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Les méthodes de couverture du risque de change

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Par   •  18 Avril 2015  •  4 239 Mots (17 Pages)  •  2 519 Vues

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Les méthodes de couverture du risque de change

PLAN

LES METHODES INTERNES 2

1) LE CHOIX DE LA DEVISE 2

2) LE TERMAILLAGE (LEADS AND LAGS) 2

3) LE NETTING (COMPENSATION) 3

4) LES CLAUSES D'INDEXATION MONETAIRE 5

5) LES CENTRES DE REFACTURATION 6

LES AUTRES METHODES DE COUVERTURE EN INTERNE 6

1) L'ESCOMPTE POUR PAIEMENT COMPTANT : 6

2) LA COUVERTURE AU COMPTANT 6

LES TECHNIQUES DE COUVERTURES EXTERNES 7

1) CHANGE A TERME 7

2) OPTIONS DE CHANGE 8

3) AVANCES EN DEVISES 9

3) LES SWAPS DE DEVISES 10

4) AUTRES PRODUITS DERIVES 11

Les méthodes internes

Ce sont les techniques adoptées par l'entreprise pour limiter ce risque, sans avoir recours à un tiers.

1) Le choix de la devise

Une facturation en monnaie nationale permet à l’évidence d’éviter de subir le risque de change. Elle procure aussi des avantages de simplicité et d’homogénéité de gestion.

Le problème est que les intérêts de l’exportateur et de l’importateur sont divergents : chacun d’entre eux cherchera à libeller la transaction dans sa propre monnaie.

Certes, une facturation en monnaie locale permet d’éviter une perte de change, mais elle ne permet pas de bénéficier d’une évolution favorable des cours.

En fait, les intérêts des parties ne sont pas nécessairement opposés.

Considérons par exemple le cas d’un exportateur américain et d’un importateur anglais et supposons que le USD se déprécie par rapport à la GBP. Dans ces conditions, l’importateur pourra être satisfait d’une facturation en USD et il en sera de même pour l’exportateur qui ne se trouve pas exposé au risque de change. Le gain potentiel de change se trouve alors intégralement transféré à l’importateur.

Généralement, l’importateur est intéressé par une facturation dans une devise faible susceptible de se déprécier par rapport à sa monnaie nationale entre la date de signature du contrat et la date de paiement. Ainsi, son importation lui reviendrait moins cher.

Inversement, l’exportateur est intéressé par une facturation dans une devise forte susceptible de s’apprécier par rapport à sa monnaie nationale de façon à profiter d’un gain de change éventuel.

Une facturation en devises présente surtout des avantages de nature commerciale si la devise est celle du partenaire, en lui permettant d’éviter de subir le risque de change. De plus, dans le cas d’une facturation en devise et si celle-ci est en report, un exportateur aura des prix compétitifs car il peut accorder à sa clientèle des rabais.

2) Le termaillage (leads and lags)

Il consiste à accélérer ou retarder les encaissements ou les décaissements des devises étrangères selon l’évolution anticipée de la devise concernée.

Le leading (devancer) est à envisager dans le cas de paiement dans une devise forte ou dans le cas de réception de fonds dans une devise faible.

Le legging (retarder) est à envisager dans le cas de réception de fonds dans une devise forte ou dans le cas de paiement dans une devise faible.

On obtient le tableau suivant :

Importateur Exportateur

Devise forte

(anticipation d'une hausse) Devancer le paiement

(lead) Retarder le paiement

(lags)

Devise faible

(anticipation d'une baisse) Retarder le paiement

(lags) Devancer le paiement

(lead)

Attention, cette technique permet de profiter de l'évolution favorable des cours mais demande une maîtrise des techniques d'analyse et de prévision des cours de change.

3) Le netting (compensation)

Une entreprise peut limiter son risque de change en compensant les encaissements et les décaissements dans une même monnaie. La position de change ne porte alors que sur le solde. L’entreprise peut donc limiter le nombre de monnaies de facturation de façon à compenser les flux exprimés dans la même devise. Le choix de la monnaie n’est pas à lui seul suffisant, il faut également agir sur les dates de règlement. Car, compte tenu de la réglementation des changes dans plusieurs pays, les exportateurs et les importateurs n’ont pas la possibilité de conserver leurs comptes en devises.

• la compensation bilatérale : Entre deux sociétés qui sont en relation commerciale et qu’elles effectuent des ventes réciproques.

• la compensation multilatérale : C’est le système généralement utilisé lorsque les transactions internes sont nombreuses. Le volume total des transferts sera réduit, puisque chacune des sociétés du groupe ne recevra ou ne paiera que le montant net de sa position débitrice ou créditrice.

Exemple: Un groupe multinational implanté en France a 4 filiales (1 américaine, 1 Canadienne, 1 Française, 1 Suisse). Les créances sont en monnaie nationale de chaque société soit en : Dollar Américain, Dollar Canadien, Euro et en Franc Suisse.

Dettes

Créances Filiale Américaine Filiale Canadienne Filiale Française Filiale Suisse

Filiale Américaine - 100 000 USD 250 000 USD 400 000 USD

Filiale Canadienne 150 000 CAD - - 500 000 CAD

Filiale Française 1 000 000 € 450 000 € - -

Filiale Suisse 700 000 CHF 150 000 CHF 200 000 CHF -

La monnaie de référence est l'euro, il faut donc convertir les flux en euro

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