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Missing the End of the Cold War in International Security

Commentaire de texte : Missing the End of the Cold War in International Security. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Mai 2019  •  Commentaire de texte  •  614 Mots (3 Pages)  •  980 Vues

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Hugh Gusterson, “Missing the End of the Cold War in International Security”, dans Jutta Weldes et al., Cultures of Insecurity. States, Communities, and the Production of Danger, Minneapolis, University of Minnesota Press, 1999, pp. 319-345

 

        Hugh Gusterson, a obtenu son doctorat en philosophie en 1992 à Stanford. Depuis il est professeur d’affaires internationales et d’anthropologie à l’Université George Washington. Ses recherches portent principalement sur l'étude interdisciplinaire des conditions dans lesquelles des corps de connaissances particuliers sont formés et déployés, notamment et surtout concernant la science de la guerre, l’armée et les armes nucléaires.

        L’auteur examine ici les moyens par lesquels des intellectuels en études de sécurité ont construit un monde discursif dans lequel il était présumé plausible que la Guerre froide continue de façon indéfinie. Il y a ajoute le fait, que même encore après, les signes décrits en rétrospective comme annonçant la fin de la guerre sont vus comme douteux ou non existants.

        Son objectif est de démonter comment des spécialistes en études sécuritaires ont failli à prédire la fin de la guerre. Pour cela, son étude se focalise sur les articles publiés par ces spécialistes dans le Journal « International Security » concernant les relations entre Etats-Unis et Union Soviétique dans les 3 années précédant la fin de la Guerre froide. Pour cela, il utilise une approche constructiviste qui accorde une attention particulière au discours dominant dans la société.

        L’illustration de son propos se fait à l’aide de deux thématiques. Mais le champ d’analyse scientifique est peut être trop limité pour pouvoir se positionner car même si les sujets sont dits « cruciaux » par l’auteur (323), quant est-il des discours politiques américains, des relations autres que nucléaires ? Ceci pose également une question quant à l’objectivité de l’auteur qui fait parti de son sujet, ayant été activiste anti-nucléaire, devenu par la suite académique (320).

        Ce qui paraît clair ici est ce « discours dominant » (327) expliqué ici comme étant la cause du déni des spécialistes car le discours de communautés expliqué par Michel Foucault (326) qui rend compte du raisonnement similaire des spécialistes et aussi de pourquoi aucun auteur (excepté John Lewis Gaddis) même après n’a pu remettre en question les théories avancées (341).  

        Néanmoins, la clarté de l’argumentaire scientifique semble floue : pour traiter le sujet des armes nucléaires, il décrit des articles du journal pour seulement en venir à la conclusion que les spécialistes ont privilégié l’analyse de nouvelles capacités, imaginant que le pire puisse se produire (330). Est-ce peut-être un moyen de mettre en avant le discours discursif des spécialistes ?

        La rigueur scientifique de l’auteur semble elle aussi controversée car son sujet tend à être ambigu : selon ses propres termes il était « assez possible » que les spécialistes manquent la fin de la guerre (324) cependant ils auraient du en prévoir l’éventualité. Ce qu’il cherche à démontrer devient confus. Son vocabulaire semble également très négatif : « l’échec » (324) de ces derniers.

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