoir politique segmenté. A la fin de ce Moyen-Age il y aura une rupture totale dans la pensée politique qui fera basculer la pensé des relations internationales dans le champs du réalisme. Un des premiers auteurs qui marque cette rupture est Machiavel (XV/XVII°).

 Son analyse l’amènera a s’intéresser aux conditions permettant de garantir au mieux l’indépendance du pouvoir politique. Pour lui, cette indépendance est conditionnée par les rapports du pouvoir politique de ses voisins. Machiavel considère que le pouvoir politique se renforce lorsqu’il devient indépendant vis-à-vis de ses voisins. Machiavel écrit « le prince » en 1527 dans lequel on retrouve une des premières analyse de la société internationale sous l’angle de l’état de nature. Il est en rupture avec la pensée médiévale car il s’intéresse au pouvoir politique et non au droit. Il casse la représentation d’une société internationale régit par un ordre divin à destination de la communauté humaine. Machiavel décrit un état de nature ou les rapports entre les principautés est dirigé par le rapport de force et le désir de conquête. La raison essentielle de la politique est donc la guerre : « La guerre est la vrai profession de quiconque gouverne ». Chaque état cherche à défendre ses propres ambitions et ne pourra être arrêté que par l’usage de la force des opposants ou ennemis. L’état de nature est un état qui nécessite la force. Les rapports entre principautés (relations internationales) ne sont pas régis par le droit mais repose sur d’autres principes que le droit comme la ruse, l’intimidation, la crainte et la domination. Pour Machiavel la société internationale vie dans un état de nature ou ceux-ci sont égoïste, ils possèdent un antagonisme naturel (entre les états) et usent de la force.

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