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Problèmes socio-contemporains.

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Par   •  13 Novembre 2016  •  Dissertation  •  16 279 Mots (66 Pages)  •  904 Vues

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Problèmes socio-contemporains.

Cours du 15/01

Jean Paul Vallette, Problèmes sociaux contemporains édition Ellipses.

Petites questions, en 1 heure.  2 à 3 questions.

Chapitre 1 : Problèmes sociaux contemporains.

Sous-Titre 1 : Approche thématique et approche contextuelle.  

Problèmes sociaux contemporains : c’est banales, c’est compris par tout le monde et c’est présent dans la plupart des sciences sociales. Sociologie, économie, droit, gestion, science politique, psychologie et histoire.

7 champs disciplinaire qui n’ont pas tous les mêmes ambitions mais tous sont conscients que cette question c’est l’analyse de la complexité.

Les problèmes sociaux, c’est gérer la complexité.

Doit-on avoir une approche pluridisciplinaire ou inter disciplinaire ? Le prof défend l’idée qu’il y a une approche interdisciplinaire. Cela oblige à insister sur les corrélations entre paramètres. Il faut avoir un système, un paramétrage qui permet de repérer les problèmes. Il faut d’abord définir les problèmes sociaux, puis, quel champ d’investigation privilégier, et quels objectifs il faut se fixer.

SECTION 1 : La définition des problèmes sociaux.

2manières : objective ou subjective. 2 sociologues se sont affrontés.

L’approche objective : Emile DURKHEIM. Pour lui, un pb social doit être envisagé comme une chose. Un pb ou un évènement, c’est la même chose. Donc ce sont des choses des évènements, qui sont jugés significatifs. On est hors de toute conscience individuelle, c’est de l’expérimentation. C’est une science expérimentale. Pour D. c’est avoir fait une expérience longitudinale. Cette approche n’est intéressante que dans une formation sociologique sur le terrain, le prof n’est pas capable de l’utiliser.

La seconde approche est subjective. C’est celle de Max WEBER. Il dit qu’on ne peut pas réduire les pb sociaux à des choses. Il faut tenir compte de ce que nous sommes tous : des êtres de conscience.  Donc le problème social, il serait dans la tête, il faudrait sonder les consciences et pas seulement par un questionnaire. C’est un travail sur les mentalités et sur les comportements. Le déclaratif est par nature suspect.  

Donc soit les problèmes c’est des choses, ou c’est des mentalités. Mais on n’est pas condamnés à ça. Un certain consensus s’est mis en place, on peut associer ces deux approches. On peut utiliser certaines choses et les soumettre à l’interrogation de W. un pb social est à la fois subjectif et objectif.

La question c’est de savoir comment on va pouvoir mettre une question, des thèmes, dans les problèmes ?

Comment dire que ça c’est un problème et ça non. Il y a 3 conditions pour qu’un problème existe :

  • Il est reconnu,
  • Légitimé,
  • Susceptible d’être résolue par une intervention sociale appropriée.

Donc on ne reconnait la qualité de problème qu’a une réalité qui est reconnu, légitime et qui peut être résolue.

On peut reconnaitre un problème mais il n’en saura pas pour autant légitimé. Il peut être légitimé quand il sera repris par des politiciens ou des associations.

  1. La reconnaissance du problème.

On dit qu’un problème est reconnu quand intervient un décalage important entre des valeurs morales, des normes (juridiques ou sociétales), des comportements, des conditions de vie… Pas de reconnaissance des problèmes individuels. Ce problème doit apparaitre dans un groupe social assez conséquent. En tous cas il doit apparaitre comme indésirable, immorale, constitutif d’une menace qui entraine une altération du lien social. Cela peut aller jusqu’à la rupture du lien social.

Dans un système totalitaire : il y a des problèmes sociaux. Par rapport au système autoritaire. Dans les dictatures, opposées aux systèmes démocratiques, il y a des degrés et même dans ces régimes, il y a des problèmes.

Dans notre démocratie et les sociétés pluralistes, il est difficile de s’entendre sur les normes de références. Pour trouver un problème, il faut un décalage entre les normes, mais il faut des normes de bases. Il y a dans la société des idéaux anciens. On allie la tradition et la modernité. Le risque serait de considérer que la modernité est toujours problématique. Mais si certains disent cela, à contrario les autres disent que c’est la tradition qui empêche le progrès et créer les pbs sociaux. Pour repérer les problèmes sociaux quand on est dans une querelle entre anciens et modernes ? Il y a des états successifs de prises de conscience. Des luttes d’influences pour reconnaitre le problème. Les associations, les manifestations, la littérature. Des rapports de force pour capter l’attention des autorités publiques. Quand une série de standards sociaux en usage qui vont être bousculés, alors on n’est pas loin de la reconnaissance d’un problème.

  1. La légitimation du problème.

Qui bouscule ? Qui est capable de repérer qu’un standard est bousculé ?

  • Les institutions publiques, les gouvernements, les administrations. Ils n’hésiteront pas à dire qu’il y a un problème alors qu’il n’y en a pas. On veut déplacer l’attention. Mais cela n’en fait pas pour autant un problème social.
  • Les organismes privés, les chercheurs, les experts, tout le monde veut se déclarer experts de quelque chose, ont leur mot à dire, ils ont un avantage sur les autres, ils ont le temps d’élaborer une réflexion. Détachement qui est nécessaire, ces chercheurs ont du temps. Il est difficile en dehors des chercheurs d’avoir un temps pour élaborer une réflexion personnelle. Donc ils servent à mettre en évidence et renforcer l’opinion publique.
  • Il y a aussi les médias. Quand on attend le stade des médias, cela veut dire que les chercheurs ont terminés. Les médias sont en retard. Puis, le parcourt s’achève quand la réalité passe dans le champ revendicatif, une conscience publique est née, c’est un ensemble qui estime que le problème est insupportable. Ce problème qui est devenu un problème public, est mouvant, il se qualifie et se disqualifie. Cela dépend du temps, du lieu et du contexte. Il faut alors déterminer si on peut-on pas le légitimer.
  1. La résolution du problème.

On peut considérer que n’est pas un problème social, une réalité qui entrainerait la chute de la société. Il n’y a de problème que quand on espère le solutionner. Un problème ne peut être solutionné que par des manifestations, elles participent à la légitimation. Mais sinon il faut que les institutions de légitimation proposent des solutions. Peut-importe si elles ont un effet ou pas, il faut proposer une solution. Au minimum on en réduit les conséquences, on atténue le problème. Le service public à trois principes qu’il faut respecter. L’adaptabilité qui est un principe n’est pas un problème. Elle est consubstantielle du service public.

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