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L’évolution et les mutations de la société internationale.

Dissertation : L’évolution et les mutations de la société internationale.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Octobre 2017  •  Dissertation  •  2 186 Mots (9 Pages)  •  3 431 Vues

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Introduction : 

        « La mondialisation pourrait être définie comme l'extension à l'échelle mondiale d'enjeux qui étaient auparavant limités à des régions ou des nations. » Guy Rocher.                 Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les États étaient pratiquement les seuls acteurs des relations internationales. Désormais plus nombreux, ces acteurs sont de natures très diverses : États, organisations internationales, acteurs non étatiques - ONG, firmes multinationales, jouent un rôle dans les relations internationales. La société internationale renvoie traditionnellement à l'organisation des relations interétatiques alors qu’aujourd’hui, elle dépasse ces simples relations.

        Au fil des années, cette société internationale a beaucoup évolué et a subit de nombreuses mutations.

        A travers cette dissertation, nous allons nous intéresser aux relations

internationales ce qui nous conduira à voir les changements auxquels elle ont fait face.         Pour répondre à cette problématique, dans un premier temps nous verrons l’évolution de ces relations depuis la création de l’ONU ( I ) , puis ces relations au sein d’une société mondialisée( II ).

I- De la création de l'ONU...

Phrase Chapeau : Premièrement nous allons voir les objectifs des Nation-Unies ( A ) puis nous nous attarderons sur ces limites ( B ).

A ) Les objectifs des ces relations internationales

        C'est donc au lendemain de la seconde Guerre Mondiale, que naît une forte volonté de la part de nombreux pays d'arriver à une paix durable. En effet, dans un contexte où la Société des Nations (SDN) avait échoué pour stopper les différents conflits durant l’entre deux guerres (guerre Italo-Ethiopienne, annexion de l’Autriche), et surtout pour éviter une Seconde Guerre Mondiale. La création de l'ONU est donc une réponse à ce drame, puisque cette fois-ci elle s'est dotée de divers institutions afin de bénéficier d'un pouvoir d'action plus conséquent

        En effet, la Charte créant les Nations Unies assigne comme but primordial de cette institution le maintien de la paix et la sécurité collective. Tout ses autres actions en découlent : le développement des relations amicales entre les États, la coopération internationale ou encore le développement économique. Les nations unies reprennent ainsi l'objectif manqué de la SDN : Éviter un nouveau conflit mondial.

        Pour cela l'ONU dispose de nombreux organes internes. Notamment l’assemblée générale, où tous les États membres sont représentés et disposent d'une voix pour les recommandations qui sont portées au vote ; celles ci disposent de compétences très larges mais n'émet pas de décisions contraignantes pour les États. Ou encore la Cour Internationale de Justice (CIJ), siégeant à La Haye. Elle a pour principales fonctions de régler des conflits juridiques soumis par les États, et de donner un avis sur des questions juridiques présentées par des organes et agences internationaux agréés par l'Assemblée générale des Nations unies. Cependant la caractère non obligatoire la rend aujourd'hui quasiment inutile.

        L'organe le plus important de l'ONU est le Conseil de sécurité qui correspond a l'organe exécutif. Il est défini comme ayant « la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationale » et dispose pour cela de pouvoirs spécifiques tels que l'établissement de sanctions internationales et l'intervention militaire ( casque bleus ).

B ) Les limites

         

        L'action de l'ONU ne se limite pas qu'à des succès. En effet les Nations Unies n'ont pas été capable d’arrêter la multiplication de conflit partout dans le monde. Notamment son incapacité à empêcher la Guerre Froide, avec pour son apogée la crise des missiles a Cuba. Son impuissance à résoudre le problème allemand : aucune entente n'est possible entre les États-Unis et l'URSS sur l'administration et l'avenir de l'Allemagne. Ou encore son incapacité à s'interposer dans les relations conflictuelles entre l'URSS et ses démocraties populaires (crise hongroise de 1956, Tchécoslovaquie en 1968).

        Ces échecs résultent en partie des abus faits par les États membres du Droit de veto, tel que l'utilisation à 108 reprises de veto par l'URSS/Russie depuis le premier Conseil de Sécurité. Non seulement ces « veto » paralyse l'action de l'ONU, comme le recours systématique du veto Américain pour ce qui concerne du conflit IsraéloPalestinien. Mais en plus de cela le veto peut générer des tensions, comme le conflit diplomatique entre la France et les USA après son opposition à Washington sur le conflit en Irak.

        De manière générale, les raisons qui poussent la communauté internationale à mettre terme à un conflit armé ne sont pas seulement motivées par une question d'éthique. La Guerre du Golfe en est un parfait exemple. En effet, la riposte de la coalition, dirigée par les États-Unis face à l'invasion Irakienne du Koweït est rapide et importante. Il ne fait aucun doute que les ressources pétrolières du Koweït ont eu un rôle important.

        L'ONU est aussi critiquée pour la surreprésentation des pays Occidentaux au sein de ses institutions. Alors que 3 pays représentent l'Occident au conseil permanent de sécurité (France, Angleterre, USA), il n'y a qu'un seul pays représentant l'Asie (Chine),  plus frappant encore aucun ne représente l'Afrique ni même l’Amérique du Sud.  Cela peut conduire a des revendications, ainsi l'Allemagne, le Brésil, l'Inde et le Japon se sentant lésés ont crée le Groupe des quatre, une alliance afin que ces États puissent obtenir chacun un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies.

Donc, après avoir décrit cette société internationale depuis la création de l’ONU, nous allons voir cette société raccordée à l’essor de la mondialisation.

 

II ) A une société mondialisée

Phrase chapeau : Au sein de cette société internationale, de nombreux acteurs se font face mais se complètent également. En effet, l’Etat reste l’élément central de ces relations ( A ). Cependant, au fil des années, il fait face à une montée grandissante de nouveaux acteurs puissants ( B ).  

A ) Les Etats : rôle prépondérant  

  • Les États sont des acteurs majeurs de la mondialisation. Ce sont eux qui choisissent d’ouvrir leurs territoires aux échanges en signant des accords. Ils financent des aménagements qui permettent de se connecter au monde (ports, aéroports, lignes TGV...) et votent des lois qui ont une incidence sur l’attractivité du territoire : baisses d’impôts, création de zones franches (création en Chine des ZES : Zones Économiques Spéciales). . . 

        Les États sont membres d’importantes organisations internationales comme l’ONU. Cette organisation a pour but d’éviter les conflits, de favoriser la coopération         Les Etats ont organisé la libéralisation des échanges, l’ouverture des frontières et ce sont eux qui en ont le plus profité. L’Europe a permis à des États dont l’influence économique était déclinante de s’imposer à l’extérieur comme des puissances commerciales mondiales. La mondialisation n’est pas synonyme de retrait complet des États. Ceux-ci conservent la possibilité d’intervenir dans des domaines essentiels tels que la recherche, l’éducation, les orientations budgétaires, la fiscalité, l’investissement et l’industrie.

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